Comment les démocraties finissent
Livres
ISBN : 978-2-246-28631-8
cab : 1401179
Année : 1983
Auteur : Jean-François Revel
Editeur : B GRASSET GRAS
Description : Jean-François Revel va droit à la question clé de notre temps, à savoir le lent glissement qui nous fait consentir à l'impérialisme soviétique. Les démocraties ne vont pas mal, dit-il. Et elles ne sont plus, comme dans les années trente par exemple, menacées par une gangrène intérieure. Mais tout se passe comme si elles avaient par avance abdiqué devant la force. Comme si les cadres mentaux étaient prêts, déjà, pour accepter la servitude. Et comme si, avant même que de livrer bataille, nous nous étions résignés à l'inévitable. Ce livre, autrement dit, n'est pas le énième livre sur le totalitarisme. C'est le premier qui pose, avec cette rigueur et cette lucidité, le problème du destin des démocraties ; ces régimes bénis qui pourraient bien apparaître très bientôt comme de minces et précaires parenthèses à la surface de notre histoire. Et si la démocratie n'était qu'une infime péripétie ' Et si notre Occident s'avérait n'être qu'un accident ' Et si, non point par la force ni les chars seuls, mais par une sourde entropie dont nous serions les acteurs, le totalitarisme devenait le destin même de la planète '

L'Après-communisme
Livres
ISBN : 978-2-221-06920-2
cab : 000004274301
Année : 1990
Auteur : Jacques Lesourne
Editeur : R LAFFONT LAFON
Description : La crise n'aura éclaté au grand jour en URSS que sous l'impulsion gorbatchévienne. L'analyse la plus probable est évidemment, comme le souligne entre autres un certain dissident, Alexandre Zinoviev, que Mikhaïl Gorbatchev était convaincu que « la société soviétique se plierait docilement à sa volonté ». Dans cet esprit, tout l'intérêt du livre de Jacques Lesourne, économiste récemment élu directeur du « Monde », et de Bernard Lecomte, journaliste à « l'Express », est de s'attacher au maximum à la description des faits. Ainsi est­il précieux de rappeler les trois actions complémentaires lancées à partir de 1985 par le Kremlin. D'une part, la perestroïka pour accroître l'efficacité de l'économie soviétique, d'autre part la « nouvelle pensée » en politique étrangère pour assurer à un coût moindre la position extérieure de l'URSS, ensuite la « glassnost » pour trouver des alliés intérieurs capables de compenser le conservatisme de la nomenklatura. Depuis les débuts, l'objectif est d'arriver à une voie médiane entre le plan et le marché, une sorte de système mixte toujours sous l'emprise du Parti, mais tempéré par des élections « semi libres » renouvelant la caste des apparatchiks. Voilà le fil conducteur de l'ouvrage au-delà de quelques prétentions sociologisantes. Mais surtout, les auteurs détaillent parfaitement la signification nouvelle des concepts utilisés par le Kremlin. L'exemple de la glassnost, dont la traduction exacte est « rendre public », est révélateur. L'ambition est en accordant à l'intelligentsia une certaine autonomie de parole d'enlever au Parti « le monopole du verbe » et d'enrôler presse et médias dans l'aventure de la perestroïka. Une autre révélation du livre est de mettre en exergue une évidence qui n'a été que tout récemment perçue en Occident. Pour qu'un marché soit efficace, il faut une propriété privée et une classe moyenne indépendante du pouvoir politique. Or Gorbatchev ne veut pas aller jusqu'au bout dans cette direction. D'où le sentiment d'une oeuvre inachevée. La conclusion majeure de Jacques Lesourne et Bernard Lecomte est bien dans ce constat que la perestroïka reste dans sa conduite « superficielle, précipitée et incohérente ». La reconstruction du communisme demande plus que l'accoutumance verbale aux notions de base du marché et de la démocratie. Jean-Michel Lamy

Ni Marx ni Jésus
Livres
ISBN : 978-2-221-05177-1
cab : 000003827301
Année : 1986
Auteur : Jean-François Revel
Editeur : R LAFFONT LAFON
Description : Collection dirigée par Guy Schoeller. " L'Amérique est en train de créer un modèle révolutionnaire pour les autres pays, le premier modèle depuis longtemps, dans les sociétés développées, qui ne soit pas l'imitation d'une révolution antérieure. Vers 1780, la France était le pays à la fois le plus réactionnaire et le plus révolutionnaire de l'Europe civilisée, c'est-à-dire le pays où le conflit interne de la société se situait au niveau le plus créateur et rendait inéluctable et profitable un affrontement. De même aujourd'hui, l'Amérique, n'en déplaise aux anti-américanismes de droite et de gauche, est le réservoir où se retrouvent tous les types de conflit et toutes les possibilités de solutions révolutionnaires de notre époque. "C'est le décalage profond entre ce qui se répétait partout sur les États-Unis et la réalité de ce pays qui poussa Jean-François Revel à écrire Ni Marx ni Jésus. Immense succès de librairie, traduit dans plus de vingt langues, cet essai fut non seulement polémique mais aussi visionnaire, préfigurant déjà que la grande révolution du XXe siècle serait la révolution libérale - et non la révolution socialiste.

Comment les démocraties finissent
Livres
ISBN : 978-2-01-009963-2
cab : 000004477101
Année : 1984
Auteur : Jean-François Revel
Editeur : HACHETTE ACHET
Description : L'objectif de cet essai politique est de montrer les failles de la démocratie occidentale et l'utilisation de ses travers par les dictatures et extrémismes. On conçoit alors le devoir des démocraties est de contribuer à l'extension de son modèle. On pourrait ajouter que ce devoir de quasi prosélytisme doit se faire dans le respect des cultures et des peuples pour que la démocratie ne prenne pas d'accents dictatoriaux. Ce livre, chargé d'exemples et d'analyses intéressantes si elles ne sont pas toujours suffisantes, propulsa Jean-François Revel dans les rangs des penseurs internationalement reconnus.