Je suis une personne simple. S’il y a des dragons, je suis heureuse. Le Cycle de l’Héritage, plus généralement connu sous le nom d’Eragon n’a peut être pas des dragons en quantité, mais il compense très largement par la qualité! Dans le monde d’Alagaësia, les histoires (illicites bien évidemment) racontent qu’il y a 100 ans régnait la caste de Dragonniers, des centaines d’hommes accompagnés de leurs fidèles dragons qui maintenaient la paix parmi les peuples. Tous massacrés, il ne reste plus que Galbatorix et son dragon fou, dont le règne semble sans fin.
Eragon, jeune fermier, tombe par hasard (coïncidence étonnante…) sur une pierre précieuse ovoïde dans la forêt. Espérant pouvoir la vendre à bon prix, il la garde, et rentre au village avec le début de ses ennuis.
Pas besoin de vous faire un dessin, la pierre n’est autre qu’un œuf, dont éclot une dragonne d’un bleu éclatant. Cherchant des informations et un nom pour cette magnifique créature qui communique télépathiquement avec lui, Eragon s’adresse à Brom, le vieux conteur du village qui semble savoir un nombre étonnant de choses sur les dragons et leurs dragonniers.
Mais la vie n’est pas si simple, et l’œuf de dragon n’est pas apparu de nulle part. Les Ra’zacs, forces maléfiques du dictateur cherchent sans relâche l’œuf d’une valeur inimaginable, et Eragon doit fuir avec sa dragonne, Saphira. Brom les accompagnera dans ce périple. Commence alors une fuite effrénée pour échapper aux sbires du Roi Galbatorix et tenter d’atteindre les montagnes où, d’après les rumeurs des résistants subsistent…
Série de Fantasy avec un scénario plutôt banal, Eragon est écrit d’une main de maître et vous tient en haleine. Les personnages sont hauts en couleur (qui n’aimerait pas en savoir plus sur Angela l’herboriste) et l’histoire d’une gloire passée, déchirante. (Et si vous avez déjà lu et aimé Eragon, allez lire la Ballade de Pern)
