Djildiz ou Le chant des monts célestes : roman
Livres
ISBN : 978-2-08-068428-8
cab : 000003367901
Année : 2003
Auteur : René Cagnat
Editeur : FLAMMARION FLAMARION
Description : Djanibek, écrivain et poète kirghize, se voit confier par son père mourant la mission d'apporter sa tête dans un coffret auprès de ses parents enterrés de l'autre côté de la frontière, dans le Xinjiang chinois. Avec sa compagne Djildiz, une belle musicienne, Djanibek monte une petite caravane et se prépare à traverser clandestinement la montagne en suivant une piste secrète. Le couple, un temps protégé par l'Esprit du père dont il accomplit les dernières volontés, chemine d'abord sans encombre, jusqu'à ce qu'il croise une bande de Tadjiks mal intentionnés... Le récit, enveloppé du mystère des Monts célestes, mêle à une aventure initiatique ancrée dans la tradition kirghize une émouvante histoire d'amour.
Cahiers d'Asie centrale n° 21-22
L'archéologie française en Asie centrale : nouvelles recherches et enjeux sociaux
Livres
ISBN : 978-2-7018-0347-0
cab : AFA00150
Année :
Auteur : Julio Bendezu-Sarmiento
Editeur :
Description : L’archéologie est une discipline scientifique, complexe mais de plus en plus précise, dont l’objectif essentiel est de mieux connaître l’Homme et la société, depuis la Préhistoirejusqu’à l’époque moderne, grâce à l’étude des éléments matériels mis au jour (édifices, infrastructures,poteries, outils, armes, ossements...). L’archéologue, dans une approche diachronique, trouve l’essentiel de sa documentation grâce à des travaux de terrain (prospections, sondages,fouilles, voire études de collections). Les résultats permettent de mettre en lumière une culture ouune civilisation, une ou des population(s), les étapes d’un passé méconnu.
L’Histoire de l’Asie centrale est complexe et jalonnée d’épisodes mouvementés. La grande diversitégéographique et orographique en a fait un lieu privilégié où se sont développés de grandes civilisationset de puissants empires, dont il nous reste encore beaucoup à découvrir : la civilisation del’Oxus, les empires des Achéménides, d’Alexandre le Grand, des Kouchans, des Sassanides, des Turcs,des Arabes, des Mongols...
Il y a douze ans, le numéro IX des Cahiers d’Asie centrale publiait les résultats des découvertesarchéologiques françaises réalisées dans cette région. Cette abondante moisson prenait en compteun immense travail initié par Jean-Claude Gardin en 1979. Aujourd’hui, ce nouveau numéro doubledes Cahiers amplifie notre connaissance de l’Asie centrale grâce aux trente deux articles pluridisciplinairesassociant les sciences humaines et sociales aux sciences de la terre ; et il nous faitdécouvrir les résultats des recherches archéologiques menées depuis plus de trois décennies,mettant en exergue le travail scientifique et la méthodologie, l’excellente coopération entre leschercheurs centrasiatiques et français, le souci de formation et de valorisation. Et nous espéronsqu’au fil des pages l’archéologue, l’historien ou les lecteurs avertis trouvent dans cet ouvrageles éléments d’une histoire pluridisciplinaire, constamment enrichie.
Cahiers d'Asie centrale NÊ 5-6: L'héritage Timouride
Livres
ISBN : 978-2-85744-955-3
cab : 1055670000019
Année : 1997
Auteur : Collectif
Editeur : EDISUD EDISU
Description : Le public occidental, même orientalisant, est plus habitué à associer le nom de Tamerlan à des conquêtes foudroyantes, impitoyables et destructrices qu’à des œuvres de paix. Or, paradoxe, de cet Empire qui semble s’être défait plus rapidement encore qu’il n’avait été rassemblé, est sortie l’une des plus brillantes cultures du monde islamique, qui devait rayonner bien au delà du siècle – notre XVe siècle – dévolu par l’histoire à la dynastie des descendants de Timour pour régner dans sa région d’origine. Et il ne s’agit pas seulement de culture artistique, de ce mécénat auquel les conquérants s’adonnent volontiers. Certes, ses vestiges resplendissent encore à Samarcande, Shahr-i Sabz, Turkestan/Yasi, et dans les villes d’art martyres que sont devenues Hérat et Mazar-e Sharif. Mais la culture timouride a aussi été politique, économique, religieuse et bien sûr militaire. Sans être, sans doute, le seul modèle, elle a imprégné profondément les sociétés turco-iraniennes, au moins jusqu’au XIXe siècle où les derniers héritiers de Timour durent s’incliner devant la puissance coloniale, anglaise à Delhi, russe à Boukhara, cependant que l’Iran Qadjar, une fois de plus, réagissait aux pressions extérieures par une recherche de l’authenticité nationale.
Exploration sans conformisme ni préjugés d’un domaine tellement partagé et déchiré, depuis le XIXe siècle, qu’on en oublie son unité ancienne, ce volume apporte aussi des éléments de compréhension du présent, où Timourides et Moghols, voire Safavides, servent une fois de plus de référence, cette fois aux nouvelles nations de la zone.
