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<iframe height="200" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="Nouveau" src="https://new.mabib.fr/bibliotheque/java/kiosque?titre=Nouveau&style_liste=diaporama&nb_notices=20&only_img=1&aleatoire=0&tri=1&nb_analyse=50&op_hauteur_img=150&op_transition=fade&op_largeur_img=95&op_hauteur_boite=200&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=0&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=1&id_catalogue=5&id_panier=&profil_redirect=&boite=boite_de_la_division_gauche&id_module=7&profile_id=1&id_user=0&styles_reload=0&type_module=KIOSQUE&division=1&id_profil=1&vue=diaporama"> </iframe>Denis Peschanski, né le à Paris, est un historien français.
Il est directeur de recherche au CNRS depuis 2005, devenu émérite depuis son départ à la retraite en 2023. Il est également un militant politique, membre du Parti communiste français jusqu'en 1981, puis candidat du Parti socialiste avant de rejoindre La République en marche ! en 2017.
Issu d'une famille juive d'Europe de l'Est, Denis Peschanski est le fils d'Alexandre-Sacha Peschanski (1908-1994) et de Dora Kronfeld (1910-2005). Il est le frère du biologiste Marc Peschanski et du physicien Robi Peschanski.
Entré au CNRS en 1982 comme ingénieur d'études, puis chercheur après son doctorat troisième cycle, Denis Peschanski a soutenu son doctorat d'État en 2000 et est depuis 2005 directeur de recherche au CNRS.
Historien spécialiste de l’histoire du communisme, puis de la France de Vichy et des « années noires », chercheur en Memory studies, il est membre depuis 2016 du Centre européen de sociologie et de science politique (Paris 1, EHESS, CNRS) après avoir été depuis 2002 au Centre d’histoire sociale du XXe siècle, et auparavant à l'Institut d'histoire du temps présent.
Par ailleurs, il a été, de 1995 à 2000, secrétaire scientifique de la section 33 du Comité national de la recherche scientifique (Formation du monde moderne). En 1998, il a mis sur pied une coordination des secrétaires scientifiques et, à ce titre, a fait partie du bureau de la Conférence des présidents de section du CN, structure qui a été officialisée par voie de règlement intérieur. De l’été 2001 à l’été 2005, il a été membre du conseil scientifique du CNRS (secrétaire scientifique et membre du bureau).
De février 2006 à septembre 2008, D. Peschanski a été directeur scientifique adjoint au CNRS, département des sciences humaines et sociales. En avril 2009, le projet qu’il copilote avec Ed Berenson (New York University) « Memory and Memorialization » a été retenu pour trois ans par la Fondation Face et l’ambassade de France aux États-Unis. Le projet associe NYU et le CNRS, le mémorial de Caen et la US Fondation for Museum and Memorial 9/11. En le projet qu’il anime, MATRICE (entre mémoire individuelle et mémoire collective), a été retenu comme équipement d’excellence (Equipex, 2011- 2020). En , le projet qu’il codirige avec Francis Eustache (neuropsychologue) sur la mémoire du 13-Novembre a été retenu par les Investissements d’avenir et l’équipex MATRICE a été abondé pour mener ce programme transdisciplinaire porté scientifiquement par le CNRS et l’INSERM et administrativement par héSam université. Membre étranger de la commission de recrutement du Fonds national de la recherche scientifique (Belgique) entre 2007 et 2010, Peschanski devient pour trois ans, mandat renouvelé (2010-2015), président de la commission SHS 4[source insuffisante].
Il dirige la collection « Archives contemporaines » aux éditions Tallandier de 2003 à 2009 (parmi les titres : Vivre à en mourir. Lettres de fusillés ; les Lettres de Drancy ; le carnet d’Algérie d’Antoine Prost, avec une préface de Pierre Vidal- Naquet ; le Journal de Goebbels, édition française en quatre volumes en liaison avec l’IFZ de Munich). Depuis 2012, il dirige la collection « Mémoire(s) » chez Hermann. Entre 2016 et 2019, il dirige avec Henry Rousso une nouvelle collection aux éditions Belin (« Contemporaines »).
