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AccueilClaude Aveline

Claude Aveline

 
Claude Aveline. Source: Wikipedia

Claude Aveline, né Eugène Avtsine dans le 5e arrondissement de Paris le et mort dans le 15e arrondissement de Paris le , est un écrivain, poète et résistant français.

Biographie

Enfance et adolescence, 1901-1918

Dans Moi par un Autre, chronique d'une enfance et d'une adolescence dans les XX premières années de ce siècle, daté de 1981 et publié en 1988, Claude Aveline retrace les premières étapes de son itinéraire. Il naît sous le nom d'Eugène Avtsine le 19 juillet 1901 à Paris au 12 bis de l'avenue des Gobelins. Ses parents sont tous deux juifs russes.

Ses parents

Son père Georges (Guerchon), fils d'Isaac Avtsine et de Marie Iavitz, est né en 1865 à Nijni Novgorod, ou selon une autre tradition familiale à Ielets, gouvernement d'Orel. Sa mère Cécile (Tcherna) Tchernomordik, qui a huit frères et sœurs, tous chirurgiens, médecins ou pharmaciens, est également née en 1865, au centre de la Russie d'Europe à Vitebsk (actuellement en Biélorussie). Ils se marient en novembre 1889 à Vitebsk. Georges Avtsine est alors commis de banque à Liepāja, sur les rives de la Mer Baltique (actuellement en Lettonie), que la ségrégation raciale lui interdit d'habiter. En 1891 ils quittent à vingt-et-un ans, avec Albert, cadet de Georges, l'Empire russe dont ils ont horreur pour la France.

Installés à Paris d'abord au 103 rue Saint-Antoine dans le 4e arrondissement de Paris, Georges Avstine, chétif et bossu, atteint du mal de Pott dans sa jeunesse, sans diplôme mais ayant appris le français, ouvre avec sa femme Cécile un modeste restaurant rue François-Miron, puis en 1893 au 5 rue Suger, où ils cuisinent des repas et les servent à des étudiants russes et français. Vers 1895, l'un d'eux conduit Georges Avstine chez Arsène d'Arsonval qui lui suggère d'ouvrir un atelier pour y fabriquer des isolants en mica. La famille Avstine qui demeure alors 9 rue Bosio dans le quartier d'Auteuil, s'installe en 1897 12 avenue des Gobelins et ouvre un atelier dans la cour. En avril 1902 elle déménage à Bourg-la-Reine, 12 rue des Blagis, où elle demeure jusqu'en septembre 1904 Elle obtient en août 1905 la nationalité française.

Son enfance

En 1907 Eugène Avtsine, enfant unique, entre au lycée Henri-IV. L'atelier des Gobelins devenu insuffisant, son père loue un local rue du Départ, puis ouvre une usine à Porchefontaine dans une ancienne imprimerie et, la famille s’installant en juillet 1908 pour sept ans au Chesnay 19 rue de Béthune (aujourd'hui rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny) à quelques kilomètres de Versailles, Eugène Avtsine poursuit ses études au lycée Hoche. Il reçoit une éducation parentale marquée par une farouche libre-pensée et l’amour de la littérature. Son père, abonné des Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy, et qui admire Georges Clemenceau pour son action dans l’Affaire Dreyfus, lui donne à lire Jean-Pierre, hebdomadaire pour enfants d'orientation socialiste, fondé à l'instigation de Robert Debré, auquel collaborent notamment Romain Rolland et Jules Renard. En 1913 son oncle, représentant de la maison Avtsine & Cie, lui ayant appris lors de vacances en Angleterre qu'il est juif, il est heurté par cette façon de l'enfermer, lui et sa famille, dans une religion qu'ils ne pratiquent pas. Dans sa « vue a-religieuse », il se déclarera par la suite agnostique et antiraciste absolu mais précisera : « C'est l'imbécile qui remplace Dieu par rien. L'incroyant le remplace par le mystère. ». À treize ans il rédige le premier catalogue de sa bibliothèque.

Pendant la Première Guerre mondiale son père, qu'un mal de Pott a laissé infirme depuis son adolescence, poursuit ses activités. Eugène Avtsine est durant l'été 1915 liftier puis aide-infirmier volontaire à l'Hôtel Royal devenu hôpital temporaire n°28 à Dinard, ce qui lui fait désirer d'être médecin. Puis, la famille déménageant au 9 rue Benjamin-Godard à Passy, il entre en 3ème au lycée Janson-de-Sailly et fait la connaissance de Maurice Schumann (qui sera le porte-parole de la France libre et dont il reconnaîtra en 1940 la voix sur Radio Londres). En mars 1917 la famille se réjouit de l'abdication du tsar Nicolas II et de la fin d'un régime qu'elle avait fui. De 1916 à 1919 Eugène Avtsine lit l'ensemble de l'œuvre jusqu'alors publiée d'Anatole France dont son père lui a offert une vingtaine de livres mais sa santé se détériore et il doit abandonner ses études. Les reprenant, il n’ira pas au bout et, souffrant de tuberculose, séjourne en 1918 et 1919 au Cannet près de Cannes avec sa mère. C’est là qu’il commence à écrire et adopte, sur la suggestion d'une jeune fille normande, le pseudonyme de Claude Aveline qui deviendra à l'état civil son nom en 1951 et son prénom en 1956.

Premières publications; Claude Aveline éditeur, 1919-1931

1919 voit paraître ses premiers écrits dans deux revues, Vita et Les Feuilles libres. Un ami, le peintre Robert Le Veneur (Robert-Auguste Jaeger), le présente le 1er décembre, à l'âge de dix-huit ans, à Saint-Cloud chez le docteur Paul-Louis Couchoud, au célèbre écrivain Anatole France, alors âgé de soixante-quinze ans, qui l'accueille avec une « attention paternelle » dans son intimité jusqu'à sa mort en 1924. Claude Aveline ne cessera de servir l’œuvre et la mémoire d'Anatole France, notamment par la célébration de son centenaire en 1944 à travers le monde comme un symbole de la Libération, et en réunissant ses articles politiques et sociaux (Trente ans de vie sociale, 4 volumes). En 1920 une rechute conduit de janvier à avril Claude Aveline au sanatorium de Leysin. À son retour à Paris, coupé de ses études, il devient en mai le secrétaire d’un érudit, fondateur de la première collection pour bibliophiles modestes, Adolphe van Bever, chez qui il rencontre notamment André Gide et Georges Duhamel. Faisant ainsi pendant dix-huit mois son apprentissage d'éditeur d’art et décidant de l’être à son tour. Il répond à l'invitation qui lui est faite d’écrire la Merveilleuse Légende du Bouddha, laquelle, à la suite d'un procès pour malversations, ne paraîtra qu'en 1928.

Exempté provisoirement en 1921 puis défintivement en 1923 de service national, Aveline peut mettre en route, avec l'aide d'Antoine Bourdelle, Georges Duhamel et André Gide, les premiers volumes qui paraissent en 1922 chez « Claude Aveline éditeur » et lui vaudront d'être appelé, à vingt-et-un ans, « le plus jeune éditeur du monde ». En huit ans il édite ainsi une cinquantaine d'ouvrages, notamment, dans sa « Collection philosophique », dix volumes de Saint-Évremond, Voltaire, Diderot, Renan, Anatole France, Remy de Gourmont, Maeterlinck, André Gide, Valéry,[Georges Duhamel. Vingt Cahiers de Paris proposent des inédits de vingt auteurs français. La collection La Musique moderne comptera six volumes, dont les premiers ouvrages sur Arthur Honegger, le Jazz, Pelléas et Mélisande et des études critiques sur Darius Milhaud d'André Suarès, sur Igor Stravinsky de Boris de Schlœzer. Aveline édite également une traduction de William Blake par André Gide.

Au printemps 1922 Aveline séjourne à La Charité-sur-Loire auprès de la famille de sa fiancée à qui il dédie un conte, Histoire étonnante, morale et véridique de deux frères marchands en la ville de Valmort. Il fait imprimer l'ouvrage par la librairie Albert Delayance qui lui commande l'année suivante une « petite histoire » de La Charité. LE 10 mars 1923, quelques mois avant la mort de son père, Claude Aveline épouse Hélène Bernot, d'origine charentaise. Ils habitent 63 avenue Bosquet et divorcent en 1925. En 1923 et 1924 Aveline publie parallèlement, ne s'éditant jamais lui-même, ses premiers contes ou apologues (Molène, inspiré de Crainquebille, L'Homme de Phalère, L’Eau ruisselle de toute part), aux éditions Les Humbles de tendance libertaire, qui seront réunis en 1935.

Après un nouvel accident de santé, une infection généralisée, Aveline retourne en 1925 à Leysin pour sa convalescence et pour y travailler à un roman inspiré de son premier séjour, Madame Maillart, première partie d'une trilogie, La Vie de Philippe Denis. Il y rencontre une jeune roumaine, Creatza A., immobilisée depuis plusieurs années, la conduit à Font-Romeu et à partir de 1926 s'installe pendant quatre ans avec elle tandis qu'elle réapprend à marcher, puis ils gagnent Bandol. Elle deviendra sa deuxième épouse. À la même clinique de Font-Romeu Aveline remarque un jeune malade, le cinéaste Jean Vigo qui y soigne sa tuberculose et qu'il soutiendra jusqu'à sa mort en 1934 à 29 ans. Après le décès de la femme de celui-ci, Lydu Lozinska, en 1939 il deviendra le tuteur de leur fille Luce Vigo (née en 1931) et fondera en 1951 le prix Jean-Vigo dont il présidera le jury durant vingt-cinq ans. Durant ce séjour à Font-Romeu il écrit Le Point du jour et en 1928 Routes de la Catalogne ou Le Livre de l'amitié, journal de bord d'un voyage en automobile qui paraîtra, illustré par Berthold Mahn, en 1932.

