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Issu d'une famille chrétienne, Pascal Bruckner passe son enfance entre l'Autriche, la Suisse et la France. Son père est protestant (non pratiquant), sa mère catholique (pratiquante) et lui-même a été baptisé catholique, comme il l'explique dans son livre autobiographique Un bon fils, publié en 2014.
Son père, René Bruckner, né en et décédé en , ingénieur de l'École des mines de Paris, antisémite convaincu, était très favorable aux thèses nazies et haïssait les Juifs. Il devança le STO et œuvra pour les usines Siemens, à Berlin, puis à Vienne, entre 1942 et 1945.
Sa mère, Monique Bruckner née Fourteau en , ancienne professeure au collège Notre-Dame-de-Sion à Petrópolis (Brésil), est morte le .
Dans Un bon fils, il évoque l'extrême violence physique exercée par son père à l'encontre de sa mère et de lui-même.
Pascal Bruckner est l'ex-mari de la comédienne Violaine Astrid Monique Barret, avec qui il a un fils, Éric Bruckner. Il a ensuite été durant quelques années le compagnon de la psychologue Caroline Thompson, fille de Danièle Thompson et petite-fille du réalisateur Gérard Oury, avec qui il a une fille, Anna Bruckner.
Il déclare avoir souvent été erronément considéré comme de confession juive et comme un « intellectuel juif ». Il qualifie d'« ironie de l'histoire assez cocasse » le fait d'être considéré comme juif en raison de son nom et de sa sympathie exprimée à l'égard de l'État d'Israël, alors qu'il a un nom d'origine germanique porté aussi bien par des protestants, mais aucune ascendance liée à la judéité, et que René Bruckner, son père, était extrêmement antisémite et favorable au nazisme.
Pascal Bruckner vit jusqu'à l'âge de 4 ans dans un sanatorium en Autriche. Il fait ses études primaires et secondaires chez les jésuites à Lyon, puis à Paris, au lycée Henri-IV, ses classes d'hypokhâgne et khâgne de 1968 à 1970 — où il se lie d'amitié avec Alain Finkielkraut, avec lequel il écrira ensuite deux livres —. Il poursuit à l'université Paris-I et à l'université Paris-VII, et enfin à l’École pratique des hautes études.
Sa thèse de 3e cycle, consacrée à l'émancipation sexuelle dans la pensée du socialiste utopiste Charles Fourier (« Le corps de chacun est accessible à tous »), a été dirigée par Roland Barthes (et soutenue en 1975 à l'université Paris-VII).
Depuis 1986, il enseigne dans des universités américaines, notamment celle de New York. À compter de 1990, il est maître de conférences à l’Institut d'études politiques de Paris mais ne fait pas partie du corps enseignant permanent[pas clair].
Outre ses activités d'écrivain, Pascal Bruckner est éditeur chez Grasset jusqu'en 2020, après quoi il entre au jury du prix Goncourt. Il collabore dans les années 1990 et 2000 au Nouvel Observateur et au Monde, depuis les années 2010 au Point et au Figaro.
Il intervient le mercredi dans la matinale de Radio Classique.
Son premier livre, Le Nouveau Désordre amoureux est un essai paru en juillet 1977, coécrit avec Alain Finkielkraut, son ami depuis l’âge de dix ans, rencontré en classe d'hypokhâgne du Lycée Henri-IV (Paris), avec qui il a partagé un séjour linguistique au Trinity College de Dublin en 1967.
Le livre se montre, dans l'un de ses chapitres, « plus que complaisant » envers l’apologie de la pédocriminalité professée trois ans auparavant par l'écrivain Tony Duvert, selon l'historienne Malka Malkovich, interrogée par Atlantico, qui dénonce cette apologie dans un livre.
Le philosophe Michel Onfray observe que Bruckner et Finkielkraut inviteraient à ce que leurs lecteurs s'inspirent des livres de l'auteur pédophile Tony Duvert, ceux-ci regrettant selon lui qu'il « provoque le scandale », alors qu'il devrait « susciter des vocations, dessiller les yeux ».
Le livre, publié par Bruckner et Finkielkraut, en 1977 fait partie des ouvrages des « nouveaux philosophes », qui « reconnaissaient toute la pertinence des livres de Tony Duvert et de son apologie de la sexualité avec les enfants », observe aussi Julie Rambal, dans Le Temps, quotidien généraliste de Lausanne, en citant la même partie du livre.
De son côté, Bruckner expliquera avoir été en Mai 68 et dans les années qui suivent proche des mouvements gauchistes, plutôt libertaires, dans son livre Un bon fils. Plus tard, après s'être éloigné du gauchisme, il sera associé, à la marge, aux « nouveaux philosophes »[réf. nécessaire]. Il avait alors flirté avec le maoïsme — ce que Bruckner nie catégoriquement dans son livre autobiographique —, selon un article de 2014 du journaliste Jérôme Garcin, dans une formule journalistique en accroche. Dès 1986, l'ex-militant d'extrême-gauche et de la cause homosexuelle Guy Hocquenghem s'adressait à lui dans sa Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary.
De 1983 à 1988, il est membre du conseil d'administration d'Action contre la faim.
De 1992 à 1999, il milite contre les différentes offensives serbes en ex-Yougoslavie, en Croatie d'abord, puis en Bosnie et au Kosovo. Il figure aux élections européennes de 1994 sur la liste L'Europe commence à Sarajevo. En 1999, il défend l'intervention militaire de l'OTAN contre les forces serbes.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, il soutient Nicolas Sarkozy puis dira plus tard en avoir été déçu. Il se réclame du camp progressiste, « malgré l'épaisse bêtise et la bonne conscience qui y règnent ».
