Le prince Ahmed et la fée Pari-Banou
Livres
ISBN : 978-995-349-300-8
cab : 7201605
Année : 2007
Auteur : Antoine Galland
Editeur : ADONIS ADONI
Description : Un calife est captivé par les contes merveilleux que lui narre la babillarde Shéhérazade, au point qu'il se dit qu'il la fera bien mourir quand elle parviendra à la fin de son dernier conte. Mais, sans cesse, elle reprend ses récits ! En voici deux parmi cent et mille : en premier, celui de la princesse à marier Nourannahar que trois frères courtisent et qui sont envoyés au devant d'épreuves afin de se départager. Sortilèges, transports dans les airs abolissant le temps, villes grouillantes aux confins de la Perse et de la Chine... rencontres de mages et magiciens, voyage au centre de la Terre auprès de la fée Pari-Banou nous entraînent à leur suite ! C'est ensuite l'histoire de la princesse Gelnare dont le Palais est sous la mer, qui épouse un prince de la terre. Leur fils, Bader est bientôt aux prises avec des génies, des magiciennes et un Roi cruel dont il veut épouser la fille... Chacun s'ingéniant à entraver ou aider sa quête vers l'amour de sa bien-aimée ! Contes sans fin, toujours recommencés, mots qui coulent comme une source merveilleuse d'entre les lèvres de Shéhérazade...

Littérature et société en Asie centrale : nouvelles sources pour l'étude des relations entre culture et pouvoir du XVe siècle jusqu'à nos jours
Livres
ISBN : 978-2-8474-3112-4
cab : 7200477
Année :
Auteur : Gulnara Aitpaeva
Editeur :
Description : La littérature de ce que l’on a convenu d’appeler « l’Asie centrale » a été composée dans une grande variété de langages sur un vaste territoire qui inclut non seulement les cinq républiques de l’ex-Union soviétique (Turkménistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan), mais aussi l’Azerbaïdjan, l’Afghanistan, la Mongolie, le Tibet, le Népal, le Bhoutan, ainsi que certaines régions de la Russie et de la Chine (la région autonome ouïgoure du Xinjiang pour ne citer qu’elle). Inutile de dire que les œuvres produites dans ce vaste ensemble forment une somme considérable de matériaux, à la fois écrits et oraux, qui auraient peut-être requis davantage d’attention que celle que l’on leur a accordée jusqu’ici, au moins dans les recherches réalisées en Occident. Compte tenu du déficit de publications dans ce domaine, le fait que les Cahiers d’Asie centrale consacrent un numéro à ce sujet mérite toute notre attention. Mais ce volume est certainement plus qu’une contribution à l’étude de la littérature centrasiatique. En se concentrant sur les défis sociétaux tels qu’ils se reflètent dans la production littéraire, cet ouvrage aimerait bien entendu apporter des réponses, mais aussi des nouvelles formes de questionnements sur la façon dont les différentes sociétés et les populations de cette aire ont représenté leur propre cheminement historique. Avec la perspective d’étudier comment la littérature pouvait être utilisée telle une véritable source historiographique, et plus généralement avec l’intention d’évaluer le niveau d’intrication de la littérature avec la société qui la produit, les différents contributeurs ont consacré une attention particulière au problème des relations établies entre culture et pouvoir. A cet égard, la période historique ici considérée s’étend du XVe siècle jusqu’à nos jours. Elle commence avec la fin de l’époque médiévale, lorsque la Renaissance Timouride offre ses plus belles heures, et s’achève avec la situation de la littérature kirghize contemporaine, incluant dans l’intervalle l’époque pré-moderne envisagée du point de vue des écrits mystiques d’un poète du Turkestan oriental, ainsi que la période de la colonisation russe et l’ère soviétique qui lui succède directement.