Claude Aveline est très proche à partir de 1922 de l'écrivain et poète Philéas Lebesgue (1869-1958), également publié par Les Humbles. Tous deux rédacteurs au Mercure de France, van Bever et Lebesgue se retrouvent à Paris et entrent en relation avec l'éditeur André Delpeuch. Aveline, en compagnie de sa première épouse, vient voir Lebesgue sur son lieu de travail à La Neuville-Vault dans l'Oise en . Philéas Lebesgue traduit du portugais Le Roman d'Amadis de Gaule (reconstitution du roman portugais du XIIIe siècle par Affonso Lopes Vieira) et c'est Claude Aveline qui édite sa traduction en 1924 (222 p.). Claude Aveline et Philéas Lebesgue échangent une importante correspondance de 1922 à 1938. En 1925 dans le rapide Paris-Bordeaux il doit « un salut des plus aléatoires » à l'intervention de son ami médecin Jean Magne qui, d'une piqûre, relève son cœur d'une brutale chute de tension. La même année il édite Les Ouvrages de Georges Duhamel, essai de bibliographie pour lequel il a chaque matin travaillé avec le romancier. En 1926 André Delpeuch édite Les Muses mêlées d'Aveline qui rassemble des témoignages et des réflexions sur ses proches, Antoine Bourdelle, Jean de Saint-Prix, Steinlen et Anatole France.

Engagements littéraire et politique, 1932-1938

L'accueil fait à ses premiers romans, Le Point du jour publié en 1928 et Madame Maillart en 1930 à son retour à Paris, amène en 1932 l'éditeur à fermer boutique au profit de ses propres ouvrages et de son goût pour la critique cinématographique. Alors qu'on attend de lui le tome II de sa Trilogie, La Vie de Philippe Denis, Claude Aveline écrit en trois mois à partir de juillet 1931, passant quarante-huit heures à la préfecture de police puis à l'institut médico-légal, un roman policier à la préface péremptoire (« Il n'y a pas de mauvais genres, il n'y a que de mauvais écrivains »), La Double Mort de Frédéric Belot, qui donne au genre policier « ses lettres de noblesse » (Boileau-Narcejac). Il achève simultanément en octobre ses Routes de la Catalogne et Trois histoires de la nuit. En février 1932, envoyé en mission dans les établissements d'Égypte par le ministère de l'Instruction publique pour une tournée de conbférences, Aveline écrit, après un voyage d'un mois et demi qui le conduit jusqu'au Soudan, La Promenade égyptienne, publiée en 1934.

Passionné de cinéma, Claude Aveline devint critique à la Revue hebdomadaire (1932-1933), à la demande de son ami Pierre Bost qui y tient la rubrique des spectacles, puis à la Revue bleue (1934-1937), et à Commune, revue de l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (1937-1939).

De 1933 à 1939, dans des années d'agitations politiques et sociales, Aveline prend part au mouvement antifasciste à travers des conférences et articles, notamment sous l'égide du Mouvement Amsterdam-Pleyel d'Henri Barbusse et Romain Rolland, qui seront rassemblées en 1945 dans Les Devoirs de l'esprit. Sans adhérer à aucun parti quoique « compagnon de route » du Parti communiste français, il assiste en juin 1935, avec Marcel Willard, Éliane Brault et Germaine Picard-Moch, au début du procès des mineurs des Asturies à Oviedo. Après leur expulsion dès la fin du premier jour, Aveline publie une Lettre à M. le Gouverneur des Asturies qui paraît dans la revue Commune en juillet. Le , Aveline participe à la grande manifestation à Paris des partisans du Front populaire aux côtés d'Élie Faure, Paul Vaillant-Couturier, Charles Vildrac, Léo Lagrange, Jean Cassou, Clara et André Malraux. Membre du comité de rédaction du périodique Ciné-Liberté, il présente en avril 1937 à la Maison de la Mutualité le film Espagne 1936, dirigé par Luis Buñuel. Il participe la même année à la constitution des Maisons de la Culture et intervient dans de nombreux meetings et réunions, notamment au IIe congrès international de l’Association des Écrivains pour la Défense de la Culture, prononçant des discours à Valence, en pleine guerre civile, le et le à Paris (discours intégrés Les Devoirs de l'esprit, 1945). Membre du comité exécutif des PEN Clubs, il assiste notamment au congrès de Dubrovnik en 1934 et à celui de Prague en 1938 dans les mois qui précédèrent les accords de Munich.

Après avoir écrit, sur l'instigation de Roland Dorgelès un nouveau roman policier, Voiture 7 place 15, Claude Aveline publie en 1936 un nouveau roman Le Prisonnier, paru d'abord dans Vendredi, dont on a pu soutenir qu'Albert Camus s'était inspiré pour son premier roman L'Étranger, puis songe à un autre policier : « L'ennui c'est que j'avais tué mon policier du premier coup, et même deux fois, je n'avais pas prévu qu'il aurait à reprendre du service. Heureusement, je ne l'avais pas fait mourir trop jeune. Par la suite, j'ai donc raconté des aventures arrivées avant 1932 ».

La Résistance, 1939-1944

En 1939, Claude Aveline, mobilisé à sa demande comme ambulancier, est affecté durant deux mois au train des équipages à Versailles où il s'attache à Nicolas Grésy, qui deviendra son fils adoptif (disparu en 1977). Réformé définitivement en février 1940 après une congestion pulmonaire, il fonde dès le mois d'août avec Jean Cassou et Marcel Abraham, « déchus » de leurs fonctions publiques par le régime de Vichy, un petit groupe d'une dizaine d'amis qui se réunit chaque semaine chez les frères Émile-Paul, rue de l'Abbaye, sous couvert d’une association littéraire, « Les Amis d’Alain Fournier ». Ils rédigent et distribuent des tracts signés « Les Français libres de France » en écho aux « Français libres de Londres » afin, particulièrement, de dénoncer la trahison du maréchal Pétain et le gouvernement de Vichy. Par l'intermédiaire d'Agnès Humbert le groupe entre bientôt en relations avec le « réseau du musée de l'Homme », organisé par Boris Vildé et Anatole Lewitsky qui rédige un premier bulletin en décembre 1940. Un agent français de la Gestapo va démanteler le réseau : plus de cent arrestations au cours de 1941, dix condamnations à mort et sept exécutions en 1942. Il écrit L'Abonné de la ligne U, deuxième roman de sa suite policière.

Sur la fin de 1940, après l'arrestation de plusieurs des membres du Réseau du musée de l'Homme, Aveline quitte Paris pour La Charité-sur-Loire qui se situe à quelques kilomètres de la ligne de démarcation. Albert Delayance lui confectionne des faux papiers et un certificat de travail comme représentant de sa maison. Le 1er mars 1941 il part pour retrouver à Lyon, en zone libre, Louis Martin-Chauffier. Installés à Collonges-au-Mont-d'Or, leur maison, où se trouve aussi Luce Vigo, deviendra l'un des principaux lieux de rencontre de cette zone. Contacté par François de Menthon, Aveline assiste à Lyon aux réunions hebdomadaires chez Rémy Roure d’où sort le mouvement Combat. Simone Martin-Chauffier évoquera son rôle dans ses mémoires À bientôt quand même (Calman Lévy, 1976). Claude Aveline s'emploie à mettre en contact des mouvements clandestins de plus en plus nombreux. Réfugié à Chalamont dans l'Ain, chez le pharmacien qui le présente comme un cousin malade, il entre en clandestinité sous le nom de Louis-Marie Martin grâce à un livret militaire périmé de Martin-Chauffier. Il écrit alors Le Jet d'eau, troisième roman de sa suite policière, dont le manuscrit, signé Simon Duval et présenté à la censure par les frères Émile-Paul, sera interdit d'édition, et Le Temps mort, commencé en décembre 1943 à Saint-Rambert-l'Île-Barbe, alors qu'il est accueilli par les parents du peintre Jean Couty, et terminé peu après à Chalamont.

En avril 1944 il échappe par miracle à une arrestation par la Gestapo et rejoint Arras où séjourne son fils, directeur du Comité de gestion laitier du Pas-de-Calais, qui est en liaison avec les Anglais. La même année est publié, sous le pseudonyme de « Minervois », Le Temps mort aux Éditions de minuit fondées clandestinement par son ami le dessinateur Jean Bruller, qui sera connu sous son nom de plume Vercors, l'auteur du Silence de la mer. Aveline avait déjà publié en 1937 un conte, Baba Diène et Morceau-de-Sucre dont Jean Bruller avait réalisé les dessins.

Retour à la littérature, 1945-1979

Claude Aveline reprend ses activités à La Libération et prononce des conférences dans toute l’Afrique-Occidentale française (AOF) en 1946 pour l’Alliance française à l'occasion de la réouverture de ses centres, puis au Proche-Orient. Président par intérim de la Société Anatole France, dans l’espoir du retour de Jacques Lion déporté à Auschwitz mais qui n'en reviendra pas, il organise la célébration du centenaire d’Anatole France. Devenu en 1946 président de la Société il participe en 1947 à l'inauguration du quai Anatole-France.

