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<iframe height="200" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="Nouveautés" src="https://new.mabib.fr/aemc/java/kiosque?titre=Nouveaut%C3%A9s&style_liste=diaporama&nb_notices=20&only_img=1&aleatoire=0&tri=1&nb_analyse=50&op_hauteur_img=150&op_transition=fade&op_largeur_img=95&op_hauteur_boite=200&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=0&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=1&id_catalogue=0&id_panier=0&profil_redirect=&boite=boite_de_la_division_gauche&id_module=7&id_user=0&type_module=KIOSQUE&profile_id=1&division=1&id_profil=1&vue=diaporama"> </iframe>Henri Pourrat, né à Ambert le et mort dans la même commune le , est un écrivain français. Collecteur de la littérature orale de l'Auvergne, il est l'auteur de contes, romans et essais concernant la région.
Henri Pourrat vit à Ambert. Après le collège d'Ambert et le lycée Henri-IV à Paris, Henri Pourrat se destine à l'agronomie et est admis en 1905 à l'Institut national agronomique de Paris. Toutefois, étant atteint par la tuberculose, il doit se résigner à quitter la capitale pour retrouver un climat, jugé plus sain pour ses bronches et s'astreindre à une hygiène de vie rigoureuse. Il retourne donc à Ambert, et après une année 1905/6 particulièrement difficile où « le sort hésite entre la vie et la mort », la thérapeutique suivie donne des résultats prometteurs.
Pendant ce repos forcé, il construit un mode de vie ascétique dont il ne se départ plus, fait de lectures, de travaux d’écriture et de promenades « avec Ambert comme centre du monde », la vallée de la Dore et les monts du Livradois et du Forez :
« (...) car toute la matinée je travaille au lit et ne veux point me déclouer de cette habitude ; et le soir de 1 à 7 ma santé m'oblige impérieusement à errer par monts et par vaux ; et la veillée de 8 à 9 est consacrée à la lecture (...) »
Avec Rousseau, Chateaubriand, Balzac et Péguy, il subit surtout les influences de Nietzsche et de Barrès qui seront déterminantes dans sa conception d'une « âme rustique » à préserver,,. Il nourrit d’autre part une prédilection marquée pour Rabelais et La Fontaine ainsi que pour le poète Anglo-irlandais Yeats,. Sa correspondance, notamment celle qu'il entretient avec Joseph Desaymard dès 1908, révèle en outre un goût de plus en plus prononcé pour la littérature populaire, celle qui s'exprime par les chansons de geste, les ouvrages de colportage . Une attention particulière pour les ouvrages d'Olivier de Serres confirme par ailleurs cette orientation vers une défense de la civilisation terrienne et de la cause régionaliste.
Avec ses amis Jean Angeli et Auguste Blache, ce jeune poète qui rêve de publier des vers au Mercure de France se met à écrire pour « secouer la torpeur livradoise ». Dès 1906, il publie sous différents pseudonymes — Damien Micolon, Jean Ducouen, Jean-Paul Des Chazeaux — dans plusieurs journaux locaux ou régionaux — L’Écho de la Dore, La Veillée d’Auvergne, L’Auvergne littéraire, la Semaine auvergnate, L'Auvergne illustrée, Revue d'Auvergne — ses premières œuvres qui comportent des poèmes, de nombreux récits dont plusieurs en feuilletons, quelques chroniques littéraires, ou bien de brèves études où l'histoire se mêle à la légende et deux pièces de théâtre.
Dès 1909, il commence à écrire sous son propre nom également. Il abandonnera définitivement ses pseudonymes et ne publiera plus que sous son nom à partir de . Comme le souligne Sylvia Mittler, son évolution devient plus significative dans les années qui précèdent la Grande Guerre, surnommées « Le temps des météores » par Pourrat lui-même : « Si la période 1909-1911 est critique, interrogatrice, caractérisée par un goût pénible pour la poésie comme pour une grande soif d'idées générales, celle qui suit, de 1911 à 1914, revêt un tout autre caractère. Elle témoigne d'une vision de la vie stable et sereine, en un mot adulte, dans laquelle la poésie comme telle, la confusion morale n'ont pas de place. L'écrivain a découvert son identité. »
Alors que son œuvre dans la presse se traduira par plus de 1 300 publications dans environ 150 revues et journaux, son œuvre éditée deviendra abondante (plus d’une centaine d'ouvrages) et variée (poèmes, romans, essais, biographies, recueils de contes).
