Les Nourritures terrestres
Livres
ISBN : 978-2-07-036117-5
cab : 1023240000011
Année : 1972
Auteur : André Gide
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : Michel, jeune homme prometteur diplômé de l'Ecole des chartes, part au Maghreb avec Marcelline, la femme qu'il vient d'épouser sans réel amour. En Tunisie, Michel manque de mourir de la tuberculose. Il va développer durant sa convalescence un appétit de vivre qu'il n'aurait jamais envisagé, et dont les jeunes Tunisiens profitent plus que son épouse. De retour en France, ils s'installent en Normandie, où Michel va se repaître des vices des paysans. A Paris, il rencontre par hasard un ami, Ménalque, dont l'existence libre de toute contrainte sociale ou morale le fascine. Marcelline fait une fausse couche et semble dépérir. Michel décide de la faire voyager, en réalité plus pour satisfaire ses pulsions que pour la guérir. Alors que la maladie (elle a en effet contracté la tuberculose en soignant son mari) s'aggrave, Michel et Marcelline reviennent en Afrique du Nord. Le climat ne fait qu'empirer l'état de la malade, qui finit par mourir alors que son époux prend du bon temps avec un jeun délinquant.

Littérature et société en Asie centrale : nouvelles sources pour l'étude des relations entre culture et pouvoir du XVe siècle jusqu'à nos jours
Livres
ISBN : 978-2-8474-3112-4
cab : AFA00302
Année :
Auteur : Gulnara Aitpaeva
Editeur :
Description : La littérature de ce que l’on a convenu d’appeler « l’Asie centrale » a été composée dans une grande variété de langages sur un vaste territoire qui inclut non seulement les cinq républiques de l’ex-Union soviétique (Turkménistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan), mais aussi l’Azerbaïdjan, l’Afghanistan, la Mongolie, le Tibet, le Népal, le Bhoutan, ainsi que certaines régions de la Russie et de la Chine (la région autonome ouïgoure du Xinjiang pour ne citer qu’elle). Inutile de dire que les œuvres produites dans ce vaste ensemble forment une somme considérable de matériaux, à la fois écrits et oraux, qui auraient peut-être requis davantage d’attention que celle que l’on leur a accordée jusqu’ici, au moins dans les recherches réalisées en Occident. Compte tenu du déficit de publications dans ce domaine, le fait que les Cahiers d’Asie centrale consacrent un numéro à ce sujet mérite toute notre attention. Mais ce volume est certainement plus qu’une contribution à l’étude de la littérature centrasiatique. En se concentrant sur les défis sociétaux tels qu’ils se reflètent dans la production littéraire, cet ouvrage aimerait bien entendu apporter des réponses, mais aussi des nouvelles formes de questionnements sur la façon dont les différentes sociétés et les populations de cette aire ont représenté leur propre cheminement historique. Avec la perspective d’étudier comment la littérature pouvait être utilisée telle une véritable source historiographique, et plus généralement avec l’intention d’évaluer le niveau d’intrication de la littérature avec la société qui la produit, les différents contributeurs ont consacré une attention particulière au problème des relations établies entre culture et pouvoir. A cet égard, la période historique ici considérée s’étend du XVe siècle jusqu’à nos jours. Elle commence avec la fin de l’époque médiévale, lorsque la Renaissance Timouride offre ses plus belles heures, et s’achève avec la situation de la littérature kirghize contemporaine, incluant dans l’intervalle l’époque pré-moderne envisagée du point de vue des écrits mystiques d’un poète du Turkestan oriental, ainsi que la période de la colonisation russe et l’ère soviétique qui lui succède directement.