En 1949 est publié par Émile-Paul le premier (250 pages) des quatre tomes de Trente ans de vie sociale dans lequel Aveline a rassemblé, avec une introduction générale de LXXIII pages, les textes épars, articles, conférences, d'Anatole France pour les années 1897-1904. En 1937 le petit-fils d’Anatole France, Lucien Psichari, lui avait demandé d’établir un recueil complémentaire à celui des Temps meilleurs composé de quarante-six discours ou allocutions prononcés par France entre novembre 1899 et février 1906 et publié par Édouard Pelletan en 1906. Claude Aveline pensait reprendre cette édition et la prolonger jusqu’en 1924 mais, découvrant à la Bibliothèque nationale des textes antérieurs à 1898, notamment sur l'affaire Dreyfus, il décide d'en présenter l'intégralité. De 1937 à 1939 il y travaille « 8 à 10 heures par jour », dépouillant des centaines de journaux et périodiques sans parvenir à dépasser l'année 1908. Reprenant l'entreprise après la guerre, il accompagne chacun des textes de France, y compris les pétitions qu'il avait signées, de présentations analysant les circonstances politiques et sociales de leur écriture, de commentaires et de renvois aux autres textes auxquels il est lié. Les trois tomes suivants, concernant les années 1905-1908, 1909-1914 et 1915-1924 , seront publiés en 1953, 1964 et 1973.

En 1948, Aveline est l'un des premiers titistes après l'excommunication stalinienne et séjourne deux ans plus tard en Yougoslavie. Membre du Comité national des écrivains dès 1944, il en démissionne en 1953. Après de graves accidents de santé (énucléation de l’œil droit), il abandonne la présidence active de la société Anatole France dont il est nommé président d'honneur.

Le Parti communiste français est alors indisposé par la préparation de La Voix libre, cosigné par les résistants Vercors (écrivain), Jean Cassou, et Louis Martin-Chauffier, qui ne peut paraître qu’en 1951, car il accuse ce parti de vouloir museler ses « compagnons de route » du monde intellectuel. Claude Aveline venait de prendre la tête de la commission internationale contre le régime concentrationnaire (CICRC), constituée à Bruxelles en octobre 1950 avec également les résistants Germaine Tillion et Louis Martin-Chauffier, autre contributeur au recueil par le chapitre « Le faux dilemme » au moment où cette commission demande à Moscou une enquête sur les camps de dissidents. Ayant adhéré aux « Combattants de la Liberté » en mars 1948, il signe en 1952 l’appel pour la défense des Libertés après l’arrestation de Jacques Duclos à la suite de la manifestation contre le général Ridgway mais démissionne en 1953 du Comité national des écrivains auquel il appartenait depuis la Libération, après l'affaire du complot des blouses blanches. En novembre 1956 Aveline, Jean Cassou et des ex-communistes adresseront une pétition à Tito (Le Monde, 6 novembre) lui demandant d’intervenir auprès des Soviétiques en faveur de l’indépendance d’une Hongrie socialiste.

Claude Aveline reçoit en 1952 le grand prix de littérature de la SGDL pour l’ensemble de son œuvre. Il est membre du Conseil exécutif de la Société européenne de culture, fondée à Venise en 1950 par Umberto Campagnolo, qui, en pleine guerre froide, a pour but d'instaurer le dialogue entre les peuples. Les deux derniers tomes de sa Trilogie, Les Amours et les haines et Philippe, paraissent en 1952 et 1955. Il se tourne alors vers l'art radiophonique (Le bestiaire inattendu et C'est vrai, mais il ne faut pas le croire qui lui vaut en 1955 le prix Italia). Pendant les vingt années suivantes, il poursuit ses expériences dans tous les genres que peut proposer le micro. En 1957 il célèbre à la radio le cent-cinquantième anniversaire de la naissance d'Aloysius Bertrand. En 1976 la Société des auteurs et compositeurs dramatiques lui décerne son prix de la Radio. En 1957 il publie Les Mots de la fin, 750 paroles de mourants célèbres, dont 150 ont fait l'objet de chapitres lus d'abord sur les ondes par l'auteur.

À partir de 1956, Claude Aveline demande à ses amis peintres de dessiner ou peindre le Portrait de l'Oiseau-Qui-N'Existe-Pas, poème qu'il a écrit en 1950, traduit par la suite en 55 langues (repris dans De). À travers ses 108 portraits par des artistes aussi différents qu'Henri-Georges Adam, Atlan, Bertholle, Bissière, Chastel, Devoucoux, Gischia, Prassinos, Music, Singier, Vieira da Silva ou Jacques Villon, l'ensemble constitue, sur un seul thème autour duquel se réunissent figuratifs et surréalistes, non figuratifs et abstraits, une anthologie unique de la peinture des années 1950-60. En 1963 Aveline en fait don au Musée national d'Art moderne de Paris où elle est exposée, avant de rejoindre le Centre Pompidou qui la présente à nouveau en 1978 (près de vingt ans plus tard un second ensemble comptera 86 portraits, représentatifs des années 1970-80). En 1964 Claude Aveline se remarie aux Angles avec Jeanne Barusseau (divorcée en Vercors en 1948).

En 1968 Claude Aveline, qui habite à Paris dans les années 40 au 31 rue de Verneuil, dans les années 50 au 19 rue Servandoni puis jusqu'à sa mort au 12 rue Théophraste Renaudot, acquiert une petite maison, Ty Guennic, à l'Île-aux-Moines où il vient régulièrement depuis 1934. L'Œil-de-chat, dernier de ses policiers, apparaît en 1970 comme le plus « classique » de sa Suite policière. En un long poème, Monologue pour un disparu, Aveline évoque en 1973 son ami intime Jacques Lion, assassiné à Auschwitz. La même année Le Haut Mal des créateurs se veut une « méditation polémique » sur l'évolution des lettres et des arts dans les années 1960. Au cours d'une tournée dé conférences en octobre et novembre 1960 au Canada, la traversée des Rocheuses en train lui procure une vision fantastique qui l'obsédera durant quinze ans avant de devenir Hoffmann Canada, une pièce radiophonique en 1969, puis en 1977 son dernier roman. À partir de 1974 Claude Aveline, victime d'une chute dans un autobus et immobilisé dans un corset de plâtre, entreprend de confier, sous la forme d'un dialogue, les souvenirs de son enfance, de son adolescence et des fragments de sa vie d'adulte à un magnétophone. La transcription qu'il en rédige. Moi par un autre paraît en 1980.

En 1978, Claude Aveline constitue un fonds à la bibliothèque de Versailles qui rassemblera ses ouvrages, ses manuscrits, ses livres dédicacés, sa correspondance, la dizaine de milliers de volumes de sa bibliothèque et son buste réalisé par Zadkine, dernière œuvre du sculpteur (« Je suis le dernier Zadkine », constatait-il douloureusement dans un hommage écrit après sa disparition en 1967). Il est membre du comité d'honneur de la Maison internationale des poètes et des écrivains à Saint-Malo

Dernières années, 1980-1992

Dans les années 1980, alors qu'une trentaine de ses livres sont édités ou réédités, notamment les policiers dans des collections de poche et en 1987 l'ensemble de sa Suite policière, Claude Aveline termine une « biographie imaginaire », Trésors de la Connivence. La vie et l'œuvre du Pr Lembourg, ajoute aux réflexions d'Avec toi-même et cœtera les remarques De fil en aiguille aux Apprêts de l'Après, publie un ultime hommage à son maître, Anatole France le Vivant, poursuit ses mémoires et reçoit le prix international de la Société européenne de Culture (1986). Dans Itinéraire avelinien il commente en 1987 les dates et les faits qui ont marqué ses 86 ans.

À partir de 1968, Aveline pratique ce qu'il nomme la « peinture au feutre » (stylo-feutre) et réalise des centaines de dessins qui seront exposés à Paris en 1972, Bruxelles, Ljubljana, Zagreb ou Belgrade. « Je me plais au jeu des lignes comme je me plais au jeu des mots », dit-il, alors qu'il les mêle en faisant dialoguer l'image et le titre, souvent humoristique, qu'il lui donne, véritable « petit poème en soi ». Une rétrospective en est présentée en 1991, à quelques mois de sa disparition, au musée Bourdelle à Paris (préface de Rhodia Dufet-Bourdelle, textes de Jean Cassou, Claude Aveline et Michel-Georges Bernard).

Distinctions honorifiques

  • Officier de la Légion d'honneur[Quand ?]
  • Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres
  • Médaille de la Résistance française, avec rosette (décret du 25 avril 1946)

Œuvres

Édités entre 1922 et 1992, et souvent réédités, les ouvrages de Claude Aveline dépassent la centaine de titres dans les genres les plus divers : poèmes, romans, contes et nouvelles, recueils d'aphorismes et essais, témoignages sur la Résistance, écrits autobiographiques et récits de voyage, préfaces et réflexions sur peintres et sculpteurs, théâtre, créations et adaptations pour la radio et la télévision.

Trois sources ont ici été utilisées, Les Ouvrages de Claude Aveline de Florentin Mouret (1961), la bibliographie qui suit la version définitive des poèmes de Io Hymen (1980) et le catalogue des publications de Claude Aveline disponibles à la Bibliothèque nationale de France. Deux bibliographies concernent plus particulièrement, l'une, de Giuditta I. Rosowsky, les « écrits franciens » de Claude Aveline (1970), l'autre, de Jacques Baudon, sa « suite policière » (1987).

Sont indiquées entre parenthèses les dates d'écriture des œuvres selon les indications de l'auteur.

