LE POMMIER ROUGE D'ALMA-ATA
Livres
ISBN : 978-2-918823-16-2
cab : AFA00282
Année : 2017
Auteur : Samuel AUBIN
Editeur : TURQUOISE TURKOIS
Description : Alma-Ata, capitale de la République socialiste soviétique du Kazakhstan, se trouve ici à la croisée de plusieurs histoires. Elle berce les espoirs et nourrit les rêves du jeune Tchinguiz, soldat soviétique qui s’éprend d’une résistante française dans le maquis du Tarn. Elle fascine Nurlan, petit-neveu de Tchinguiz, qui découvre cette ville-forêt en 1991 alors qu’autour de lui l’URSS s’effondre. Il y rencontre l’attrayante Alicia qui prétend venir d’un futur où le stade suprême du communisme a été atteint. L’intrigue de ce roman fait ressurgir un épisode oublié de la seconde guerre mondiale : l’engagement de « Mongols » – soldats soviétiques d’Asie centrale – tant dans la Résistance française que dans l’armée allemande, qui donna parfois lieu à des luttes fratricides. Elle suit également l’évolution du jeune Nurlan, confronté à l’effacement de l’URSS qu’il vénère, à la disparition d’une façon de vivre et d’envisager le monde.

Cavalier des steppes : à travers les montagnes d'Asie centrale
Livres
ISBN : 978-2-361-57102-3
cab : AFA00060
Année : 2016
Auteur : Nicolas Ducret
Editeur : EDITIONS TRANSBOREAL EDISION
Description : Cavalier émérite amateur de voltige cosaque, Nicolas Ducret s'est lancé le défi de traverser l'Asie centrale à cheval. Parti seul des contreforts de l'Altaï avec un étalon et un hongre de bât, il chemine sur plus de 3 000 kilomètres, franchissant les monts Célestes et les chaînes du Pamir et de l'Hindu Kush. De l'aridité des steppes kazakhes aux riantes montagnes kirghizes, des plateaux tadjiks balayés par le vent aux vallées afghanes baignées de soleil, il s'aventure sur des terres mythiques marquées par les conquêtes successives, et découvre des peuples à la fois généreux, aguerris et libres. Après six mois de chevauchée, la caravane entre dans Kaboul, où le voyageur dispute une partie de bouzkachi, le célèbre jeu équestre décrit par Kessel dans Les Cavaliers.

On a mangé nos moutons : le Kirghizstan, du berger au biznesman
Livres
ISBN : 978-2-7011-6504-2
cab : 7203103
Année : 2013
Auteur : Boris Petric
Editeur : BELIN
Description : Le Kirghizstan est une sorte d'anti-Chine qui, après l'effondrement de l'URSS, a choisi la libéralisation économique et politique. Quelques années plus tard, ce pays ne produit plus rien et développe une dépendance très forte à l'égard de l'extérieur, et de l'aide internationale en particulier. La principale ressource, l'élevage du mouton, a été totalement décimée par les réformes proposées par les grandes institutions internationales. Laminés par la privatisation et abandonnés par Moscou, les Kirghizes font aujourd'hui de " l'ouverture " une stratégie très subtile pour capter et se réapproprier toutes formes de ressources pouvant venir de l'extérieur. A travers une enquête de terrain minutieuse, Boris Petric décrit, non sans humour, les multiples rencontres parfois cocasses et souvent teintées d'incompréhension entre la population locale et toutes les bonnes volontés étrangères venues les réformer. ONG, fondations philantropiques, agences internationales et de nombreux missionnaires en tout genre tentent de peser sur la réorganisation de cette société. Cet ouvrage nous interpelle face à la multiplication de ce type de " société de trafics " dans le contexte de la globalisation.

