No et moi : roman
Livres
ISBN : 978-2-253-12480-1
cab : 1087330000015
Année :
Auteur : Delphine de Vigan
Editeur :
Description : Lou Bertignac a 13 ans. Enfant précoce et fantaisiste, elle rencontre un jour, à la gare d'Austerlitz, No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu'elle. Elle décide alors de sauver No, de lui donner un toit et une famille et se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Prix des Libraires 2008

Billie
Livres
ISBN : 978-2-8426-3790-3
cab : AFN0001010
Année : 2013
Auteur : Anna Gavalda
Editeur : LE DILETTANTE DILETANT
Description : Franck, il s'appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo (Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Allô Maillot 38-37 et tout ça) (si, si, ça existe') et moi, je m'appelle Billie parce que ma mère était folle de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She's just a girl etc.). Autant dire qu'on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu'on n'était pas programmés pour se fréquenter un jour' Non seulement Franck et Billie n'étaient pas programmés pour fredonner les mêmes refrains, mais en plus, ils avaient tout ce qu'il faut en magasin pour se farcir une bonne grosse vie de merde bien ficelée dans la misère ' misère physique, misère morale et misère intellectuelle. Vraiment tout. Et puis voilà qu'un beau jour (leur premier), ils se rencontrent. Ils se rencontrent grâce à la pièce "On ne badine pas avec l'amour" d'Alfred de Musset. Billie a été tirée au sort pour jouer Camille et Franck, Perdican. À un moment, dans cette scène qu'ils doivent apprendre par c'ur et déclamer devant les autres élèves de leur classe, Camille lance à Franck : "Lève la tête, Perdican'!" et à un autre, un peu plus loin, Perdican finit par avouer à Billie : "Que tu es belle, Camille, lorsque tes yeux s'animent'!" eh bien voilà, tout est là et tout est dit : ce livre ne raconte rien d'autre qu'une immense histoire d'amour entre deux vilains petits canards, lesquels, à force de s'obliger mutuellement à lever la tête et à se rappeler l'un l'autre qu'ils sont beaux, finissent par devenir de grands cygnes majestueux. En fait, on dirait du Cyrulnik, mais en moins raffiné. Là où Boris aurait employé les mots « gouffre » ou « résilience », Billie, quand elle est heureuse, lâche en ricanant : "Et tac. Encore niquée, la vie". Bah' À chacun, ses maux et sa façon de les écrire'