À l'occasion de la réimpression de l'un de ses ouvrages Claude Aveline mentionne « édition corrigée » quand il en a relu et modifié le texte. C'est pour lui non seulement un droit mais un devoir, « après examen critique, réflexion, étude et mise au point », de « s'en trouver plus satisfait, moins mécontent ». Soucieux de ne pas récrire le livre, il compare plutôt ce travail sur l'écriture à celui du jardinier « dans le temps où il arrache les mauvaises herbes, tond la pelouse, taille les bois » ou « enlève une feuille jaunie proche d'une rose ». Lorsqu'il est conscient pour certains ouvrages de ne pouvoir aller plus loin dans la correction de ce qu'il juge des « imperfections » ou des « vieilles erreurs », Claude Aveline indique qu'il s'agit d'une « version définitive », épithète qui pour lui « témoigne de moins d'orgueil que de résignation ».

Poèmes

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Songes ornés, poèmes en prose, (mai-), Paris, aux dépens d'un amateur, 1925, 30 pages.
  • Io Hymen, suivi de Chants funèbres (1923-1924), portrait de l'auteur par Julien Green, Paris, François Bernouard, 40 pages, 1035 exemplaires ; version définitive suivie de Un travail de jardinier : les versions définitives de Claude Aveline et d'une bibliographie complète par Michel-Georges Bernard, autocroquis de l'auteur en couverture, Sigean, Éditions de l'Orycte, 1980, 250 exemplaires hors commerce.
  • Portrait de l'Oiseau-Qui-N'Existe-Pas et autres poèmes, Genève, Club du Poème, — 18 lithographies originales d'Ossip Zadkine.
  • De, suivi de Trente et une formes de l'attente, proses, Paris, José Corti, , édition collective corrigée, 88 pages.
  • De Venise, suite inédite de Claude Aveline, dans Comprendre, n° 29-30, Venise, Société européenne de culture, 1967, p. 29-30, tiré à part, 5 pages [8 poèmes].
  • Monologue pour un disparu (1968-1973) (ill. de l'auteur) (Jacques Lyon, déporté à Auschwitz), Paris, Éditions Saint-Germain-des-Prés, , 44 pages.
  • Papiers (ill. d'Arthur Rennert), Lainsecq, Arthur Rennert, .
  • Litanies sur la disparition des dieux (août 1974), Sigean, Éditions de l'Orycte, — couverture et dessin de l'auteur — hors commerce.

Romans

La Quadrature du Sort

  • Le Point du jour (1920-1927), Paris, éditions Émile-Paul Frères, 1928, 232 pages; édition corrigée, Monaco, Jaspard, 1946, 223 pages; version définitive, Paris, Mercure de France, 1960 ; Paris, Pierre Bordas et Fils, 1989, 212 pages. Traductions en russe (1937), suédois (1947), danois, anglais (1950), serbo-croate (1953), slovène (1956).
  • Le Prisonnier (1934-1935), Paris, éditions Émile-Paul frères, 1936 et, version corrigée, 1946, 299 pages ; Paris, Del Duca, 1959 ; Paris, Cercle du bibliophile et Le Club de la femme, 1969, 253 pages (précédé d'un entretien avec Claude Aveline) ; version définitive, Paris, Mercure de France, 1971, 257 pages.
  • Le Poids du feu (1957-1958), Paris, Del Duca, 1959, 245 pages ; Paris, Cercle du bibliophile, 1963 (précédé d'un entretien avec Claude Aveline), 253 pages ; Paris, Le Livre de poche n° 3855, 1974, 248 pages.
  • Hoffmann Canada (1966-1977), Paris, Buchet-Chastel, 1977, 148 pages.

La Vie de Philippe Denis

  • La Vie de Philippe Denis, Madame Maillart (1928-1930), Paris, Émile-Paul frères, 1930, 300 pages.
  • La Vie de Philippe Denis, La Fin de Madame Maillart (1928-1930), Paris, Émile-Paul frères, 1930, 244 pages; nouvelle édition complète en un volume sous le titre La vie de Philippe Denis. Madame Maillart et la Fin de Madame Maillart, édition corrigée, Émile-Paul frères, 1949, 338 pages.
  • La Vie de Philippe Denis, Les Amours et les haines (1933-1937 et 1949-1951), Domat, 1952, 391 pages.
  • Philippe (1952-1954), Domat, 1955, 272 pages.
  • Édition complète en un volume, Paris, Del Duca, 1963.

Suite policière

  • La Double mort de Frédéric Belot (1931-1932), Paris, Grasset, 1932, 256 pages (avec une préface Au lecteur) ; édition corrigée suivie de Double note sur le roman policier', Paris, Émile-Paul, 1947, 279 pages ; version définitive, Paris, Club des jeunes Amis du Livre, 1962, 231 pages ; Paris, Mercure de France, 1962, 231 pages, et 1966 ; suivi de Voiture 7 place 15, Club du livre policier, OPTA, 1963 ; Rombaldi - Club de la femme, 1966, 251 pages (avec un dialogue préliminaire) ; Paris, Cercle du bibliophile, 1967, 251 pages et 1971 (avec une préface de Gilbert Sigaux) ; Rombaldi - Nouveau Club de la femme, 1971 ; Paris, 10-18 n° 1655, 1984, 287 pages ; éditions scolaires canadienne (1958) et anglaise (1961).
  • Voiture 7 place 15, précédé d'un Discours de l'auteur à lui-même et suivi de La nuit de Piétremont, Paris, Émile-Paul, 1937, 238 pages. Réédition sans le Discours ni La nuit), 1947 ; Paris, Club du livre policier, 1963 ; version définitive, Paris, Mercure de France, 1970, 139 pages ; Voiture 7 place 15' suivi de Le Jet d'eau, Paris, 10-18 n° 1653, 1984, 286 pages ; éditions scolaires hollandaise (1938), américaine (1940), anglaise (1945), suédoise (1963).
  • L'Abonné de la ligne U (1940-1941), Paris, Émile-Paul, 1947, 446 pages ; suivi de Voiture 7 place 15, Paris, Club du livre policier, 1963 ; version définitive, Paris, Mercure de France, 1964, 400 pages ; Paris, Livre de poche n° 2678, 1969, 467 pages ; Genève, collection Les grands maîtres du roman policier n° 12, éditions de Cremille, 1973, deux tomes, 247 et 259 pages ; Paris, Folio n° 312, Gallimard, 1973, 470 pages ; Paris-Bruxelles, Tusitala, 2025, 424 pages. Traduction, éditions Odéon, Prague, 1968 (172.000 exemplaires)
  • Le Jet d'eau, précédé de Voiture 7 place 15 (1944-1945), Paris, Émile-Paul, 1947, 306 pages ; version définitive, Paris, Mercure de France, 1970, 205 pages ; Cercle du bibliophile, 1970, préface de Gilbert Sigaux ; Paris, 10-18 n° 1653, 1984, 286 pages.
  • L'Œil de chat, Paris, Mercure de France, 1970, 247 pages ; La Guilde du Livre, 1974 ; numéo spécial de Littérature (Pays-Bas et Belgique), édition française, suivi de quatre noubelles extraites du Bestiaire inattendu et de C'est vrai, mais il ne faut pas le croire ; suivi de Mister Farington et Monsieur Blanc, Paris, 10-18 n° 1654, 1984, 319 pages.
  • Édition complète en un volume sous le titre Suite policière, Frédéric Belot, suivie d'une Double note sur le roman policier et d'une Confession policière, Paris, Mercure de France, 1987, 951 pages (1975) (ISBN 2715214588).

Le volume ordonne les ouvrages non d'après les dates de leur publication mais selon la chronologie de Belot : L'Abonné de la ligne U, Voiture 7 place 15, Le Jet d'eau, L'Œil de chat, La Double mort de Frédéric Belot. Traductions anglaise (1971), italienne (1974), américaine (1975) et allemande.

Les cinq volumes ont paru séparément en Hongrie, aux Pays-Bas, en Pologne, au Portugal, en Roumanie, en Suisse alémanique, en Tchécoslovaquie (en serbe et en slovaque), en Yougoslavie (en serbe, en slovène et en macédonien)/

Contes et nouvelles

  • Histoire étonnante, morale et véridique de deux frères marchands en la ville de Valmort, La Charité-sur-Loire, Delayance, 1922, V-19 pages, 50 exemplaires.
  • Lorsque Candide fut parti, Paris, imprimerie Frazier-Soye, 1922, 27 pages ; Paris, chez Henry Gollet, 1924, 39 pages.
  • Molène, avec son portrait par Steinlen, deux compositions de Steinlen (octobre 1921), éditions de la revue Les Humbles, Paris, juin 1923, 29 pages, 510 exemplaires ; La Charité-sur-Loire, A. Delayance, 1927, 31 pages, 450 exemplaires.
  • L'homme de Phalère, Apologues I, Paris, Les Humbles, Revue littéraire des primaires, numéro 6, juin 1923, 46 pages.
  • L'Eau ruisselle de toute part, Apologues II, Paris, Les Humbles, février 1924, 47 pages.
  • Le Postulat, récit orné de 8 lithographies originales hors texte de Berthold Mahn, Paris, Au Sans Pareil, 1928, 79 pages, 500 exemplaires.
  • Trois histoires de la nuit (1931), Paris, Émile-Paul, 1931, 236 pages.
  • L'Enchaînement, nouvelle, dans Candide, 8 octobre 1931.
  • L'Homme de Phalère, apologues (1919-1935), édition collective corrigée, Paris, Émile-Paul, 1935, 213 pages [apologues (1919-1935), réunit Molène, L'homme de Phalère, Apologues I, L'eau ruisselle de toute part, Apologues II et Lorsque Candide fut parti].
  • C'est vrai, mais il ne faut pas le croire, 10 nouvelles (1955-1960) adaptées en partie d'une dramatique radiophonique, édition collective corrigée, Paris, Mercure de France, 1960, 222 pages; repris dans Histoires nocturnes et fantastiques, suivi de Claude Aveline ou une poétique de la prose par Jean Lescure, Imprimerie nationale, 1989, 477 pages (ISBN 2110809825).
  • Pour l'amour de la nuit (1931-1956), édition collective corrigée (reprend Trois histoires de la nuit, 1931 et La nuit de Piétremont; 1933), Paris, Domat, 1956, 240 pages ; traduction Belgrade, 1958; repris dans Histoires nocturnes et fantastiques, 1989.
  • L'As de cœur, Paris, Max Philippe Delatte, 1958, 146 exemplaires; repris dans C'est vrai, mais il ne faut pas le croire,1960.
  • La véritable histoire de Meslay, Cinquièmes fêtes musicales en Touraine, Grange de Meslay, juin-juillet 1968, p. 9.
  • Histoires nocturnes et fantastiques, Paris, Imprimerie nationale, 1989, 473 pages (contient Pour l'amour de la nuit, 1956, et C'est vrai mais il ne fait pas le croire, 1955).
  • Par le silence et par la voix (Deux passions) (1935 et 1972), La Tuilerie Tropicale, 1987, 80 pages. (ISBN 2906021032).
  • La Villa Remiro, illustrations par Yan Nascimbene, Paris, Imprimerie nationale, 1990, 79 pages (extrait de C'est vrai, mais il ne faut pas le croire, 1955).