Il fut un blanc navire
Livres
ISBN : 978-2-7529-0658-8
cab : AFA01625
Année : 2012
Auteur : Tchinguiz Aïtmatov
Editeur : LIBRETTO LIBRETO
Description : À la limite du monde habité, dans les hautes montagnes de Kirghizie, un petit garçon vit seul parmi une poignée d’adultes, où le seul être qui l’aime et le protège est son grand-père que nul ne respecte en dépit de son étrange sagesse. Face à ce monde des adultes dur, irrationnel et injuste, l'enfant se construit deux refuges en forme de légendes : l’une est un conte traditionnel kirghiz, l’autre, entièrement de son cru, est l’histoire d’un blanc navire qu’il voit, du haut de sa montagne, traverser un lac lointain et sur lequel, un jour, il retrouvera son père…

Asie centrale, la dérive autoritaire
Livres
ISBN : 978-2-7467-0802-0
cab : 000003148601
Année : 2006
Auteur : Marlène Laruelle et Sébastien Peyrouse
Editeur : AUTREMENT OTREMAN
Description : 1991 : cinq républiques - le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan - accèdent à l'indépendance lors de l'effondrement de l'Union soviétique. Le moment est historique et rompt avec des décennies de tutelle tsariste puis soviétique. Les cinq pays ne sont pourtant pas préparés à l'ampleur de ces bouleversements : les amarres rompues avec Moscou et la manne financière désormais tarie engendrent de multiples complications que seul un pouvoir renforcé semble parvenir à juguler, au mépris de tout processus démocratique. Depuis le 11 septembre 2001, les pouvoirs locaux ont beau jeu de renforcer leur autoritarisme laïque, présenté comme l'unique remède susceptible de faire barrage à l'islam radical. Cet alibi est d'autant plus efficace que l'héritage soviétique inspire encore largement les relations entre Etat et société. Au printemps 2005, la " révolution des tulipes " au Kirghizstan a semblé ouvrir de nouveau le jeu politique. Les rendez-vous électoraux que les pays de la région ont pris avec leurs citoyens en 2006 et 2007, malgré les multiples esquives et diversions des pouvoirs en place, pourraient peut-être, eux aussi, annoncer une nouvelle phase de sortie du système post-soviétique, plus ou moins turbulente suivant les situations politiques, économiques et sociales de chacun de ces jeunes Etats.

Gestion de l independance et legs societique en asie centrale n.13/14 : Gestion de l'indépendance et legs soviétique en Asie centrale, Gestion de l'indépendance et legs soviétique en Asie centrale
Livres
ISBN : 978-2-7449-0444-8
cab : 000004885101
Année : 2005
Auteur :
Editeur : EDISUD EDISU
Description : Dans chacun des États indépendants d’Asie centrale nés de la disparition de l’Union soviétique en 1991, le nouveau discours officiel s’emploie, à des degrés divers, à condamner le régime précédent. Pourtant, les tonitruantes déclarations de changement et de renouveau, tout comme les discours sur l’élaboration d’une voie nationale spécifique de développement, ne doivent pas faire illusion. Si un certain nombre de réformes ont été engagées, la décennie et demie maintenant écoulée est de toute évidence insuffisante pour “se défaire” du système politico-économique qui a prévalu pendant plusieurs décennies et ce, quelle que soit la volonté de réformes, affichée ou réelle, des chefs d’État et de leur gouvernement. Dans les milieux journalistiques occidentaux également, l’Asie centrale est présentée comme un espace “nouveau” marqué par sa proximité avec des zones sensibles (Afghanistan, Nord du Pakistan), ses routes de la drogue et des armes, et qui serait soumis à une possible déstabilisation islamiste. On ne peut cependant que regretter cette vision médiatique, trop rapide et sans recul historique. L’Asie centrale contemporaine est avant tout un espace culturel héritant d’un passé colonial russo-soviétique de plus d’un siècle et demi. L’idée d’un renouveau, tant politique, religieux que national relève alors bien souvent d’une illusion d’optique due à l’ombre dans laquelle l’Asie centrale se trouvait auparavant : l’indépendance de 1991, bien que présentée sur place comme une nouvelle naissance, est en réalité tout autant un aboutissement qu’un commencement. Le présent volume souhaite inviter au débat sur la question de la continuité, un thème trop peu abordé mais fondamental pour comprendre l’Asie centrale contemporaine et échapper aux nombreux clichés la concernant. Il ne fait pourtant pas de celle-ci un postulat, ne nie pas les réformes engagées ni les évolutions rapides qui ont pu apparaître en seulement quelques années. Il ne remet pas non plus en cause, bien au contraire, la violence du choc que fut la fin de l’Union et le sentiment répandu, chez les premiers intéressés, d’une réelle rupture. Ce numéro se donne en fait un double objectif : à destination du “grand public”, mettre en lumière des aspects soviétiques trop rapidement oubliés et pourtant incontournables pour comprendre l’actualité de ces pays, en particulier leur durcissement autoritaire. Au sein du milieu scientifique, rappeler qu’il est aujourd’hui difficile de mener une recherche sur l’Asie centrale sans connaissance ou tout au moins conscience de ce que fut l’expérience russo-soviétique, sous peine de se laisser aller au mirage de la “renaissance”.

