Cahiers d'Asie centrale NÊ 11-12: Les montagnards d'Asie Centrale
Livres
ISBN : 978-2-7449-0429-5
cab : 7202041
Année : 2004
Auteur : Collectif
Editeur : EDISUD EDISU
Description : Si l’Asie centrale est mieux connue pour ses étendues steppiques ou désertiques, sillonnées par des routes caravanières reliant Orient et Occident, ce n’est pas parce que les montagnes y sont absentes. Quelques-uns des plus puissants massifs au monde y marquent le paysage et jouent un rôle important dans le façonnement de la diversité linguistique et culturelle de la région. Ce dossier sur les montagnards d’Asie centrale a une ambition double : présenter à la fois une zone géographique et une problématique. La zone géographique en question recouvre la partie occidentale du bloc montagneux situé au cœur de l’Asie où se rencontrent les mondes iranien et indien d’une part et les domaines turk et chinois de l’autre. Autrement dit, les chaînes montagneuses du Tian Chan, des Pamirs et de l’Hindou Kouch. Les contributions réunies dans ce dossier cherchent à redonner à cette zone une unité linguistique, historique et culturelle qui a été rarement saisie jusqu’ici à cause de la confrontation historique entre colonisation russe au nord et anglaise au sud. Quant à la problématique, elle se décline en deux volets différents qui s’éclairent et se complètent mutuellement. Dans un premier temps, certaines représentations des montagnes sont questionnées à partir des données humaines de la zone étudiée : les montagnes comme zones de refuge ou de repli et donc comme sanctuaires d’archaïsme ou d’authenticité ; ou encore les montagnes comme zones isolées ou éloignées, à l’écart des mouvements des terres basses et donc souvent retardataires. Si, depuis un certain temps, géographes, sociologues et anthropologues s’accordent sur la relativité de ces représentations des montagnes, peu nombreux sont les scénarios avancés pour expliquer une caractéristique indéniable du peuplement humain de la montagne : sa diversité. Trois contributions qui conjuguent les approches linguistique et historique aident à nuancer le rôle des montagnes dans l’histoire des populations de l’Asie centrale. Les études sur les situations socio-économique et religieuse des populations montagnardes de nos jours illustrent, dans un deuxième temps, un monde en mutation dans les hauts massifs d’Asie centrale. Elles examinent comment la gestion des ressources de la montagne s’affranchit du système soviétique ; la confrontation entre l’utilisation traditionnelle des ressources et les pressions économiques internes ou externes ; la quête d’équilibre entre préservation et développement ; les comportements économiques et sociaux, passés ou présents, des communautés montagnardes.

Asie centrale
Livres
ISBN : 978-2-8475-4096-3
cab : 7202048
Année : 2006
Auteur : René Cagnat
Editeur : LES ED MONDEOS LE MONDEO
Description : Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan, Xinjiang, les six pays centre-asiatiques, ourlés de monts Célestes et de déserts infernaux, affichent la sérénité des oasis hospitalières. Par les Chemins de la Soie et du Jade, l'odyssée des caravanes traverse l'Aral asséché, les steppes infinies, las glaciers vertigineux. Les bazars et mosquées Samarcande, Merv, Kachgar, tout comme les défilés du Pamir et de l'Altaï, témoignent d'une histoire tumultueuse, celle des chevauchées turco-mongoles. Les hommes fiers et les femmes superbes qui leur ont survécu expriment, selon leur nationalité, aussi bien l'instabilité des nomades qui l'enracinement des sédentaires. Rencontre toujours fortuite, de l'Orient et de l'Occident, des nostalgies du passé et des questions du présent, l'Asie centrale cous attend !

