à la recherche du temps perdu n° 4
Sodome et Gomorrhe

Livres
ISBN : 978-2-07-038135-7
cab : AFN0000528
Année : 1989
Auteur : Marcel Proust
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : Marcel Proust est probablement le premier des grands écrivains qui ait franchi les portes de Sodome et Gomorrhe en flammes. Il songea d'ailleurs à donner le nom des deux cités bibliques à l'ensemble de son oeuvre - l'objet véritable de son étude n'est pas l'idéalisation d'une passion singulière ni l'explication philosophique de son mystère ni la psychologie amoureuse de ses desservants - psychologie qui obéit simplement aux lois générales de l'amour. C'est le portrait vivant, incarné par le plus hautain des seigneurs, de "l'homme traqué " par la société, en révolte latente contre elle, c'est la lutte de la nature contre la morale. Léon PIERRE-QUINT.

à la recherche du temps perdu n° 6
Albertine disparue

Livres
ISBN : 978-2-07-038233-0
cab : 1036970000015
Année : 1990
Auteur : Marcel Proust
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : « Mademoiselle Albertine est partie ! » Comme la souffrance va plus loin en psychologie que la psychologie ! Il y a un instant, en train de m'analyser, j'avais cru que cette séparation sans s'être revus était justement ce que je désirais, et comparant la médiocrité des plaisirs que me donnait Albertine à la richesse des désirs qu'elle me privait de réaliser, je m'étais trouvé subtil, j'avais conclu que je ne voulais plus la voir, que je ne l'aimais plus. Mais ces mots : « Mademoiselle Albertine est partie » venaient de produire dans mon cour une souffrance telle que je sentais que je ne pourrais pas y résister plus longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie.

Vol de nuit
Livres
ISBN : 978-2-07-039395-4
cab : 000003885901
Année : 1996
Auteur : Antoine de Saint-Exupéry
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : Quatrième de couverture - Ainsi les trois avions postaux de la Patagonie, du Chili et du Paraguay revenaient du sud, de l'ouest et du nord vers Buenos Aires. On y attendait leur chargement pour donner le départ, vers minuit, à l'avion d'Europe. Trois pilotes, chacun à l'arrière d'un capot lourd comme un chaland, perdus dans la nuit, méditaient leur vol, et, vers la ville immense, descendraient lentement de leur ciel d'orage ou de paix, comme d'étranges paysans descendent de leurs montagnes. Rivière, responsable du réseau entier, se promenait de long en large sur le terrain d'atterrissage de Buenos Aires. Il demeurait silencieux car, jusqu'à l'arrivée des trois avions, cette journée, pour lui, restait redoutable...