Djildiz ou Le chant des monts célestes : roman
Livres
ISBN : 978-2-08-068428-8
cab : 000003367901
Année : 2003
Auteur : René Cagnat
Editeur : FLAMMARION FLAMARION
Description : Djanibek, écrivain et poète kirghize, se voit confier par son père mourant la mission d'apporter sa tête dans un coffret auprès de ses parents enterrés de l'autre côté de la frontière, dans le Xinjiang chinois. Avec sa compagne Djildiz, une belle musicienne, Djanibek monte une petite caravane et se prépare à traverser clandestinement la montagne en suivant une piste secrète. Le couple, un temps protégé par l'Esprit du père dont il accomplit les dernières volontés, chemine d'abord sans encombre, jusqu'à ce qu'il croise une bande de Tadjiks mal intentionnés... Le récit, enveloppé du mystère des Monts célestes, mêle à une aventure initiatique ancrée dans la tradition kirghize une émouvante histoire d'amour.

Asie centrale
Livres
ISBN : 978-2-7191-0381-4
cab : 000003150301
Année : 1998
Auteur : Alain Chenevière and Roger Sabater
Editeur : VILO EDITIONS EDISION
Description : L'Asie Centrale est un immense territoire de 5 700 000 km², soit près de quatorze fois la France. Elle regroupe cinq républiques musulmanes de l'ex-Union Soviétique, le Turkmenistan, l'Uzbekistan, le Kazakhstan, le Kyrghyzstan, le Tajikistan, ainsi que le Xinjiang, la grande province autonome de l'Ouest de la Chine. L'Asie Centrale, immense couloir de steppes bordé de très hautes montagnes, fut pendant des millénaires, la seule voie de communication entre l'Occident chrétien et la Chine mystérieuse. Elle a abrité le plus important tronçon de la Route de la Soie et en a gardé des vestiges étonnants. Elle a vu le grand Tamerlan et ses successeurs voler de victoires en conquêtes et élever quelques-uns des plus somptueux monuments que l'humanité ait connus. L'appellation même d'Asie Centrale est apparue tardivement dans le langage courant. On s'est longtemps contenté de parler de Turkestan, que l'on divisait en Turkestan occidental et en Turkestan chinois. C'est le XIXe siècle qui a pris conscience de l'exceptionnelle entité géographique et humaine que constituait cette région au si riche passé historique et qu'habitaient des peuples musulmans majoritairement turcophones.