Dès , il avait appuyé la guerre d'Irak lancée par le gouvernement de George W. Bush dans un article paru dans Le Monde, cosigné par Romain Goupil et André Glucksmann, qui participeront, trois ans plus tard, à la création de la revue d'orientation néo-conservatrice Le Meilleur des mondes. En , il critique dans Le Figaro l'impréparation de l'armée américaine ainsi que l'usage de la torture à la prison d'Abou Ghraib. Il a parallèlement signé en 2003 un appel de soutien à l'Initiative de Genève, plan de paix prévoyant la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël.
En 2018, il présente sa candidature à l'Académie française. Il affronte Benoît Duteurtre, mais aucun candidat n'est élu.
En , il signe le « Manifeste des 343 salauds », publié par la revue Causeur, qui défend les hommes faisant appel aux services de prostituées.
Invité de l'émission « C Politique » de France 5 le , Pascal Bruckner associe les LGBT aux pédophiles, ce qu'il qualifie plus tard de « mauvaise plaisanterie » après le tollé causé par ces propos, qu'il finit par retirer. Au cours de la même émission, il qualifie l'écriture inclusive de « mélange de crétinisme et de totalitarisme ».
Pascal Bruckner est considéré comme un « climato-relativiste », au même titre que Luc Ferry ou encore Sylvie Brunel, par le site Reporterre, consacré principalement aux grandes questions environnementales, sociétales et sociales, dans une enquête datée de 2019.
Dans son ouvrage de 2011, Le Fanatisme de l'apocalypse, Bruckner prend acte du réchauffement climatique, pour juger la réponse catastrophiste inadaptée et dangereuse. Dans une tribune au Figaro du , il présente la jeune activiste écologiste suédoise Greta Thunberg comme la représentante d'une « dangereuse propagande de l'infantilisme climatique ». Cette tribune est qualifiée de « vilénie » par Claude Askolovitch, qui lui reproche de s'attaquer à l'âge, au sexe, au physique ainsi qu'à la forme d'autisme de Greta Thunberg.
Il suggère de fixer l’âge de la retraite à 70 ans : « En Belgique, la retraite sera fixée à 67,5 ans en 2020. C’est déjà le cas en Allemagne. La réforme Macron devrait donc aller plus loin encore. Si la France veut se distinguer en Europe, il faut fixer l’âge de la retraite à 70 ans. »
Le , il est élu à l'Académie Goncourt.
En février 2022 sur la chaîne CNews, peu avant l'élection présidentielle de 2022, il déplore que la cause écologiste ait "été accaparée par l’ultra-gauche qui y a vu une manière supplémentaire de condamner le capitalisme", en soulignant que ce n'est pas "forcément un sujet de gauche" parce que "le premier grand écologiste, ç'a été un certain Adolf Hitler, qui a fait en 1936 une loi de protection de la forêt".
En 2015, les associations les Indivisibles et les Indigènes de la République portent plainte contre lui pour diffamation à la suite des propos qu'il a tenus au cours de l'émission 28 Minutes sur Arte ; il y avait accusé les associations d'avoir « justifié idéologiquement la mort des journalistes de Charlie Hebdo » et déclaré qu'il fallait « faire le dossier des collabos, des assassins de Charlie ». L'audience a lieu le , la défense étant assurée par Richard Malka ; lors du verdict, rendu le , les deux associations sont déboutées par la justice.
En présentant le procès comme un « djihad judiciaire », il y déclare ne « rien » regretter, mais « nuance discrètement ses propos », pour ne plus dire qu'elle a « armé » les frères Kouachi mais a une « responsabilité indirecte », puis « finit par reconnaître » que cette tribune n’était finalement « pas un appel au meurtre »[réf. nécessaire].
Le sur le plateau d'une chaîne de la TNT, Pascal Bruckner accuse Rokhaya Diallo d'avoir « entraîné la mort des douze de Charlie Hebdo » et d'avoir ainsi « armé le bras des terroristes » en 2015 en signant quatre ans plus tôt, en 2011 un appel de personnalités « pour la défense de la liberté d’expression, contre le soutien à Charlie Hebdo ». Rokhaya Diallo lui intente un procès pour diffamation, comme le lui conseillent Cyril Hanouna et d'autres chroniqueurs. Au terme du procès, en juin 2024, le tribunal relaxe Pascal Bruckner, jugeant que l'écrivain n'avait pas franchi les limites de la liberté d'expression dans un débat « d'intérêt public ».
En décembre 2014, il accuse François Hollande d'être "parti à la reconquête de l'électorat musulman", jugeant que l'appel de Bernard Cazeneuve à lutter contre l'islamophobie est "une supercherie sémantique".
Pascal Bruckner critique à plusieurs reprises le concept d'islamophobie, dont il affirme que :
« calqué sur celui de xénophobie, [il] a pour but de faire de l’islam un objet intouchable sous peine d’être accusé de racisme. Cette création, digne des propagandes totalitaires, entretient une confusion délibérée entre une religion, système de piété spécifique, et les fidèles de toutes origines qui y adhèrent. »
Il accuse aussi le mot d'avoir été « forgé par les intégristes iraniens à la fin des années 1970 pour contrer les féministes américaines », affirmation qualifiée de mensongère par les sociologues Marwan Mohammed et Abdellali Hajjat et invalidée par l'Agence France-Presse.
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