Guerre et politique

  • Examen, La Haye, Stols, 1925, hors commerce; repris en préface dans Les Devoirs de l'esprit, 1945.
  • Au secours des mineurs d’Oviedo ! Lettre à Mr. le Gouverneur des Asturies, Paris, Éditions du Comité populaire d’aide à toutes les victimes du fascisme en Espagne, 1935, 15 pages; repris dans Les Devoirs de l’Esprit, 1945.
  • Les Deux stades (Nuremberg et Prague), dans Paris, Europe, 15 octobre 1938, p. 147-160; repris dans Les Devoirs de l’Esprit, 1945.
  • Le Temps mort (publié sous le nom de Minervois, pseudonyme de Claude Aveline en clandestinité), Paris, Les Éditions de minuit, 1er juin 1944 ; sous le nom de Claude Aveline, Les Éditions de minuit, 1945, 77 pages; réédition (sans les autres récits ajoutés en 1962), Mercure de France, 2008, 88 pages.
  • Lettre à nos amis américains, Cahors, Centre des Intellectuels, 1944, 15 pages; repris dans Domenico Canciani et Claude Aveline L'esprit et ses devoirs, 1993.
  • Dans Paris retrouvé, frontispice de Berthold Mahn, Paris, Émile-Paul Frères, 1945, 25 pages; repris dans Le Temps mort (et autres récits), 1962.
  • Claude Aveline, Jean Cassou, André Chamson, Georges Friedmann, Louis Martin-Chauffier et Vercors, L'Heure du choix, Les Éditions de minuit, 1947, 170 pages [Comprend six parties dues respectivement à chacun des auteurs. Le texte d'Aveline a pour titre Les églises et l'homme].
  • Les Devoirs de l'esprit, chroniques et discours (1925 et 1933-1939), édition collective corrigée, Paris, Grasset, 1945, XIII-290 pages; avec une introduction datée de 1925.
  • Mesure à cinq temps, de la Libération à la victoire, Comité des œuvres sociales des organisations de la Résistance, 1948, 59 pages, 1000 exemplaires; repris dans Le Temps mort (et autres récits), 1962.
  • Le Temps mort (suivi de Extrait du livre de vie, Deux écrits clandestins, Mesure à six temps et Notes de l'auteur), 1962, 222 pages (1943-1949), édition collective, version définitive, Paris, Mercure de France, 1962, 222 pages.
  • Domenico Canciani et Claude Aveline, L'esprit et ses devoirs : écrits de Claude Aveline (1933-1956), Padoue (Italie), Il poligrafo, et Paris, Séguier, coll. « Varianti » (no 8), , 302 p. (ISBN 887115021X). L'ouvrage reprend 13 des 24 textes publiés dans Les Devoirs de l'esprit (1945) avec 2 inédits et 7 textes publiés dans Le Temps mort (et autres récits) en 1962. Il rassemble 44 textes publiés par Claude Aveline entre 1940 et 1955.

Sur Anatole France

  • Ce matin-là, M. France..., dans Chronique des lettres françaises, n° 11, septembre-octobre 1924, pp. 577-583.
  • Pour l'anniversaire d'Anatole France, dans La Grande revue. n° 10, octobre 1925, p. 539-548.
  • La Jeunesse d'Anatole France, dans Chronique des lettres française, n° 20, mars-avril 1926, p. 199-218.
  • Sur l'Alfred de Vigny d'Anatole France, Paris, aux dépens d'un amateur, 1928, 35 pages [extrait du Manuscrit autographe, n° 15, mai-juin 1928].
  • Anatole France révolutionnaire, Paris, Savoir, jeunesse, culture, action. Conférences 1937-1938, Conférence n° 13, 1937.
  • Anatole France, introduction et choix de textes par Claude Aveline, Genève-Paris, Éditions des Trois Collines, 1948, 124 pages.
  • Anatole France, Trente ans de vie sociale:
I. Introduction générale, 1897-1904, commentés par Claude Aveline, Paris, Émile-Paul, 1949, 250 pages.
II. 1905-1908, commentés par Claude Aveline, Paris, Émile-Paul, 1953, 315 pages.
III. 1909-1914, commentés par Claude Aveline et Henriette Psichari, Paris, Émile-Paul, 1964.
IV. 1915-1924, commentés par Claude Aveline et Henriette Psichari, Paris, Émile-Paul, 1973, 213 pages.
Trente ans de vie sociale, nouvelle édition, 4 tomes, Évreux, Cercle du Bibliophile, 1971.
  • Le livre d'or du centenaire d'Anatole France, établi sur l'initiative et par les soins de Claude Aveline, Paris, Calmann-Lévy, 1949, 305 pages.
  • Discoours à l'occasion de la IIIème journée internationale probnoncé par Claude Aveline au Palazzo Vecchio (Florence, 15 mai 1954), Avignon, Florentin Mouret, 1954, tirage ronéoté à 40 exemplaires, 20 pages.
  • Lettres inédites d'Anatole France à Jacques Lion présentées par Marie-Claire Bancquart et précédées d'un Hommage à Jaacques Lion par Claide Aveline, Paul GrunebaumBallin, Lucien Psichari, Paris, Société Anatole France, 1965, 47 pages.
  • Lettres inédites d'Anatole France à Paul-Louis Couchoud et à sa femme annotées par Gérald Bloch et précédes d'un À propos d'Anatole France et de Paul-Louis Couchoud par Claude Aveline, Paris, Société Anatole France, 1968, 68 pages.
  • Hommage à Claude Aveline, pour les cinquante ans de sa vie littéraire, Paris, Société Anatole France, 1970 (textes de Claude Aveline p. 22-39 ; bibliographie de Giuditta I. Rosowky, « Les écrits franciens de Claude Aveline »), p. 42-49).
  • Anatole France le vivant, fragments de mémoires 1919-1924, Les Cahiers franciens no 7-9, Paris, Société Anatole France, 1987, 168 pages.

Essais et recueil d'aphorismes

  • Petite histoire de La Charité (1922-1924), Delayance, 1924, 232 pages; rééditions : Le Roman d'une ville de France, La Charité-sur-Loire, édition corrigée, La Charité-sur-Loire, Delayance éditeur, 1934, 225 pages, et, version définitive, 1968, 154 pages ; Le livre d'histoire-Lorisse, 2006.
  • La Merveilleuse Légende du Bouddha (1920-1921), L'artisan du livre, 1928, 188 pages ; Éguilles, Association Claire-Lumière, 1990, 99 pages (ISBN 2905998067).
  • Fragments pour un Traité du souvenir, Paris, Émile-Paul Frères, 1930, 31 pages.
  • Avec toi-même, fragments pour un traité du souvenir, 1944, 76 pages ; Paris, Paul Hartmann, 1947, 78 pages, repris dans Avec toi-même et cœtera, 1963.
  • Plus vrais que soi (Les rapports du romancier et de ses personnages) (1946), portrait par Berthold Mahn, 1947; La Tuilerie Tropicale, 1988.
  • Et tout le reste n'est rien (La Religieuse portugaise) (1941-1943), Paris, Émile-Paul frères, 1947, 129 pages; rééditions: ...Et tout le reste n'est rien. La religieuse Portugaise avec le texte de ses lettres, Paris, Mercure de France, 1951, 300 pages ; Paris Club des libraires, 1955, 318 pages; Lettres de la religieuse portugaise, suivi de ... Et tout le reste n'est rien, Paris, Mercure de France, 1959, 245 pages; Paris, Mercure de France, 1986.
  • Nocturnes, Paris, La Bibliothèque française, 1947, 96 pages.
  • Pégomancie, Paris, Émile-Paul Frères, 1948, 62 pages; repris dans Avec toi-même et cœtera 1963.
  • Égypte, présentation de Claude Aveline, photographies de Albert Raccah, notices géographiques, historiques et archéologiques de Cécile Beurdeley, Paris, Les albums des guides bleus, Librairie Hachette, 1955, 128 pages; édition en anglais, Hachette world albums, 1955.
  • Les Mots de la fin (1952-1955), Paris, Hachette, 1957, 326 pages.
  • Le Code des jeux, Paris, Hachette, Le Livre de Poche n° 2645, 1961; rééditions : 1963, 1970 ; version définitive, 1972, 1983, 640 pages.
  • Avec toi-même et cœtera (suivi de Pégomancie, De la liberté suivi de Nemrod et L'Esperlucat, ou À chacun son message), réflexions (1924-1962), édition corrigée, version définitive, Paris, Mercure de France, 1963, 182 pages.
  • Célébration du Lit (1966), avec des reproductions du manuscrit de l'auteur, Le Jas du Revest-Saint-Martin, Basses-Alpes, Robert Morel, 1966.
  • Quelques réflexions sur diverses formes de l'art contemporain, communication faite à la séance du 3 décembre 1969, Paris, Institut de France, Académie des Beaux-Arts, 1970, 16 pages.
  • Le Haut Mal des créateurs ou Le Complexe d'un siècle inexistant (1966-1973), Bruxelles, Jacques Antoine (éditeur), 1973, 221 pages.
  • Pensées (c'est des pensées) mais Penser c'est dépenser donc Vaut mieux s'en dispenser, reproduction du manuscrit de l'auteur, Paris, Éditions de l'Orycte, 1978, hors commerce.
  • Galerie des flammes ou la fascination des bibliothèques (), discours à l'inauguration du fonds Claude Aveline et reproduction de 2 pages du manuscrit de Et tout le reste n'est rien (1947), bibliothèque de Versailles, 1978.
  • La Charité-sur-Loire, photographies de Denis Autissier, La Charité-sur-Loire, Delayance, 1984 200 exemplaires (texte inspiré du Roman d'une Ville de France).
  • A/.... ou Les apprêts de l'Après, reproduction du manuscrit de l'auteur, Paris, L'Orycte, Cipas, Prez-sur-Marne, 1982, 70 p. (400 exemplaires hors commerce) ; repris dans De fil en aiguille et de corde en gibet, 1986.
  • De fil en aiguille et de corde en gibet suivi de A/.... ou Les apprêts de l'Après, Paris, José Corti, 1986, 152 pages (ISBN 2714301606).
  • Chroniques d'un cinéphile (1931-1939), préface de Jacques Baudou, Paris, Séguier, 1994, 396 pages.*
  • Par le sommeil ou par les songes, essais, est présenté en 1987 comme en préparation.