Peuples d'Asie Centrale
Livres
ISBN : 978-2-8414-6027-4
cab : 000003148701
Année : 1995
Auteur : Charif Choukourov
Editeur : SYROS SIRO
Description : Cet ouvrage témoigne d'une approche originale : des écrits, à l'origine en russe, par deux universitaires tadjiks, sur une proposition conjointe des auteurs et des traducteurs. Il en résulte un texte dense, aux références multiples (mythologiques, littéraires et politiques). Il comprend également un jeu de huit cartes originales sur la région, facilitant la visualisation des nombreuses revendications frontalières comme de la complexité et de la diversité ethniques des Etats concernés. La bibliographie mérite, elle aussi, une mention particulière, par la multiplicité des sources en plusieurs langues qu'elle contient. Au-delà de cet aspect formel, cet ouvrage donne forme à la nébuleuse qu'est encore, pour nombre de personnes, l'« Asie centrale ». Intégrée dans l'empire tsariste, puis bolchevique, son émergence en tant que région politique est lente et fragile. Le moindre des mérites des auteurs est d'apporter des éclaircissements sur ce difficile contexte, même s'ils ne cachent pas qu'il est « strié de signes encore malaisément déchiffrables ». Les auteurs dressent un tableau clair, le plus précis possible de l'histoire ancienne comme de la conquête russe de cette partie du monde. Ce retour dans le temps permet de souligner l'importance des mythologies nationales, face aux données objectives, dans la représentation de l'autre. L'héritage russe et soviétique est jugé avec sévérité : catastrophes écologiques et économiques, étouffement des traditions nationales, désarroi des communautés russophones restées sur place. Enfin, la création d'un nouvel espace musulman est analysée avec lucidité. Les auteurs procèdent à une étude, rare en français, des relations entre l'islam officiel et l'islam clandestin, ainsi que de la coexistence complexe entre les visées nationalo-com- munistes et celles des partis islamiques. Enfin, Charif et Roustam Choukourov consacrent de longs développements à chacun des cinq Etats de la région. Le Kazakhstan, le plus pragmatique, dont le Président réussit à concilier un nationalisme modéré avec un soutien sans faille à la Russie en matière de politique extérieure ; le Kirghizistan, qui a le plus à craindre d'une paupérisation galopante ; le Turkménistan, le plus riche, qui réussit le mieux son entrée sur la scène internationale ; l'Ouzbékistan, le plus soviétique de tous ; le Tadjikistan, enfin, dont le régime dépend le plus de l'interventionnisme russe, paradoxe pour l'Etat le plus éloigné des frontières russes. Les auteurs insistent sur la dynamique de l'ancien Turkestan, qui représente pour eux « un processus ethno-culturel allant de V Europe au Xinjiang », « un vecteur qui sous-tend depuis deux millénaires toute l'histoire de l'Asie centrale. » Ce sujet mériterait peut-être d'autres développements pour en mieux connaître la complexité. Isabelle CORDONNIER

Cahiers d'Asie centrale n° 27
L'eau en Asie centrale : enjeux et défis contemporains

