Pensées, répliques et anecdotes
Livres
ISBN : 978-2-86274-437-7
cab : 000003371101
Année : 1996
Auteur : Francis Blanche
Editeur : LE CHERCHE MIDI ED CHERCH
Description : Bon nombre d'humoristes tiennent Francis Blanche pour leur Tonton préféré. Un tonton flingueur s'il en est : iconoclaste, irrespectueux et mystificateur, maniant de main de maître l'absurde et la folie. Ses conseils témoignent d'une sagesse ancestrale : Si vous ne vous sentez pas bien, faites-vous sentir par un autre ou encore : Pour rentrer chez vous une seule adresse, la vôtre. Mais le plus grand des talents de Francis Blanche est d'avoir su mettre le rire au cœur de sa vie quotidienne autant que dans ses sketches. Inventeur des fausses publicités, il est aussi à l'origine du canular téléphonique. On trouvera ici quelques-unes des folles aventures du célèbre Macheprot. Amusons-nous du délire de cet homme-orchestre, inventeur de la greffe surprise, de la police des nurses et du dépanneur d'escalopes. De belles nuits blanches en perspective !

Chroniques de "La Montagne"
Livres
ISBN : 978-2-221-09041-1
cab : 1046330000012
Année : 2000
Auteur : Alexandre Vialatte
Editeur : R LAFFONT LAFON
Description : Alexandre Vialatte (1901-1971) a longtemps partagé le sort de Stendhal : il fut un auteur pour happy few. Si ses livres ne lui ont pas attiré des lecteurs en grand nombre, ils ont en revanche suscité l'admiration des meilleurs, tel Malraux, Edmond Jaloux ou Jean Paulhan. A vingt et un ans, il partit en Rhénanie comme traducteur civil dans les bureaux militaires. Il restera cinq ans à Spire et à Mayence. C'est l'époque de la découverte de Nietzsche, de Thomas Mann, de Brecht, et surtout de ce grand humoriste Kafka, qu'il est le premier à introduire en France. Mais il dirige aussi la Revue rhénane, lancée par le haut-commissaire de la République française dans le but de faire triompher l'idée que le Rhin ne sépare pas des voisins mais les unit. Rédacteur en chef et journaliste, il invente un genre littéraire, la chronique, qui lui convient si parfaitement qu'il le cultivera avec un bonheur exceptionnel pendant plus d'un demi-siècle. Ce romancier, ce traducteur est un chroniqueur de génie ayant donné des centaines de textes à des dizaines de périodiques : tantôt compte rendu de spectacle ou de lecture, tantôt récit d'une rencontre, tantôt observation des signes du temps (par exemple, la montée du nazisme en Allemagne), tantôt réflexion philosophique. Il y a des moments où le spectacle le plus banal peut devenir allégorie oui symbole, disait Baudelaire, flâneur par excellence, qui savait tirer de toute chose une moralité amère. Tel Alexandre Vialatte, grand moraliste du XXe siècle. " D'où sortent toutes ces choses ? D'un film ? De la mémoire ? On erre dans sa mémoire comme dans un vieux musée. On s'égare. Sur une petite place où clignote la lumière d'un restaurant jaunâtre, une statue s'élève sous les tilleuls, qu'on discerne mal dans cette ombre. On l'éclaire avec une lampe-torche. On retrouve le visage de son meilleur ami. Déjà... " Par la quantité de ses chroniques, par leur qualité, Vialatte s'impose comme un Socrate moderne. On trouvera ici, réunies pour la première fois, les 898 chroniques écrites pour La Montagne de 1958 à 1971. Un tiers n'a jamais été repris en volume. C'est là un monument qui a la valeur d'un inédit. ROBERT KOPP