Pastiches de genres

  • « Les Désirs » ou Le Livre égaré (mai 1926) (roman à clef), Maestricht, [Alexandre Alphonse Marius] Stols et Paris, se vend à Paris chez Claude Aveline, VI-90 pages, 350 exemplaires,  ; nouvelle édition revue et corrigée, préface de Max-Philippe Delatte, Paris, Société Anatole France, 1982 ; éditions Cartouche,2009, 102 pages.
  • Le Bestiaire inattendu, divertissement légendaire (1952), Paris, Mercure de France, 1959, 128 pages; édition du texte en français, notes en anhglais, Londres, Harrap, 1959, 188 pages; traduction anglaise, Londres, Harrap, 1961, 206 pages.
  • Les Réflexions de Monsieur F. A. T. (1943), Paris, Mercure de France, 1963, 110 pages.
  • Claude Aveline présente 14 bêtes illustres gravées par Paul Elsas, portfolio avec 14 bois en noir de Paul Elsas, Simone Collinet, Paris, 1953, 90 exemplaires.
  • Les Cantiques pour tous les jours de Miss Lundell, chez Max Philippe Delatte, 1982, non paginé.
  • Trésors de la Connivence, La Vie et L'Œuvre du Pr Lembourg avec son portrait par Perraudin, inédit, 184 pages, plusieurs exemplaires photocopiés du tapuscrit corrigé.
  • Manuel d'inspiration (1960-1990), fac-similé, 150 exemplaires hors commerce, Ville de Versailles, 1992.

Florentin Mouret, collection de textes inédits de Claude Aveline (hors commerce)

  • Extrait du livre de vie, Avignon, Pour F. M. et ses amis, 1950, 49 pages, (Mademoiselle Ange, D'une cellule et Dialogue de la maison), repris dans Le Temps mort (et autres récits), 1962.
  • Pour ne rien dire, Avignon, Florentin Mouret, n° 1, 1951, 30 pages, 97 exemplaires [Allocution prononcée à l'Anglo-French luncheon club de Londres, le 23 novembre 1937].
  • Bonne nuit, Francis, Avignon, Florentin Mouret, n° 2, 1951, 22 pages, 99 exemplaires.
  • Épiphanie, Avignon, Florentin Mouret, n° 3, 1952, 26 pages, 98 exemplaires.
  • Une note de couleur (Après un voyage en A.O.F., 1946), Avignon, Florentin Mouret, n° 4, 1952, 24 pages, 99 exemplaires.
  • Le Premier plan (1919), Avignon, Florentin Mouret, n° 5, 1952, 28 pages, 97 exemplaires.
  • La Clef de songe, fragments (1952), Avignon, Florentin Mouret, n° 6, 1953, 30 pages, 99 exemplaires.
  • Le Dieu et le divin, Avignon, Florentin Mouret, n° 7, 1954, 24 pages, 98 exemplaires [Extrait d'une série de Mots de la fin lus au micro de la Radiodiffusion française en 1952).
  • Clandestins (Résurrection de la France et Un examen de conscience), Avignon, Florentin Mouret, n° 8, 1954, 30 pages, 97 exemplaires [Paru sous le nom de Denis, dans les Cahiers de Libération, n° 1 et 4, septembre 1943 et mars 1944]; repris dans Le Temps mort (et autres récits), 1962, et dans Domenico Canciani, 1993.
  • Grèges (1827-1955), Avignon, Florentin Mouret, n° 9, 1955, 22 pages, 99 exemplaires.
  • Plus qu'on ne peut donner, Avignon, Florentin Mouret, n° 10, 1956, 22 pages, 98 exemplaires; repris dans C'est vrai, mais il ne faut pas le croire, 1960 et 1989.
  • Rêves perdus I (1956), Avignon, Florentin Mouret, n°11, 1956, 28 pages, 99 exemplaires [Texte diffusé le 28 juin 1956 dans une série d'émissions intitulée Le Bureau des rêves perdus].
  • Rêves perdus II (1956), Avignon, Florentin Mouret, n°12, 1956, 28 pages, 99 exemplaires [Texte diffusé le 28 juin 1956 dans une série d'émissions intitulée Le Bureau des rêves perdus].
  • De la liberté, suivi de Nemrod (1950 et 1946), Avignon, Florentin Mouret, n°13, 1957, 32 pages, 97 exemplaires; .
  • Lettres dansantes, Avignon, Florentin Mouret, n° 14, 1957, 23 pages, 97 exemplaires.
  • Un Cauchemar, chronique, Le Figaro, 17 novembre 1965, plaquette ronéotypée, 1965, 50 exemplaires.

Écrits autobiographiques

  • Moi par un autre, confrontation d'un auteur avec son premier livre (« Le Point du Jour »), plaquette, tiré à part, extrait du Mercure de France du 1er Mai 1960, p. 41-66.
  • Florentin Mouret, Les Ouvrages de Claude Aveline avec un texte inédit de Claude Aveline et son portrait par Jean Couty, Paris, Mercure de France, 1961, 72 pages.
  • Souvenirs sur les Maritain (Jacques Maritain), dans Europe n°609-610, Paris janvier-février 1980, p. 134-142 (repris dans Moi par un Autre, chronique d'une enfance et d'une adolescence dans les XX premières années de ce siècle, 1988).
  • Claude Aveline et Max-Philippe Delatte, En se faisant écho, le 26 janvier 1983, La Charité-sur-Loire, Delayance, 1983, 33 pages (300 exemplaires).
  • À la grâce d'une Ville de france, La Charité-sur-Loire, Delayance éditeur, 1984, 44 pages.
  • Anatole France le vivant, fragments de mémoires 1919-1924, Les Cahiers franciens no 7-9, Paris, Société Anatole France, 1987, 168 pages.
  • Confession policière (fragment de mémoires), avec la participation de Nicole Toussaint du Wast, suivi de « Le roman policier est-il un genre littéraire? », première partie d'une conférence publiée en 1947 et de « Introduction à tout roman criminel » (1936) publié en 1937 et réédité en 1948, Reims, Maison de la culture André Malraux, 1982, 60 pages ; repris dans Suite policière, Paris, Mercure de France, 1987.
  • Moi par un Autre, chronique d'une enfance et d'une adolescence dans les XX premières années de ce siècle, avec la participation de Nicole Toussaint du Wast (1974-1981), Paris, Pierre Bordas et Fils, 1988, 358 pages (ISBN 2-86311-170-1) (BNF 35558818).

Récits de voyages

  • Visite de M...-Le Vieux, ou l'horreur des commentaires. Lettre à Albert Delayance (), La Charité-sur-Loire, Delayance, 1928, 45 pages.
  • Routes de la Catalogne ou Le Livre de l'amitié (1928-1931), avec 60 dessins de Berthold Mahn, Paris, P. Hartmann, 1932, 216 pages.
  • La Promenade égyptienne (1932-1934), avec quarante illustrations, Paris, Émile-Paul frères, 1934, 370 pages ; Paris, Renaudot et Cie, 1988, 250 pages (ISBN 2877420019).

Livres pour les enfants

  • Baba Diène et Morceau de Sucre, roman pour les enfants, (avec 30 illustrations de Jean Bruller, plus connu sous son nom de plume, Vercors), Paris, Gallimard, 1937 ; traduction yougoslave, 1960..
  • Histoires du lion, de l'éléphant, du chat et... de quoi encore ??, conte pour les enfants (1939-1943), Paris, Gallimard, 1946, 44 pages ; version définitive, Paris, La Farandole, 1974, 45 pages.
  • L'Arbre Tic-Tac, conte pour les enfants, illustrations de Jacqueline Duhem, Paris, Éditions Raisons d'enfance, 1950, 16 pages.

