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<iframe height="200" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="Nouveau" src="https://new.mabib.fr/bibliotheque/java/kiosque?titre=Nouveau&style_liste=diaporama&nb_notices=20&only_img=1&aleatoire=0&tri=1&nb_analyse=50&op_hauteur_img=150&op_transition=fade&op_largeur_img=95&op_hauteur_boite=200&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=0&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=1&id_catalogue=5&id_panier=&profil_redirect=&boite=boite_de_la_division_gauche&id_module=7&profile_id=1&id_user=0&styles_reload=0&type_module=KIOSQUE&division=1&id_profil=1&vue=diaporama"> </iframe>Antoine Volodine est le principal pseudonyme d'un romancier français, né Jean Desvignes en 1950 à Chalon-sur-Saône. Il est lauréat de l'édition 2014 du prix Médicis pour son roman Terminus radieux.
De son véritable nom Jean Desvignes, Antoine Volodine est le fils de l'écrivaine Lucette Desvignes. Il serait né, selon les sources, en 1950 à Chalon-sur-Saône ou en 1949 à Lyon. Après des études de lettres, il enseigne le russe pendant quinze ans et se consacre à l'écriture et à la traduction à partir de 1987. Il rejoint le groupe Limite en 1986 et participe au recueil collectif Malgré le monde en 1987 ; puis il commence à publier des romans dans la collection « Présence du futur » des éditions Denoël, tout en déclarant que ses livres n’appartiennent pas au registre de la science-fiction. Il publiera ensuite aux éditions de Minuit, puis chez Gallimard et au Seuil.
Dès ses premiers livres, il construit avec constance un édifice romanesque à plusieurs voix qu'il nomme « post-exotisme ». Il se place délibérément à l'écart des courants littéraires contemporains et se réclame à la fois du réalisme magique et d'une littérature internationaliste, engagée, où se croisent l'onirisme et la politique. Les thèmes de ses ouvrages sont marqués par une réflexion sur l'histoire du XXe siècle, sur les génocides et l'échec des révolutions. Dans un décor souvent ruiniforme ou carcéral, les personnages sont des rescapés hantés par le passé, cherchant à fuir leur misère affective en inventant des univers féeriques ou des espaces parallèles. Profondément attiré par les cultures asiatiques, et en particulier par le chamanisme et le bouddhisme, Antoine Volodine met volontiers en scène des hommes et des femmes qui errent dans le monde d'après la mort, dans le Bardo tibétain du Bardo Thödol, ou voyagent de rêve en rêve, à la recherche de l'âme sœur ou d'un territoire utopique.
L’originalité des écrits d’Antoine Volodine a souvent conduit la critique à le présenter comme inclassable. La catégorie littéraire nouvelle dont il se réclame, le « post-exotisme », permet toutefois d’aborder son œuvre sans se perdre dans des systèmes de classifications intenables. Ce terme, qui à l’origine se voulait une simple marque d’indépendance, correspond bien aujourd’hui à un projet concret : donner à lire « une littérature étrangère écrite en français », « une littérature de l’ailleurs qui va vers l’ailleurs ».
Antoine Volodine a signé une quinzaine de livres et s’est présenté comme « porte-parole » du post-exotisme et de ses « divers » écrivains. En effet, à la fin des années 1990, d’autres signatures sont venues s’ajouter à celle d’Antoine Volodine. Plusieurs — parmi celles qui sont citées dans Le Post-exotisme en dix leçons, leçon onze, — ont publié des livres : Elli Kronauer et Manuela Draeger à l'École des Loisirs et, en , Lutz Bassmann aux éditions Verdier. Mais, à la façon de Fernando Pessoa, quoiqu'avec cette différence essentielle qu'est la collectivisation, absente du modèle lusitanien, il s'agit là d'une série d'hétéronymes, sous lesquels se cache un seul et même écrivain, d'abord connu sous le pseudonyme d'Antoine Volodine.
Volodine a également traduit du russe des œuvres des frères Strougatski, d'Alexandre Ikonnikov (Dernières nouvelles du bourbier et Lizka et ses hommes, éditions L'Olivier, respectivement en 2003 et 2004), de Victoria Tokareva, et de Maria Soudaïeva(Slogans, L’Olivier, 2004).
En 2022, il introduit une nouvelle signature avec Débrouille-toi avec ton violeur d'Infernus Iohannes (L'Olivier), première signature collective, qui rassemble ici Miaki Ono, Molly Hurricane et Maria Soudaieva. C'est sous cette signature collective que paraîtra l'ultime ouvrage du post-exotisme, Retour au goudron, composé de 343 brochures. Un extrait de cet ouvrage à paraître est publié la même année par la Marelle.
En 2024, il publie son dernier récit sous le nom d'Antoine Volodine, Vivre dans le feu (Seuil) et contribue sous ce même nom à un ouvrage collectif publié aux éditions La Fabrique, intitulé Contre la littérature politique, aux côtés de Nathalie Quintane, Tanguy Viel, Pierre Alferi, Leslie Kaplan et Louisa Yousfi.
Rituel du mépris a reçu le grand prix de l'Imaginaire en 1987. Des anges mineurs a reçu le prix du Livre Inter en 2000 et le prix Wepler en 1999. En 2008, il reçoit la bourse Jean Gattégno du Centre national du livre pour la rédaction de Macau, une fiction accompagnée de photographies signées Olivier Aubert, publiée en au Seuil.
En 2014, Terminus radieux reçoit le prix de la Page 111 et le prix Medicis. En 2017, il est lauréat pensionnaire à la Villa Kujoyama à Kyoto.
Signées Antoine Volodine :
Signées Elli Kronauer :
Signées Manuela Draeger :
Signées Lutz Bassmann :
Signée Infernus Iohannes :
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Source : Article Antoine Volodine de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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