En 1914, Pourrat échappe à la mobilisation en raison de son mauvais état de santé, mais reste comme beaucoup d'hommes de sa génération profondément traumatisé par ce conflit qui emporte bon nombre de ses amis parmi lesquels Jean Angeli en juin 1915 et Pierre Armilhon en avril 1918. Soutenant l’effort de guerre à sa manière, il fait publier une série de « chansons de marche » en septembre 1915,.
Après avoir publié Sur la colline ronde (avec Jean L’Olagne), les Montagnards et Liberté (deux œuvres en vers), Henri Pourrat publie en 1921 chez Albin Michel le 1er tome du monumental Les Vaillances, farces et aventures de Gaspard des montagnes, récompensé par le Grand Prix littéraire du Figaro (1921). L’ensemble des 4 tomes de Gaspard sera par la suite récompensé par le Grand prix du roman de l'Académie française (1931).
En 1926, l'université de Dublin lui confère le titre de docteur honoris causa.
En 1941, dans des circonstances très particulières le prix Goncourt lui est décerné pour Vent de Mars. Henri Pourrat par ailleurs auteur du Chef Français, ouvrage hagiographique sur le chef de l'État Français le maréchal Pétain, devient le chantre officiel du « Retour à la Terre » prôné par le Nouveau régime de Révolution Nationale,. « Si tout repart de la terre, ce peut être une vraie renaissance. » L'enracinement dans le pays, le terroir, la région ou la nation, s'associe alors à une exaltation de la « race paysanne ». « On est paysan de race, de nature, on ne devient pas paysan » écrit-il dans L'Homme à la bêche, histoire du paysan, ouvrage à caractère historique salué en 1941 par le prix Général-Muteau de l'Académie Française. En 1951, il obtient le prix Louis-Barthou et en 1957 le prix Gustave Le Métais-Larivière, également décernés par l’Académie, pour l’ensemble de son œuvre.
En 1914, Henri Pourrat donne un cours de littérature au collège d'Ambert où son jeune frère Paul et Alexandre Vialatte sont en seconde. À partir de 1916, il se lie d'une longue amitié avec le jeune Alexandre Vialatte, ambertois d'adoption à partir de 1915, et définitivement installé dans la sous-préfecture en 1948.
Francis Jammes sera un de ses proches amis et sera le parrain de sa fille aînée. Mais de nombreux autres auteurs, tels que Lucien Gachon, Jean Paulhan, Jean Giono, Josette Clotis, Joseph Desaymard, Claude Dravaine, le Suisse Charles Ferdinand Ramuz et bien d'autres ont partagé l'amitié d'Henri Pourrat.
Tout jeune, il se lie d'amitié avec Jean et François Angeli. Avec le premier, qui avait pour pseudonyme Jean L'Olagne et qui est mort au cours de la Première Guerre mondiale, il publiera plusieurs articles et Sur la colline ronde. François, quant à lui, est devenu graveur et peintre.
Jeanne Baraduc, peintre également, était une cousine de sa femme Marie, née Bresson. Elle est connue pour son œuvre essentiellement tournée vers les natures mortes.
Il connaît une amitié avec des artistes tels que le graveur Henri Charlier, le sculpteur Philippe Kaeppelin (qui illustrera certains de ses ouvrages comme Histoire fidèle de la bête en Gévaudan) le photographe Albert Monier…
Pendant l'entre-deux-guerres, Henri Pourrat poursuit son œuvre, tant par de nombreux livres que par les articles que publient Le Figaro, la NRF, L'Illustration, etc.
