Histoire de la Résistance en France
Livres
ISBN : 978-2-13-045787-9
cab : 7201996
Année : 1993
Auteur : Jean-François Muracciole
Editeur : PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE PRES UNIVERSITAIR FRANS
Description : Du départ à Londres des pêcheurs de l'île de Sein jusqu'à la libération du territoire, la complexe histoire de la Résistance reste, aujourd'hui encore, une page essentielle à notre conscience nationale. Dans l'ombre de la collaboration officielle au régime nazi, elle recèle des actes d'héroïsme admirables et les pires trahisons, mais aussi quantité d'aveuglements en tous genres. Elle a été l'objet de mille détournements comme des occultations les plus scandaleuses. Qui étaient les résistants ? A quels mobiles obéissaient-ils ? Comment ont-ils su, ou non, concilier leurs profondes divergences ? De Londres à Alger, des maquis aux réseaux secrets, que s'est-il réellement passé ?

Mémoire et histoire, la Résistance
Livres
ISBN : 978-2-7089-5383-3
cab : 000004461501
Année : 1995
Auteur : Jean-Marie Guillon
Editeur : PRIVAT PRIVA
Description : Avant d’entrer dans le vif du sujet, il n’est pas inutile de rappeler le triple usage que les historiens tirent de la mémoire résistante comme des autres mémoires de la 2e guerre mondiale. 21°) Récits de vie et discours des porteurs de mémoire sont d’abord considérés comme des documents au même titre que les documents écrits et soumis comme eux aux mêmes critiques de contenu et d’authenticité. Cette quête semblait d’autant plus nécessaire que les résistants étaient réputés n’avoir, par sécurité, laissé que peu de papiers, ce qui est d’ailleurs inexact. 32°) La mémoire résistante est également utilisée comme auxiliaire pédagogique. Invités par les professeurs et les chefs d’établissements, d’anciens combattants de l’ombre viennent dans les classes, expliquer le sens de leur engagement. Le but est d’aider l’élève à mieux comprendre la complexité d’une période et l’ampleur de ses drames. (Et moi, qu’aurais-je fait ? Qu’aurais-je pu faire ?). 43°) Enfin et surtout la mémoire résistante est elle-même objet d’histoire. Une histoire qui s’inscrit dans le temps long et dont l’étude implique une collaboration étroite des chercheurs et des anciens acteurs. Elle se heurta à certains écueils. 1 Jean-Pierre Rioux « Devoir de mémoire, devoir d’intelligence », Vingtième siècle, numéro spécial « (...) 5Écueils méthodologiques d’abord, chez les historiens qui, fascinés par la hardiesse des combattants de l’ombre avalisaient leurs récits sans les soumettre au travail classique de vérification. Le phénomène s’est accentué durant les années 70. La mode nouvelle de l’histoire orale et la conscience tardive de la tragédie du génocide juif contribuèrent indirectement à sacraliser la parole du témoin. Le manque d’esprit critique, notait alors Jean-Pierre Rioux, a été parfois effrayant.1 2 Yves Le Maner, Le train de Loos, préface d’Annette Wievorka, ISBN, Tournai 2003. 6Chez les résistants, ce furent un sentiment de méfiance à l’égard des historiens, la peur d’être dépossédés de ce qu’ils avaient vécu qui constituèrent le principal obstacle. De ce genre de réticences, les preuves abondent. En octobre 1974, se tient à Paris le premier grand colloque sur la Libération. Il revient à Pascal Copeau (1908-1982), journaliste, Libération-Sud, de tirer les conclusions des débats. Avec un brin d’ironie amère, il termine son propos par ces mots : « De toute façon, ce sont les historiens qui auront le dernier mot ». Trois mois plus tard, s’ouvre à Lille un colloque similaire sur la libération du Nord-Pas-de-Calais. Cette fois, c’est Maxime Berthe, responsable du Front National, qui, avec une émotion mal contenue, souligne le décalage entre le souvenir vivant qu’il garde de ses camarades disparus « des êtres de chair et de sang », et la traduction en statistiques, courbes et analyses que donnent de leur sacrifice une histoire nécrophage. Mais l’exemple le plus éloquent des réserves à l’égard des historiens reste peut-être l’affaire du train de Loos, véritable plaie ouverte, qui pendant des décennies, bloqua tout débat. Les faits sont connus. Le 1er septembre 1944, les groupes de combats FFI et FTP ne purent empêcher le départ vers l’Allemagne du dernier convoi de déportés de France. Flenri Duprez, obsédé par ce drame, chercha toute sa vie à comprendre les causes de leur échec. En 1986, sous l’égide de MEMOR, il organisa une table ronde entre anciens résistants dans l’espoir de dégager une vision claire des événements. Ce fut un fiasco. L’auteur de ces lignes se souvient encore du regard dur des participants à leur entrée dans la salle : ils étaient venus défendre l’honneur de la résistance, si par hasard on avait l’audace de l’attaquer. La publication, en 2003, du livre d’Yves Le Maner2 a mis fin au blocage. L’amicale du train de Loos, après un moment de mauvaise humeur, a reconnu la justesse de la démonstration et l’ampleur de l’investigation. Cette reconnaissance du sérieux du travail historique est d’ailleurs générale. Les clivages anciens ont disparu, la collaboration des fondations, des musées, des universités se renforce car il y a urgence : il s’agit de récolter les souvenirs des derniers acteurs avant qu’il ne soit trop tard et cela concerne tous les détenteurs de mémoire : anciens résistants, anciens déportés, rescapés du génocide, ainsi que leurs proches descendants car eux aussi sont héritiers du traumatisme. En outre, les fondations ont puissamment aidé les chercheurs dans la découverte et le traitement des nouvelles sources. Les méthodologies se sont affinées et les résultats sont là. En une dizaine d’années, l’histoire de la répression sous l’occupation et de la résistance s’est totalement renouvelée.

Ces enfants qu'il fallait sauver
Livres
ISBN : 978-2-7242-6076-2
cab : 1079360000011
Année : 1990
Auteur : Sabine Zeitoun
Editeur : FRANCE LOISIRS FRANS LOISIR
Description : "Oeuvres juives et non juives ont travaillé en France à sauver des enfants juifs. Notre reconnaissance exigeait que l'histoire de ce sauvetage fût écrite. Sabine Zeitoun l'a fait avec précision, émotion et talent. C'est une histoire qui doit être lue par beaucoup ; ils y apprendront que les français n'ont pas tous été des "veaux", bien au contraire"