Divers

  • Jean de Saint-Prix, dans Vita, juin 1924, 8 pages.
  • Le Sanatorium universitaire de Leysin, Paris, imprimerie de G. de Malherbe, 1928, 22 pages; repris dans Les Devoirs de l'esprit, 1945..
  • Discours aux statues (1927), Maestrichts, Stols, 1930.
  • Le (XIIe) Congrès international des P.E.N. Clubs, article paru, amputé, dans 'Les Nouvelles littéraires', 7 juillet 1934, 4 pages; repris dans Les Devoirs de l'esprit, 1945.
  • Devant un arbre de Noël. Pour les étudiants du Sanatorium universitaire de Leysin, 24 décembre 1937, Anvers, imprimerie de Deplace, Koch et Cie, 1937, 13 pages; repris dans Les Devoirs de l'esprit, 1945.
  • Pour Versailles, discours pour l'entrée de la donation Claude Aveline à la bibliothèque municipale de Versailles, 27 juin 1978, reproduction du manuscrit, Versailles, bibliothèque municipale, 1978, 24 pages, 100 exemplaires.
  • Notes pour une figure du Père-Maydieu (1900-1955), dans Dialogues, bulletin semestriel du Centre français de la Société Européenne de Culture, n° 1, Paris, mai 1980, p. 6-9.
  • Hommage aux revenants (sur sa création d'un bronze par la Monnaie de Paris), Paris, Le club français de la médaille, bulletin n° 69, 2ème semestre 1980.
  • Histoire d'Œil, suivi d'Oculana, avec un portrait inédit de l'auteur par Berthold Mann, éditions de l'écart, Moizun, 1984.

Sur peintres et sculpteurs

  • Steinlen, l'homme et l'œuvre, Paris, Les écrivains réunis, novembre 1926, 28 pages.
  • Les Muses mêlées, avec quatre dessins inédits de Antoine Bourdelle, Steinlen et Berthold Mahn, (1921-1925), édition collective corrigée, Paris, André Delpeuch, 1926, 950 exemplaires, 123 pages [sur Bourdelle, Jean de Saint-Prix, Steinlen et Anatole France].
  • Rodin. L'homme et l'œuvre (), Paris, Les écrivains réunis, 1927, 39 pages.
  • Figurines en papier de Paul Elsas, Paris, Galerie Billiet-Pierre Vorms, mars-avril 1936.
  • Antoine Bourdelle, La sculpture et Rodin, avec vingt-deux compositions d'Antoine Bourdelle, dont dix-neuf inédites, et précédé de « Quatre pages de journal » par Claude Aveline, Paris, Émile-Paul, 1937, 238 p.. Réédition : La sculpture et Rodin, précédé de Quatre pages de Journal et un Avant-Propos de Claude Aveline, Paris, Arted, 1978, 208 p. (ISBN 2-85067-051-0)
  • Jean Couty, peintures récentes, Paris, galerie Katia Granoff, mars 1945.
  • Bourdelle et la danse, Isadora et Nijinski, textes de Claude Aveline et Michel Dufet, Paris, Arted, 1969.
  • Le dernier Zadkine, reproduction du manuscrit (4 pages) de l'article publié dans Le Figaro du 29 novembre 1967, avec une photographie du buste de Claude Aveline par Ossip Zadkine et la reproduction d'une lithographie de Zadkine extraite de Portrait de l'Oiseau-Qui-N'Existe-Pas et autres poèmes (Genève, Club du Poème, 1965), Paris, Éditions de l'Orycte, mars 1990, hors commerce.

Théâtre

  • La Parade de la Rengaine, pièce en un acte, 1927; création au Théâtre des Puces de Saint-Ouen, 1967.
  • La Double mort de Fréderic Belot, adaptation italienne en 3 actes de Romano Calo, créé à Turin en 1935.
  • Brouart et le désordre (1960), pièce en deux parties d'après la nouvelle Les Chiens et la mort de C'est vrai, mais il ne faut pas le croire, 1955, préface de Gilbert Sigaux, Paris, Librairie théâtrale, 1961; Londres, Harrap, 1964; traductions et créations à Rotterdam et Varsovie en 1966, au Canada en 1968, au théâtre des Célestins de Lyon en 1970.

Préfaces et ouvrages bibliographiques

  • Les Ouvrages de Georges Duhamel, essai de bibliographie, précédé d'une Lettre sur les Bibliophiles par G. Duhamel, illustré d'un portrait par Berthold Mahn et d'un fac-similé, Paris, éditions Claude Aveline 1925, 99 pages, 865 exemplaires numérotés.
  • Catalogue des éditions d'art, préface de Tristan Klingsor, Paris, éditions Claude Aveline, 1926, 67 pages.
  • Alain-Fournier, Lettres au Petit B., précédées de La fin de la jeunesse par Claude Aveline (Font-Romeu, mars 1930), Paris, Émile-Paul Frères, 1930, 1936 et 1949, 198 pages (préface p.5-44).
  • Léon Carias, Les arnets intimes d'Anatole France, préface de Claude Aveline (janvier 1946), Paris, Émile-Paul, 1946, 178 pages (préface p. 9-23).
  • Simone Martin-Chauffier, Aujourd'hui comme hier, roman, préface de Claude Aveline, Paris, Julliard, 1952, 259 pages.
  • Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, préface de Claude Aveline, Paris, Club des classiques, 1967.

Radio

  • Le jubilé d'Anatole France, Radiodiffusion française, chaîne nationale, 13 avril 1945.
  • La Femme disparue (70 minutes), 1947.
  • L'actualité d'Anatole France, entretien avec Jrean Amrouche, chaîne nationale, 10 juin 1945.
  • Sur le thème de L'Œil de chat, 12 épisodes de 20 minutes, réalisation de Pierre Havet, diffusé en 1951.
  • Le Bestiaire inattendu, six parties de 30 minutes, 1952.
  • Les mots de la fin, 14 textes inédits lus par l'auteur, Radiodiffusion française, chaîne parisienne, février 1952.
  • Le Postulat, d'après la première des Trois histoires de la nuit, adaptation de Jacques Armand, 1953.
  • La Double mort de Fréderic Belot, lecture par Roland Alexandre, 1954.
  • Le Prisonnier, en collaboration avec Étienne Gril, 1954.
  • C'est vrai, mais il ne faut pas le croire (50 minutes), 1955 (prix Italia 1955).
  • Le Prodigieux Petit Canard (90 minutes), 1957.
  • Voiture 7 place 15, lecture par François Périer, 1957.
  • Moi, Louis Bertrand, Pour le 150ème anniversaire de la naissance d'Aloysius Bertrand (60 minutes), 1957.
  • L'Abonné de la ligne U, version originale de l'auteur, réalisation de Georges Godebert, quarante épisodes de 10 minutes, Radio-Télévision française, 29 décembre 1957-février 1958 ; 1982.
  • La Villa Remiro (60 minutes), 1958.
  • Les Chiens et la mort, d'après une nouvelle de C'est vrai, mais il ne faut pas le croire, 1955, (55 minutes), 1959.
  • Notre Père Petrus Borel, Pour le 150ème anniversaire de la naissance et le 100ème de la mort du « Lycanthrope » (60 minutes), 1959.
  • L'As de cœur, musique d'Henri Sauguet, (37 minutes), 1961.
  • L'Affaire Magny, d'après la deuxième des Trois histoires de la nuit, (90 minutes), 1965.
  • L'Exception (28 minutes), 1965.
  • Le roman policier est-il un genre littéraire?, 30.08.1968, (31 minutes).
  • Les Filles blanches d'Amsterdam, en collaboration avec Roger Régent, d'après une nouvelle de C'est vrai, mais il ne faut pas le croire, 1955, (75 minutes), 1966.
  • L'Entretien (75 minutes), dramatique à un seul personnage (Françoise Rosay), 1967 et 1970.
  • Hoffmann Canada (60 minutes), France-Culture, 20 avril et 7 septembre 1969 (1 heure 40 minutes).
  • Anatole France et nous, avec la collaboration de Guiditta I. Rosowsky et la participation de Suzanne Lion et de Lucien Psichari, 8 émissions, France-Culture, avril-juin 1969.
  • Coupez les nageoires à l'aide de gros ciseaux (cinq minipièces en 80 minutes), 1970.
  • Voiture 7 place 15, version originale de l'auteur, réalisation de Bronislav Horowicz, 80 minutes, 1973 ; traduction allemande, RFA, 1974 et RDA, 1977.
  • L'imprimerie nationale, témoignages de P. M. Grineval, Massin, Claude Aveline, Tire ta langue par Marie-Christine Navarro, 24 mai 1989.
  • Claude Aveline, mémoires du siècle, France Culture, 30 août 1990.

Télévision

  • Voiture 7 place 15, version originale de l'auteur, réalisation d'André Leroux, 1958, 1 heure et 21 minutes, RTF. Traduction anglaise, Londres, 1962.
  • L'Abonné de la ligne U, version originale de l'auteur en 40 épisodes de 15 minutes, réalisation de Yannick Andréi, Deuxième chaîne de l'ORTF, 1964 et première chaîne en 1966 ; ICI Radio-Canada Télé, 1966 ; télévison tchèque, 30 décembre 1967-2 mars 1868.
  • Susanna's secret, 1966, 50 minutes, réalisation de Herbert Wise (en anglais)
  • La Double mort de Fréderic Belot, adaptation italienne d'Enzo d'Errico, 1968.
  • Provinces, émission "De folie et d'amour", réalisation de Jean-Paul Sassy, ORTF, 1968.
  • L'Entretien, dramatique à un seul personnage (Denise Grey, 1969, 1 heure et 5 minutes, réalisation d'André Leroux.
  • Le Jet d'eau, adaptation de Jeanine Planché et Henri Polage, 1973.
  • La Double mort de Fréderic Belot, version originnla de l'auteur et de Michel Manoll, ^récédé d'un entretien de l'auteur avec M. B.Endrèbe, 1982.

