Journal d'un poilu
Livres
ISBN : 978-2-8420-5369-7
cab : 000003471401
Année : 1998
Auteur : Henri Laporte
Editeur : ED MILLE ET UNE NUITS MIL UN NUI
Description : Henri Laporte (1895-1982) fut l'un de ces jeunes « poilus » anonymes qui partirent, par millions, refouler les « Tudesques ». Il rêvait de cavalerie : ce furent les tranchées d'Argonne, le front de Champagne, Verdun et la Somme. C'est bien des années plus tard qu'il se décida à transcrire, pour lui-même et pour sa famille, ses carnets de guerre. Ce Journal , document inédit, constitue un témoignage direct et précis, sans amertume ni forfanterie, sur la violence des combats de 14-18. Il illustre aussi l'esprit d'une époque disparue, une sorte d'innocence noble où se mêlaient l'abnégation, le goût de vivre et la fraternité.

Des cannibales
Livres
ISBN : 978-2-8420-5487-8
cab : 000003515601
Année : 2000
Auteur : Michel de Montaigne
Editeur : ED MILLE ET UNE NUITS MIL UN NUI
Description : Montaigne ne passa pas à côté de l'évènement majeur qui ébranla la Renaissance : la découverte du Nouveau Monde. Il évoque dans Des Cannibales (Essais, livre I) le choc sanglant entre la « civilisation » et la « sauvagerie ». II dispose d'un témoignage de première main, avant eu à son service l'un des membres de l'expédition coloniale française en terre de Brésil, de 1555 à 1557. Ce qu'il apprend des peuplades lui inspire avant tout l'idée que « chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage ». Jugeant les pratiques de torture des Européens plus cruelles que l'anthropophagie des sauvages, Montaigne inverse la hiérarchie habituelle et ouvre la voie à l'ethnologie moderne d'un Lévi-Strauss.

Le spectateur français
Livres
ISBN : 978-2-8420-5613-1
cab : 000003505801
Année : 2001
Auteur : Pierre de Marivaux
Editeur : ED MILLE ET UNE NUITS MIL UN NUI
Description : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763) ne fut pas seulement le dramaturge des Fausses Confidences, du Jeu de l'amour et du hasard ou du Prince travesti, ni le romancier de la Vie de Marianne ou du Paysan parvenu. Au début de sa carrière, il fournit de nombreuses contributions au Mercure (1717-1720) avant de lancer, au printemps 1721, Le Spectateur français. Il s'agissait d'adapter en France le Spectator anglais d'Addison et Steele. Mais Marivaux fut loin de respecter son engagement initial d'en publier régulièrement les « feuilles » : celles-ci ne paraissent que par intermittence (avec des interruptions de plusieurs mois parfois), ce qui contribue à en accentuer le ton volontairement libre et décousu. Les parutions cessent au 25ème numéro, en octobre 1724. Dans ces chroniques alertes et enjouées sur la vie parisienne, où l'observation morale alterne avec la narration de différentes « aventures » interrompues et reprises à loisir, selon une formule qui préfigure le feuilleton du siècle suivant, l'auteur nous livre une galerie de « caractères » inspirés de la réalité ou purement fictifs : une coquette, un savetier philosophe, un lecteur grincheux, un mari persécuté par sa femme avare, une jeune fille contrainte par sa mère aux exercices de la dévotion, un père abandonné à la misère par un fils ingrat, etc. Avec la même légèreté de ton que dans ses comédies, il cherche à amuser plus qu'à instruire, jouant sur tous les registres du coeur humain. [La présente édition comporte les feuilles 1, 3 à 6, 12 et 14].

Dernières lettres : Auvers-sur-Oise
Livres
ISBN : 978-2-8420-5354-3
cab : 1013100000015
Année : 1998
Auteur : Vincent Van Gogh
Editeur : ED MILLE ET UNE NUITS MIL UN NUI
Description : De 1872 à sa mort, Vincent Van Gogh (1853-1890) ne cessera jamais de correspondre avec Théo, son frère cadet, Misère matérielle, déceptions affectives, vocation contrariée de prédicateur évangéliste, passion naissante pour le dessin, admiration pour Millet et Rubens, lecture enthousiaste de Dickens et Zola, enchantement des couleurs : rien, de la vie douloureuse et exaltée du peintre, n'est caché dans cette correspondance, en grande partie rédigée en français. Ses dernières lettres, écrites à Auvers-sur-Oise juste avant son suicide, constituent une sorte de journal de ses derniers mois de création, un véritable testament artistique. Et le plus émouvant des autoportraits.