Les montagnards d'Asie centrale
Revues
ISBN : 978-2-7449-0429-5
cab : 1056190000015
Année : 2004
Auteur : Institut français d'études sur l'Asie centrale
Editeur : EDISUD EDISU
Description : Si l’Asie centrale est mieux connue pour ses étendues steppiques ou désertiques, sillonnées par des routes caravanières reliant Orient et Occident, ce n’est pas parce que les montagnes y sont absentes. Quelques-uns des plus puissants massifs au monde y marquent le paysage et jouent un rôle important dans le façonnement de la diversité linguistique et culturelle de la région. Ce dossier sur les montagnards d’Asie centrale a une ambition double : présenter à la fois une zone géographique et une problématique. La zone géographique en question recouvre la partie occidentale du bloc montagneux situé au cœur de l’Asie où se rencontrent les mondes iranien et indien d’une part et les domaines turk et chinois de l’autre. Autrement dit, les chaînes montagneuses du Tian Chan, des Pamirs et de l’Hindou Kouch. Les contributions réunies dans ce dossier cherchent à redonner à cette zone une unité linguistique, historique et culturelle qui a été rarement saisie jusqu’ici à cause de la confrontation historique entre colonisation russe au nord et anglaise au sud. Quant à la problématique, elle se décline en deux volets différents qui s’éclairent et se complètent mutuellement. Dans un premier temps, certaines représentations des montagnes sont questionnées à partir des données humaines de la zone étudiée : les montagnes comme zones de refuge ou de repli et donc comme sanctuaires d’archaïsme ou d’authenticité ; ou encore les montagnes comme zones isolées ou éloignées, à l’écart des mouvements des terres basses et donc souvent retardataires. Si, depuis un certain temps, géographes, sociologues et anthropologues s’accordent sur la relativité de ces représentations des montagnes, peu nombreux sont les scénarios avancés pour expliquer une caractéristique indéniable du peuplement humain de la montagne : sa diversité. Trois contributions qui conjuguent les approches linguistique et historique aident à nuancer le rôle des montagnes dans l’histoire des populations de l’Asie centrale. Les études sur les situations socio-économique et religieuse des populations montagnardes de nos jours illustrent, dans un deuxième temps, un monde en mutation dans les hauts massifs d’Asie centrale. Elles examinent comment la gestion des ressources de la montagne s’affranchit du système soviétique ; la confrontation entre l’utilisation traditionnelle des ressources et les pressions économiques internes ou externes ; la quête d’équilibre entre préservation et développement ; les comportements économiques et sociaux, passés ou présents, des communautés montagnardes.

La Distinction : critique sociale du jugement
Livres
ISBN : 978-2-7073-0275-5
cab : 1006380000011
Année : 1979
Auteur : Pierre Bourdieu
Editeur : EDITIONS DE MINUIT EDISION MINUI
Description : Classeurs classés par leurs classements, les sujets sociaux se distinguent par les distinctions qu'ils opèrent - entre le savoureux et l'insipide, le beau et le laid, le chic et le chiqué, le distingué et le vulgaire - et où s'exprime ou se trahit leur position dans les classements objectifs. L'analyse des relations entre les systèmes de classement (le goût) et les conditions d'existence (la classe sociale) qu'ils retraduisent sous une forme transfigurée dans des choix objectivement systématiques ("la classe") conduit ainsi à une critique sociale du jugement qui est inséparablement un tableau des classes sociale du jugement qui est inséparablement un tableau des classes sociales et des styles de vie. On pourrait, à titre d'hygiène critique, commencer la lecture par le chapitre final, intitulé Eléments pour une critique "vulgaire" des critiques "pures", qui porte au jour les catégories sociales de perception et d'appréciation que Kant met en oeuvre dans son analyse du jugement de goût. Mais l'essentiel est dans la recherche qui, au prix d'un énorme travail d'enquête empirique et de critique théorique, conduit à une reformulation de toutes les interrogations traditionnelles sur le beau, l'art, le goût, la culture. L'art est un des lieux par excellence de la dénégation du monde social. La rupture, que suppose et accomplit le travail scientifique, avec tout ce que le discours a pour fonction ordinaire de célébrer, supposait que l'on ait recours, dans l'exposition des résultats, à un langage nouveau, juxtaposant la construction théorique et les faits qu'elle porte au jour, mêlant le graphique et la photographie, l'analyse conceptuelle et l'interview, le modèle et le document. Contre le discours ni vrai ni faux, ni véritable ni falsifiable, ni théorique ni empirique qui, comme Racine ne parlait pas de vaches mais de génisses, ne peut parler du Smig ou des maillots de corps de la classe ouvrière mais seulement du "mode de production" et du "prolétariat" ou des "rôles