Peintures au feutre

  • Jean Cassou, Les Peintures au feutre de Claude Aveline suivi de Réflexions naïves mais complètes sur un bonheur nouveau par Claude Aveline, Paris, Jalons, 1980.
  • Claude Aveline - Les Peintures Au Feutre, préface de Rhodia Dufet-Bourdelle, textes de Jean Cassou, Claude Aveline et Michel-Georges Bernard, Paris, Musée Bourdelle, 1991, 48 p. (ISBN 2879000297). .

Ouvrages collectifs

  • Claude Aveline, Marcel Berger et Tristan Bernard, Les Plus jolies histoires d'enfants, Paris, Émile-Paul frères, 1938.
  • Claude Aveline et André Maurois, Hommage à Eugène Dabit, Paris, Gallimard, 1939, 139 pages.
  • Claude Aveline, Félicie de Baillehache, Marcel Berger, Jean Cassou, Colette, Luc Durtain, Claude Farrère et Charles Foleÿ, Les plus belles histoires de peur, Paris, Émile-Paul frères, 1942, 240 pages.
  • Monsieur Sommeil, nouvelle inédite, dans France-Illustration littéraire et théâtrale, n° 18, août 1948.
  • De Huysmans et de M. Folantin, dans France-Illustration littéraire et théâtrale, n° 18, 15 août 1948.
  • Claude Aveline, Jean Cassou, Louis Martin-Chauffier et Vercors, La voie libre, Paris, Flammarion, 1951 [Comprend quatre parties dues respectivement à chacun des auteurs].
  • A quoi ça sert, ou le Complexe d'un siècle inexistant, dans Comprendre, n° 31-32, Venise, Société européenne de culture, 1968.
  • L'Anti-théâtre ou L'Excommunication de Théramène, dans Modern drama, Volume XVIII, 1975. pp. 281-324. - Texte en français avec un résumé en anglais, Toronto, University of Toronto, Graduate Centre for study of drama, 1975.
  • Pour Versailles, Bibliothèque municipale de Versailles, 1978.
  • Offert trop tard à Vildrac, Aspect de[Charles Vildrac, dans Charles Vildrac, Quaderni del Novecento Francese / 7, Instituti di lingua e letteratura francese - Faculta di magistero di Roma e Torino, con la collaborazione della Société d'étude du XXè siècle, editori Bulzoni Roma / Nizet Paris, 1983, p. 3-8.

Sur Claude Aveline, quelques éléments de bibliographie

Articles et livres

  • René Laporte, « Vingt ans après, Claude Aveline : les devoirs de l'esprit », dans Opéra, Paris 1er août 1945.
  • Robert Coiplet, « Les mots de la fin de Claude Aveline », dans Le Monde diplomatique, octobre 1957, p. 12.
  • René Lalou, « Le poids du feu », dans Les Annales, Paris, avril 1959.
  • Émilie Noulet, Le Point du Jour (Marginales, septembre 1960), dans Alphabet critique 1924-1954, tome I, Bruxelles, Presses Universitaires de Bruxelles, 1960, p. 56-59.
  • Claude Aveline, Livres de France n° 6, revue littéraire mensuelle, juin 1962 (« Claude Aveline, Portrait d'un ami » par Louis Martin-Chauffier, « Vue cavalière sur l'œuvre de Claude Aveline » par Samuel S. de Sacy, « Claude Aveline répond au questionnaire Marcel Proust », « Mister Farington et Monsieur Blanc » par Claude Aveline, « Œuvres de Claude Aveline ».)
  • André Brincourt, « L'entretien ou la comédie de soi-même », dans Le Figaro, Paris, 7 novembre 1969.
  • Hommage à Claude Aveline, pour les cinquante ans de sa vie littéraire, Paris, Société Anatole France, 1970, 51 p.
  • « L'OEil de chat », dans La Croix, 16-17 août 1970.
  • « Rencontre avec Claude Aveline, propos recueillis par Jean-C. Texier », dans La Croix, 1er janvier 1971.
  • Anne de Vaucher Gravili, Claude Aveline et Albert Camus - Alger 1937 - (avec un inédit de Camus), dans « Annali della Facoltà di Lingue e Letterature Straniere di Ca' Foscari », Brescia, Paideia, XIII, 2, 1974 (paru en 1976).
  • Marc Depreter, Claude Aveline, Magazine littéraire n° 16, Pays-Bas et Belgique, édition française, 15 octobre 1975
  • Anne de Vaucher Gravili, Le « Prisonnier » de Claude Aveline et « L'Étranger » d'Albert Camus, Coïncidence fortuite ou influence directe ?, dans « Annali della Facoltà di Lingue e Letterature Straniere di Ca' Foscari », Brescia, Paideia, XVI, 1, 1977, p. 51-69.
  • Gilles Costaz, « Une grande magie, Hoffmann Canada », dans Le Quotidien de Paris, Paris, 2 janvier 1978.
  • Gilles Costas, « Avelinz rue dans les brancards », dans Le Matin des livres, Paris 4 décembre 1984.
  • François Rivière, « Aveline, pirate du roman noir », dans Libération, Paris, 4 décembre 1984, p. 35.
  • Alain Garric, « Le principe d'Aveline », dans Le Magazine littéraire, n° 213, Paris, décembre 1984, p. 102.
  • Stéphane Sarkany, « Le regard et la plume d'un visiteur : la genèse du texte canadien de l'écrivain français Claude Aveline, à la veille de la révolution tranquille », dans Le Canad littéraire à la croisée des cultures, Aix-en-Provence, Université de Provence, 1985, p. 13-79.
  • Alain Feutry, Camus lecteur d'Aveline, « L'Étranger » contre « Le Prisonnier », Lambda Barre, 1986, 64 pages.
  • Jean-Baptiste Baronian, « De fil en aiguille aux apprêts de l'après », dans Le vif/L'express, Bruxelles, 22-28 août 1986.
  • « Claude Aveline, le vieil homme perplexe », interview réalisé par François George, dans Le Matin, Paris, 24 mars 1987, p. 20.
  • « Connaissez-vous ? Claude Aveline », dossier, éditions La tuilerie Tropicale, Saint Martin de Castillon, 1987, 12 pages.

« Claude Aveline le navigateur solitaire, propos recueillis par Claude Couffon », dans Magazine littéraire n° 260, Paris, décembre 1988, p. 99-105. Roland Jaccard, « Les ogres vieux ne devienent pas végétariens », dans Le Monde, Paris, 29 décembre 1989.

  • Domenico Canciani et Claude Aveline, L'esprit et ses devoirs : écrits de Claude Aveline (1933-1956), Padoue (Italie), Il poligrafo, et Paris, Séguier, coll. « Varianti » (no 8), , 302 p. (ISBN 887115021X).
  • « Les désirs ou le livre égaré », dans La gazette de l'hôtel Drouot, 19 déceembre 2008, p. 132.

Ouvrages généraux

  • Robert O. Paxton, Olivier Corpet et Claire Paulhan, Archives de la vie littéraire sous l'Occupation, À travers le désastre, les Éditions Taillandier et les Éditions de l'IMEC, , 448 p. (ISBN 978-2-84734-585-8), p. 218, 264, 269, 281, 299, 319 et 429

Filmographie

  • Jacques Baudou et Gilles Marchal, Claude Aveline au-delà de ses énigmes, Maison de la Culture André Malraux de Reims et Centre Culturel d'Angoulême, 1986.

Quelques réflexions

  • « Un homme blanc, un homme noir, un homme jaune : toutes les larmes sont salées. »
  • « À quelle heure te sens-tu vivant ? À l'aube, en plein midi, entre chien-et-loup, dans la nuit ? Question-clé. »
  • « Il n'est rien de plus grand que l'homme sans Dieu qui, seul, sans espoir de « compensation » ni de récompense, se maintient l'esprit juste et le cœur pur. »
  • « Quelquefois, quand je me regarde dans mon miroir, je me trouve une expression si humaine ! Il ne me manque que la parole. »
  • « Un rien m'amuse, et c'est une chance, parce que tout m'ennuie. »
  • « J'aime beaucoup le troisième étage, dit la cabine de l'ascenseur. C'est là que j'ai rendez-vous avec mon contrepoids. »
  • « Il plongea dans ses pensées si profond qu'il ne resta de lui pas même une bulle. »
  • « Déjà peut-être l'ange gardien prévenu a quitté sa faction. Il a rejoint son cantonnement, consulté le registre des affectations prochaines. Peut-être a-t-il repris du service autre part… »
  • « Apprendre à se passer de ce qui se passera de nous. Revenir de tout avant de partir pour nulle part. »
  • « Jésus dit : « Je suis la résurrection et la vie. » Mais je n'avais nul besoin d'une autre vie que celle-ci ! Je suis un cœur fidèle. »
  • « L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli. »

Notes et références

Voir aussi

  • Les Grands Maîtres du roman policier

Liens externes

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    • Bénézit
    • Delarge
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Source : Article Claude Aveline de Wikipédia

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