Les cinq tentations de La Fontaine : cinq conférences
Livres
ISBN : 978-2-253-93231-4
cab : 7200462
Année : 1995
Auteur : Jean Giraudoux
Editeur : LIBRAIRIE GENERALE FRANCAISE LIBRAIRI JENERAL FRANSAIS
Description : Dans ce portrait ironique et sympathique, à la faveur d'anecdotes et d'analyses savoureuses du comportement de La Fontaine, Jean Giraudoux nous donne du fabuliste le plus célèbre de notre littérature une image qui n'a rien d'académique. C'était un homme " ondoyant et divers ", distrait, malhabile à se conduire dans la vie mais habile à se contredire, grand amateur de sommeil et doté d'une insouciance qui frôlait l'inconscience. Ses cinq tentations le font apparaître sous ses aspects les plus attachants et aussi les plus surprenants. Comme l'écrit Jean Giraudoux, il n'était pas possible de raconter la vie de La Fontaine " autrement que comme une épopée de la simplicité et de la distraction. "

Geste : narrations
Livres
ISBN : 978-2-86744-201-8
cab : 000003708701
Année : 1991
Auteur : Michelle Grangaud
Editeur : POL
Description : « Après avoir fait trois recueils de poèmes anagrammatiques, j’ai voulu passer à la prose. Je n’avais aucune idée de ce qu’était la prose, j’avais envie seulement d’écrire sans avoir à compter les lettres sur mes doigts, des choses simples, du genre, l’été on peut traverser les rues même au feu vert. Pour tout programme, j’avais envie de remplir un agenda en fabriquant un texte pour chaque jour d’une année imaginaire. Dans la pratique, j’ai trouvé que c’était horriblement difficile. Sans le guide-ligne de l’anagramme, j’étais perdue, confrontée environ tous les trois mots à un problème qui me paraissait insoluble. J’avais perdu l’usage de la phrase. J’ai compris qu’il me fallait le réapprendre, et je me suis donné un exercice, comme de rééducation : faire des phrases descriptives de geste, à raison d’un geste par phrase et d’une phrase par geste, en poussant l’exercice le plus loin possible. » Elle oublie sa carte d’identité dans la photocopieuse du bureau de poste. Il bâille si fort qu’on a l’impression de voir un visage soudain dédoublé. Elle dit : peut-être, on pourrait aller ailleurs, l’été prochain, pour changer un peu. Il a fait un rêve brillant, euphorique : il la découpait en tous petits morceaux. La narration était admissible dans ce projet parce que ce geste au féminin signifie narration. Par ailleurs, ce double emploi va bien avec une des règles adjacentes que je m’étais fixées chemin faisant, qui est l’alternance du masculin et du féminin, sur le modèle des rimes de la prosodie classique. »