Des monts célestes aux sables rouges
Livres
ISBN : 978-2-228-88454-9
cab : 1035000000018
Année : 1991
Auteur : Ella Maillart
Editeur : PAYOT PAIO
Description : En cette année 1932, Ella Maillart part explorer l'Asie centrale. Elle va à la rencontre des nomades. A cheval, elle traverse le pays des Kirghizes jusqu'aux monts Célestes. Sur des skis bricolés, elle fait l'ascension d'une montagne de près de 5 000 mètres à la frontière chinoise. Sans permis et évitant les points de passages dangereux, elle découvre Tachkent, Samarkand, Boukhara. A dos de chameau, dans le vent glacial, elle traverse le désert des Sables rouges, à l'est de la mer d'Aral. Echappant de justesse aux pillards et aux contrôles soviétiques, elle viendra à bout de son périple. Véritable exploit, ce récit résonne au son de l'intrépidité et de la liberté, qui est aussi celle des nomades de l'Empire des steppes.
Gestion de l'indépendance et legs soviétique en Asie centrale
Revues
ISBN : 978-2-7449-0444-8
cab : 1055870000017
Année : 2005
Auteur : Institut français d'études sur l'Asie centrale
Editeur : EDISUD EDISU
Description : Dans chacun des États indépendants d’Asie centrale nés de la disparition de l’Union soviétique en 1991, le nouveau discours officiel s’emploie, à des degrés divers, à condamner le régime précédent. Pourtant, les tonitruantes déclarations de changement et de renouveau, tout comme les discours sur l’élaboration d’une voie nationale spécifique de développement, ne doivent pas faire illusion. Si un certain nombre de réformes ont été engagées, la décennie et demie maintenant écoulée est de toute évidence insuffisante pour “se défaire” du système politico-économique qui a prévalu pendant plusieurs décennies et ce, quelle que soit la volonté de réformes, affichée ou réelle, des chefs d’État et de leur gouvernement. Dans les milieux journalistiques occidentaux également, l’Asie centrale est présentée comme un espace “nouveau” marqué par sa proximité avec des zones sensibles (Afghanistan, Nord du Pakistan), ses routes de la drogue et des armes, et qui serait soumis à une possible déstabilisation islamiste. On ne peut cependant que regretter cette vision médiatique, trop rapide et sans recul historique. L’Asie centrale contemporaine est avant tout un espace culturel héritant d’un passé colonial russo-soviétique de plus d’un siècle et demi. L’idée d’un renouveau, tant politique, religieux que national relève alors bien souvent d’une illusion d’optique due à l’ombre dans laquelle l’Asie centrale se trouvait auparavant : l’indépendance de 1991, bien que présentée sur place comme une nouvelle naissance, est en réalité tout autant un aboutissement qu’un commencement. Le présent volume souhaite inviter au débat sur la question de la continuité, un thème trop peu abordé mais fondamental pour comprendre l’Asie centrale contemporaine et échapper aux nombreux clichés la concernant. Il ne fait pourtant pas de celle-ci un postulat, ne nie pas les réformes engagées ni les évolutions rapides qui ont pu apparaître en seulement quelques années. Il ne remet pas non plus en cause, bien au contraire, la violence du choc que fut la fin de l’Union et le sentiment répandu, chez les premiers intéressés, d’une réelle rupture. Ce numéro se donne en fait un double objectif : à destination du “grand public”, mettre en lumière des aspects soviétiques trop rapidement oubliés et pourtant incontournables pour comprendre l’actualité de ces pays, en particulier leur durcissement autoritaire. Au sein du milieu scientifique, rappeler qu’il est aujourd’hui difficile de mener une recherche sur l’Asie centrale sans connaissance ou tout au moins conscience de ce que fut l’expérience russo-soviétique, sous peine de se laisser aller au mirage de la “renaissance”.
Patrimoine manuscrit et vie intellectuelle de l'Asie centrale islamique
Revues
ISBN : 978-2-7449-0110-2
cab : 1055730000010
Année : 2000
Auteur : Institut français d'études sur l'Asie centrale
Editeur : EDISUD EDISU
Description : C’est au long de plus de douze siècles, entre le début du VIIIe et le début du XXe siècle, que le patrimoine manuscrit de l’Asie centrale islamique se constitue. Il témoigne aujourd’hui de l’intensité de la vie intellectuelle de cette région aux multiples identités. Ce patrimoine, qui reste encore à exploiter, se compose principalement d’écrits en persan (véhicule privilégié de la transmission de la culture écrite et savante jusqu’à l’arrivée du pouvoir soviétique dans la Transoxiane) et en turc oriental (chaghatây), mais aussi, pour certains types d’écrits, en arabe.
