Le Périgord et le Bordelais (J'aime)
Livres
ISBN : 978-2-7312-1916-6
cab : 000003167701
Année : 1996
Auteur : Alexandre Grenier
Editeur : ATLAS ATLA
Description : L'Océan talonne ses côtes, repousse ses forêts, fait s'écrouler les sols sableux et ouvre jusqu'à la démesure l'estuaire de la Garonne. Il fait sentir l'effet de ses marées si loin qu'une terre a pris le nom d' "Entre-Deux-Mers ". Ainsi, l'Aquitaine est un pays fait et défait par l'eau, que ni la géographie, ni l'histoire n'ont pu dessiner une fois pour toutes. Si changeant qu'il est capable d'apprivoiser le plus terrible des envahisseurs. Les Anglais eux-mêmes, venus en conquérants, se sont convertis à cette Aquitaine gâtée par la nature qui lui a offert des produits aussi subtils que des essences rares : le vin, la truffe et l'armagnac. Car dans ce pays " où, disant déjà Pline, l'on ne peut ni naviguer comme sur la mer, ni marcher comme sur la terre ", le terroir donne l'élégance et fait naître un mode de vie raffiné, dévoué à la perfection.

Les déserteurs
Livres
ISBN : 978-2-07-026271-7
cab : 000003864001
Année : 1951
Auteur : Henri Thomas
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : Pierre Bloncourt, en vacances à Bordeaux avec son amie Suzanne, reçoit une lettre lui donnant quelques détails sur les circonstances où l'un de ses amis, Claude Sorge, a trouvé la mort plusieurs années auparavant. Claude Sorge était lieutenant en Tunisie ; il a péri au cour d'une baignade sur une plage du golfe de Gabès. La lettre révèle aussi que quelques années plus tôt Claude Sorge avait eu un accident d'auto assez grave. Un certain docteur Praince, de Bordeaux, l'avait sauvé. En réalité Claude Sorge n'est pas mort ; il a déserté, et pas seulement déserté le régiment, mais son nom, sa vie, son être. Il tient maintenant un café-dancing dans un petit village du littoral corse, et s'appelle Sabatini. C'est là qu'un hasard, du moins Pierre le croira d'abord, les conduira lui et Suzanne. Le docteur Praince, qu'ils ont vu à Bordeaux, n'était pas sans savoir, lui, que Claude Sorge n'était pas mort, il savait même beaucoup d'autres choses, et ce n'est pas sans raison que Suzanne le haïra. Sabatini est beau ; cela lui est probablement égal ; sous ses apparences d'homme vigoureux et actif, on pressent un esprit lucide et une bien singulière méchanceté. Suzanne s'éprend de lui, comme l'avait prévu et souhaité le docteur Praince. Mais un accident d'auto mortel (un suicide ?) met Sabatini-Sorge au-delà de toute atteinte. Le docteur Praince viendra, afin d'effacer la dernière trace, brûler la croix de bois qui marquait sa tombe isolée (les villages corses n'ont pas de cimetière). Pierre se séparera de Suzanne et s'en ira en Amérique, non pas en fuyard, mais désigné (sans doute) pour la solitude. On verra, c'est possible, dans ce roman, une philosophie et surtout une critique de l'évasion.