Je l'aimais
Livres
ISBN : 978-2-290-34078-3
cab : 7201373
Année : 2004
Auteur : Anna Gavalda
Editeur : J AI LU
Description : La 4e de couverture indique : "A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l'on se rend compte - un peu tard - que l'on s'est peut-être trompé? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. A sa manière: plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoiste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché."

La consolante
Livres
ISBN : 978-2-8426-3152-9
cab : AFN0000671
Année : 2008
Auteur : Anna Gavalda
Editeur : LE DILETTANTE DILETANT
Description : Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent. Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant. Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. "Allez... C’est fini. C'est fini, tu comprends ? " Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tout se fissure en lui. Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir. A.G.

L'échappée belle
Livres
ISBN : 978-2-8426-3184-0
cab : AFN0000946
Année : 2009
Auteur : Anna Gavalda
Editeur : LE DILETTANTE DILETANT
Description : C'était en 2001, je venais à peine de terminer la rédaction de Je l'aimais quand France Loisirs m'a commandé une histoire. Un cadeau pour leurs fidèles adhérents. Comme j'étais toute courbaturée (baby-blues du manuscrit à peine envolé et tout le cinoche habituel de l'auteur en manque de ses personnages), j'ai décidé de me remonter le moral en troussant fissa une petite cavale légère et court vêtue.J'écrivis donc cette escapade champêtre. Une journée gaie, tendre, bruyante, en compagnie de frères et soeurs qui enterrent leur vie d'enfants. Des gloussements dans l'habitacle, des jurons, beaucoup de mauvaise foi, de l'herbe, des aoûtats, des bouteilles de sancerre au frais et de la bonne musique tout du long (de Dario Moreno à Kathleen Ferrier en passant par Bambi et Patachou, de la pure compil'). Je rendis ma rédac', les fidèles eurent leur petit Noël et je passai à d'autres rêveries.Sauf que, depuis 2001, chaque fois que je vais à la rencontre de lecteurs, il y a toujours un moment où l'on me demande quand ce fichu texte sera enfin réédité. Quand ' « Bah, j'élude dans le vague, un jour, peut-être' » J'en restais là. Je craignais que ça sente un peu le rossignol, cette idée de faire un livre neuf avec un autre qui existait déjà. Enfin, vous voyez le genre' Le genre de ce genre de pudeur-là' Seulement l'année dernière ' Consolante oblige ' je me suis vraiment échappée moi aussi, dans des dizaines de librairies de Lille à Toulouse en passant par Vannes et Aubervilliers et, chaque fois, toujours, cette même question revenait sur le tapis. En plus maintenant y avait Internet, et le texte était devenu hyper-cher, et c'était nul ce truc de spéculation, et ma voisine qui ne veut plus me le rendre et tout ci et tout ça. Dans les derniers tours de ce marathon, je fis une ultime causette en médiathèque et là, assise au fond, à ma gauche, je m'en souviens, une dame qui n'avait rien manifesté ni posé aucune question a levé le doigt comme à l'école au moment où les chaises raclaient le signal du départ, m'a regardée droit dans les yeux, m'a tenue en joue et m'a intimée gentiment, mais fermement, de libérer enfin cette fratrie en goguette. Parce que non, pas eux, ça ne leur ressemblait pas du tout d'être ainsi confinés, cotés, happy fewisés, éloignés, tenus. Tenus à distance. Distants. Alors j'ai promis et lui ai demandé son prénom. Je suis revenue à la maison, le temps a passé et les promesses aussi. Et puis l'autre jour j'ai emprunté son exemplaire à ma voisine, justement. Je me suis relue, j'ai ricané de bon coeur, j'avais oublié toutes ces bêtises, j'avais tout oublié. J'ai repris le texte, je l'ai retravaillé (à la manière d'une qui restaurerait son tableau : rentoilage, retouches, éclat des couleurs, jeux d'ombre et de lumière), j'ai choisi les grains de riz de la couverture et j'ai écrit un prière d'insérer pour cette main levée. Pour Françoise. Françoise de Montpellier. Pour qu'elle sache que je ne l'avais pas oubliée. Anna Gavalda.

Fendre l'armure
Livres
ISBN : 978-2-8426-3913-6
cab : AFN0000949
Année : 2017
Auteur : Anna Gavalda
Editeur : LE DILETTANTE DILETANT
Description : On me demande d'écrire quelques mots pour présenter mon nouveau livre aux libraires et aux critiques et, comme à chaque fois, ce sont ces quelques mots qui sont les plus difficiles à trouver. Je pourrais dire que c'est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu'il y en a sept en tout et qu'elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce sont des gens. De vrais gens. Pardon, de vraies gens. C'est une faute que j'avais laissée dans mon manuscrit, "la vraie vie des vrais gens", avant que Camille Cazaubon, la fée du Dilettante, ne me corrige : l'adjectif placé immédiatement avant ce nom se met au féminin. Quelles gens ' Certaines gens. De bonnes gens. Cette règle apprise, je suis allée rechercher tous mes "gens" pour vérifier que tous s'accordaient bien et j'ai réalisé que c'était l'un des mots qui comptait le plus grand nombre d'occurrences. Il y a beaucoup de "gens" dans ce nouveau livre qui ne parle que de solitude. Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n'ont pas de nom. Ils disent simplement "je". Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement. Ils parlent pour essayer d'y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l'armure. Tous n'y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m'a émue. C'est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu'ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c'est eux que je vous confie aujourd'hui. (A.G.)

Billie
Livres
ISBN : 978-2-8426-3790-3
cab : AFN0001010
Année : 2013
Auteur : Anna Gavalda
Editeur : LE DILETTANTE DILETANT
Description : Franck, il s'appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo (Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Allô Maillot 38-37 et tout ça) (si, si, ça existe') et moi, je m'appelle Billie parce que ma mère était folle de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She's just a girl etc.). Autant dire qu'on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu'on n'était pas programmés pour se fréquenter un jour' Non seulement Franck et Billie n'étaient pas programmés pour fredonner les mêmes refrains, mais en plus, ils avaient tout ce qu'il faut en magasin pour se farcir une bonne grosse vie de merde bien ficelée dans la misère ' misère physique, misère morale et misère intellectuelle. Vraiment tout. Et puis voilà qu'un beau jour (leur premier), ils se rencontrent. Ils se rencontrent grâce à la pièce "On ne badine pas avec l'amour" d'Alfred de Musset. Billie a été tirée au sort pour jouer Camille et Franck, Perdican. À un moment, dans cette scène qu'ils doivent apprendre par c'ur et déclamer devant les autres élèves de leur classe, Camille lance à Franck : "Lève la tête, Perdican'!" et à un autre, un peu plus loin, Perdican finit par avouer à Billie : "Que tu es belle, Camille, lorsque tes yeux s'animent'!" eh bien voilà, tout est là et tout est dit : ce livre ne raconte rien d'autre qu'une immense histoire d'amour entre deux vilains petits canards, lesquels, à force de s'obliger mutuellement à lever la tête et à se rappeler l'un l'autre qu'ils sont beaux, finissent par devenir de grands cygnes majestueux. En fait, on dirait du Cyrulnik, mais en moins raffiné. Là où Boris aurait employé les mots « gouffre » ou « résilience », Billie, quand elle est heureuse, lâche en ricanant : "Et tac. Encore niquée, la vie". Bah' À chacun, ses maux et sa façon de les écrire'