L’importance numérique, historique et artistique des fonds des manuscrits orientaux en Asie centrale a été reconnue, ou pressentie, depuis un certain temps. Les nombreux noms des artisans du livre, calligraphes, relieurs, peintres ou “designers” témoignent de la vivacité de l’art du livre. Ce besoin culturel et social trouve notamment son expression dans un mécénat princier ou privé solidement implanté. Les maîtres artisans, les poètes et les artistes s’établissent dans les cours princières et provinciales, aussi bien à Boukhara, à Samarcande et à Hérat, centres renommés du savoir et de la culture, qu’à Balkh, Shahr-i Sabz, Tachkent, Khiva... Les lettrés, les dignitaires, les souverains rassemblent des bibliothèques qui se transmettent le plus souvent de génération en génération. La composition de ces collections de livres reflète les horizons intellectuels et les centres d’intérêt de leurs propriétaires.
Le but des auteurs qui ont constitué ce recueil est de faire découvrir la diversité et la valeur historique et artistique du patrimoine écrit de l’Asie centrale islamique, et d’attirer l’attention de la communauté des chercheurs et des responsables sur la nécessité et l’urgence d’un véritable plan de sauvegarde.
Les montagnards d'Asie centrale
Revues
ISBN : 978-2-7449-0429-5
cab : 1056190000015
Année : 2004
Auteur : Institut français d'études sur l'Asie centrale
Editeur : EDISUD EDISU
Description : Si l’Asie centrale est mieux connue pour ses étendues steppiques ou désertiques, sillonnées par des routes caravanières reliant Orient et Occident, ce n’est pas parce que les montagnes y sont absentes. Quelques-uns des plus puissants massifs au monde y marquent le paysage et jouent un rôle important dans le façonnement de la diversité linguistique et culturelle de la région.
Ce dossier sur les montagnards d’Asie centrale a une ambition double : présenter à la fois une zone géographique et une problématique. La zone géographique en question recouvre la partie occidentale du bloc montagneux situé au cœur de l’Asie où se rencontrent les mondes iranien et indien d’une part et les domaines turk et chinois de l’autre. Autrement dit, les chaînes montagneuses du Tian Chan, des Pamirs et de l’Hindou Kouch. Les contributions réunies dans ce dossier cherchent à redonner à cette zone une unité linguistique, historique et culturelle qui a été rarement saisie jusqu’ici à cause de la confrontation historique entre colonisation russe au nord et anglaise au sud.
Quant à la problématique, elle se décline en deux volets différents qui s’éclairent et se complètent mutuellement. Dans un premier temps, certaines représentations des montagnes sont questionnées à partir des données humaines de la zone étudiée : les montagnes comme zones de refuge ou de repli et donc comme sanctuaires d’archaïsme ou d’authenticité ; ou encore les montagnes comme zones isolées ou éloignées, à l’écart des mouvements des terres basses et donc souvent retardataires. Si, depuis un certain temps, géographes, sociologues et anthropologues s’accordent sur la relativité de ces représentations des montagnes, peu nombreux sont les scénarios avancés pour expliquer une caractéristique indéniable du peuplement humain de la montagne : sa diversité. Trois contributions qui conjuguent les approches linguistique et historique aident à nuancer le rôle des montagnes dans l’histoire des populations de l’Asie centrale. Les études sur les situations socio-économique et religieuse des populations montagnardes de nos jours illustrent, dans un deuxième temps, un monde en mutation dans les hauts massifs d’Asie centrale. Elles examinent comment la gestion des ressources de la montagne s’affranchit du système soviétique ; la confrontation entre l’utilisation traditionnelle des ressources et les pressions économiques internes ou externes ; la quête d’équilibre entre préservation et développement ; les comportements économiques et sociaux, passés ou présents, des communautés montagnardes.
Asie centrale : Ouzbekistan - Tadjikistan - Kirghizstan - Kazakhstan - Turkmenistan - Xinjiang
Livres
ISBN : 978-2-7131-0106-9
cab : 1066900000013
Année : 1998
Auteur : Hervé Beaumont
Editeur : ED MARCUS MARKU
Description : Route des échanges commerciaux et des idées religieuses, traversant des terres glorieuses, la route de la Soie a attiré marchands, pèlerins, conquérants et explorateurs. Ses villes de turquoise, ses paysages de sables brûlants et de glaces, ses populations multiples continuent à enflammer l'imagination de l'Occident. Reliant la Méditerranée à la Chine, l'Asie centrale est un Orient rêvé, un haut lieu du tourisme. Gérard de Nerval conseillait de voyager pour " vérifier ses rêves ". Constituée de cinq républiques ex-soviétiques (Turkménistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kazakhstan, Kirghizistan), de l'Afghanistan, d'une partie de la Mongolie, et de trois provinces chinoises (le Xinjiang, le couloir du Hexi et le Gansu), l'Asie centrale ne peut être abordée facilement. Les grands peuples de l'Asie et de la Méditerranée, les Grecs, les Romains, les Persans, les Indiens, les Chinois, les Mongols, les Arabes... y ont laissé leur empreinte. Les populations qui y vivent, pour la plupart d'origine turco-mongole, ont conservé leurs traditions tout en adoptant la foi de leurs conquérants. Successivement animistes, zoroastriens, bouddhistes, chrétiens nestoriens, ils sont aujourd'hui, et depuis plus de dix siècles, musulmans. Cet ouvrage fournit des clefs pour connaître ces territoires au fil des routes et réussir un voyage. Il rend compte des dernières recherches archéologiques et décrit des lieux méconnus.