Livres
ISBN : 978-2-8474-3131-5
cab : 000005094901
Année :
Auteur : Alain Cariou
Editeur :
Description : Asie centrale est terre de contrastes et de paradoxes. Comme son nom l’indique, cette Asie se situe au cœur du continent le plus massif, ce qui lui confère sa tonalité aride bien reconnaissable à l’extension des vastes étendues désertiques. En dépit de cette aridité continentale, la région n’est pas pour autant dépourvue d’eau, car de puissants fleuves la traversent et fécondent des cités entourées d’oasis parfois millénaires et de vastes périmètres irrigués développés depuis plus d’un demi-siècle. Ce singulier paradoxe de l’abondance de l’eau au cœur de l’immensité aride tient à l’existence d’un puissant encadrement montagnard méridional étiré de la Caspienne à la Chine. Les montagnes jouent le rôle de château d’eau pour les territoires de plaine et de piémont où se concentrent les sociétés humaines. Pour autant, la question de l’eau en Asie centrale est désormais source de préoccupations. Sa disponibilité ne cesse de diminuer sous l’effet combiné de la croissance démographique, des progrès du développement urbain et des activités extractives. Il en résulte une inéluctable augmentation de la mobilisation de la ressource ainsi qu’une dégradation de la qualité des eaux, avec l’accroissement des rejets. La pénurie se mesure à l’aune de la disparition des écosystèmes humides (région de l’Aral, du Balkhach et du bas Tarim) et au recul des terres irriguées dans certaines régions d’Ouzbékistan, du Turkménistan et du Xinjiang. Cette menace du manque d’eau exacerbe les réactions concurrentielles entre secteurs économiques (agriculture irriguée, hydroélectricité, demande urbaine ou industrielle), mais surtout entre États. Comme l’eau en Asie centrale a surtout pour caractéristique d’être internationale en raison de l’existence de nombreux cours d’eau transfrontaliers, la question du partage de l’eau est source de tensions. Il règne à l’heure actuelle une lutte d’intérêt entre les États montagnards de l’amont (Kirghizstan, Tadjikistan), pourvoyeurs de la ressource, et les États de l’aval, surtout consommateurs de la ressource (Ouzbékistan, Turkménistan, Kazakhstan). Ce numéro présente huit contributions qui explorent la problématique générale de la gestion de la ressource, laquelle nécessite de se pencher sur les acteurs, les usages, les pratiques et les territoires de l’eau. Les analyses riches et variées sont portées par des chercheurs occidentaux et centrasiatiques qui recouvrent un large spectre disciplinaire (géographie, histoire contemporaine, économie, ethnologie, anthropologie, science politique, droit international). Elles invitent à débattre des tensions liées à l’eau qui relèvent surtout d’une crise de gouvernance.

Littérature et société en Asie centrale : nouvelles sources pour l'étude des relations entre culture et pouvoir du XVe siècle jusqu'à nos jours
Livres
ISBN : 978-2-8474-3112-4
cab : AFA00302
Année :
Auteur : Gulnara Aitpaeva
Editeur :
Description : La littérature de ce que l’on a convenu d’appeler « l’Asie centrale » a été composée dans une grande variété de langages sur un vaste territoire qui inclut non seulement les cinq républiques de l’ex-Union soviétique (Turkménistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan), mais aussi l’Azerbaïdjan, l’Afghanistan, la Mongolie, le Tibet, le Népal, le Bhoutan, ainsi que certaines régions de la Russie et de la Chine (la région autonome ouïgoure du Xinjiang pour ne citer qu’elle). Inutile de dire que les œuvres produites dans ce vaste ensemble forment une somme considérable de matériaux, à la fois écrits et oraux, qui auraient peut-être requis davantage d’attention que celle que l’on leur a accordée jusqu’ici, au moins dans les recherches réalisées en Occident. Compte tenu du déficit de publications dans ce domaine, le fait que les Cahiers d’Asie centrale consacrent un numéro à ce sujet mérite toute notre attention. Mais ce volume est certainement plus qu’une contribution à l’étude de la littérature centrasiatique. En se concentrant sur les défis sociétaux tels qu’ils se reflètent dans la production littéraire, cet ouvrage aimerait bien entendu apporter des réponses, mais aussi des nouvelles formes de questionnements sur la façon dont les différentes sociétés et les populations de cette aire ont représenté leur propre cheminement historique. Avec la perspective d’étudier comment la littérature pouvait être utilisée telle une véritable source historiographique, et plus généralement avec l’intention d’évaluer le niveau d’intrication de la littérature avec la société qui la produit, les différents contributeurs ont consacré une attention particulière au problème des relations établies entre culture et pouvoir. A cet égard, la période historique ici considérée s’étend du XVe siècle jusqu’à nos jours. Elle commence avec la fin de l’époque médiévale, lorsque la Renaissance Timouride offre ses plus belles heures, et s’achève avec la situation de la littérature kirghize contemporaine, incluant dans l’intervalle l’époque pré-moderne envisagée du point de vue des écrits mystiques d’un poète du Turkestan oriental, ainsi que la période de la colonisation russe et l’ère soviétique qui lui succède directement.