Il a été conseiller historique du film Hôtel du Parc (Pierre Beuchot), et coauteur d’un autre, Les voyages du Maréchal. Il est d’auteur de trois documentaires avec Jorge Amat (La traque de l’Affiche rouge, Maréchal, nous voilà ? La propagande sous Vichy et La France des camps), coproduits et diffusés par France-Télévisions (France 2) en et en [source insuffisante]. Il est l'auteur de Manouchian et ceux de l'Affiche rouge, réalisé par Hugues Nancy et produit par Nova Prod., diffusé la première fois le 20 février 2024 sur France 2.
Associé à deux fondations, la fondation pour la Mémoire de la Déportation et fondation pour la Mémoire de la Shoah, il préside le conseil scientifique du Mémorial du camp de Rivesaltes de 2001 à 2022. De 2006 à 2023, il préside le conseil scientifique du Mémorial de Caen. Depuis 2009, il est membre du conseil scientifique du mémorial de la Shoah, depuis 2012 du conseil scientifique de Yahad-in-Unum (présidé par Édouard Husson), depuis 2017 du conseil scientifique de l’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants ; CS présidé par Arnold Migus)[source insuffisante] et depuis 2017 du conseil scientifique de l’ECPAD. Pour ce dernier, il en devient le président en 2022.En 2011 et 2012, il a été conseiller près le président du conseil général de Seine-Saint-Denis pour les questions d’histoire et de mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Il intègre le comité mémoriel près la déléguée interministérielle à l’Aide aux victimes (DIAV) en 2018, puis le comité de préfiguration du musée-mémorial sur les sociétés face au défi du terrorisme installé par le président de la République.
Depuis , Denis Peschanski préside le conseil scientifique et d'orientation de la mission du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire. Depuis , Denis Peschanski préside le conseil scientifique des Hauts Lieux de la Mémoire Nationale en Île de France.https://www.calameo.com/books/00504881102df7350468c.
Membre du Parti communiste français jusqu'en 1981, il en est exclu comme « agent infiltré par la bourgeoisie », selon son propre témoignage (publié, alors, dans La Dépêche de Louviers, ville où il demeurait). Devenu secrétaire de la section du PS de Bourg-la-Reine, il est candidat socialiste à l'élection cantonale de 2004 contre Patrick Devedjian, puis tête d'une liste PS-Verts-MoDem à l'élection municipale de 2008. Il est depuis 2008 élu d'opposition au conseil municipal de Bourg-la-Reine.
En 2011, il se présente à nouveau à l'élection cantonale contre Patrick Devedjian qui le bat avec 51,22 % des voix au second tour. En , pour l'élection législative, il est à nouveau candidat contre Devedjian comme suppléant de l'écologiste Fabien Feuillade. Patrick Devedjian est proclamé élu mais l'élection est invalidée par le Conseil constitutionnel : une élection partielle est organisée en , Denis Peschanski se présente encore contre Devedjian comme suppléant de Julien Landfried (MRC) cette fois-ci mais sans succès. En 2014, il se présente à nouveau comme tête d'une liste PS-Verts-Centristes-MRC à l'élection municipale de Bourg-la-Reine. Il démissionne du conseil municipal en juillet 2014. Il n'a pas repris sa carte du parti socialiste en 2017[réf. nécessaire].
Denis Peschanski fait partie des intellectuels et des personnalités juives européennes ayant appelé le à la signature de l'« Appel à la raison », sous le signe JCall (European Jewish Call for Reason).
Le , il fait partie des signataires d'une tribune de chercheurs et d'universitaires annonçant avoir voté Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle française de 2017 et appelant à voter pour lui au second, en raison notamment de son projet pour l'enseignement supérieur et la recherche. Il a rejoint le mouvement En Marche ! devenu LREM[réf. nécessaire].
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