Le début de la période est dominé par l'écriture de Gaspard des montagnes. La 1ere partie « Le Château des sept portes, ou les enfances de Gaspard » est publiée en 1922, la quatrième et dernière « La tour du Levant » en 1931. Cependant, signe de la longue maturation de cette épopée rustique, l'édition « ne variatur » n'arrivera qu'en 1940.
C'est à l'été 1932, que la famille Pourrat aménage dans sa nouvelle maison : L'Enclos au Vernet-la-Varenne (Puy-de-Dôme). Elle lui permet d'organiser sa vie d'écrivain, longues matinées consacrées à l'écriture et après-midi aux marches méditatives mais aussi occasion de collecter les contes, histoires et légendes auprès des vieux campagnards. Jusqu'à sa mort en 1959, il ne quittera l'Enclos que pour quelques visites à Paris.
Il se consacre à plusieurs ouvrages régionaux, paraissent L'Auvergne, d'abord les Limagnes, puis Au fort de l'Auvergne, Mont et merveilles, la cité perdue (Gergovie). L’œuvre majeure des années 30 reste Toucher terre. Il rassemble ses écrits sur la nature, la place de l'homme, l'artisanat et l'art.
Cette période se termine avec la parution en mars 1939 de Georges ou les journées d'avril. Récit étrangement prémonitoire d'une guerre proche portée au cœur de la France, dans lequel, l'écrivain va " montrer comment le problème du moral, c'est-à-dire du pouvoir que l'homme a à reprendre sur soi-même, pèsera de plus en plus sur les humains. Pour cela il fallait voir des êtres aux prises avec un sort très lourd, donc supposer une guerre, la lassitude, l'angoisse et comme l'approche d'une catastrophe".
Le , le maréchal Pétain, chef de l'État français, vient sur l'invitation de Pourrat « à la rencontre du peuple travailleur » à Ambert, près de Vichy, en visite au moulin à papier (le moulin à papier de Richard-de-Bas le plus ancien du Livradois) et y passe commande d'une rame de papier filigrané à son emblème. C'est à cette occasion qu'Henri Pourrat publie « Le paysan français » et « Le chef français », livres dédiés au maréchal et à sa politique de « retour à la terre ». Décoré de l'ordre de la Francisque, il reste cependant vigilant face au national-socialisme comme le montre l'étude des manuscrits de L'Homme à la bêche.
Partisan de la Corporation paysanne mise en place par le gouvernement de Vichy, il s'éloigne par la suite de la révolution nationale car il n'apprécie pas, comme il le dira dans sa correspondance, la tournure politicienne prise par les évènements.
Ambert hésitera à honorer Pourrat. Seule une école du bourg porte son nom. Il paie sa tendresse pour le Maréchal durant les années sombres. Mais il ne fut jamais un collaborateur, assurent ceux qui le défendent. D'ailleurs, sous l'Occupation, il aide des juifs réfugiés en zone libre, il en accueillera chez lui et renseignera les maquisards des actions qui se préparent contre eux. Il est inhumé au cimetière d'Ambert.
Lorsque Marius Péraudeau, galeriste parisien, rachète le moulin à papier Richard de Bas pour y créer un musée du papier et tenter d'y fixer un village des arts graphiques, il s'engage dans le projet. Le musée est inauguré le en présence de Georges-Henri Rivière, directeur du musée national des arts et traditions populaires.
Henri Pourrat aida Marius Péraudeau à fonder l'association La Feuille blanche, dont le but est de faire renaître les traditions de l'industrie papetière de la région d'Ambert. Défenseur des paysans et de leurs traditions, Pourrat s'intéresse à l'industrie et au développement économique et social. Il avait écrit dès 1925 sur La Femme moderne et, en 1955, sur La Montagne de l'uranium. Il a rédigé quelque 400 chroniques littéraires sur les nouvelles parutions.
Ses textes reprennent fréquemment des termes et des tournures issues de la langue régionale, ici le parler auvergnat,,. Ils reprennent également des thèmes et des légendes que l'on trouve dans d'autres régions de la moitié sud de la France,. Certains occitanistes veulent y voir un « bilinguisme français-auvergnat ».
Dès 1908, Henri Pourrat commence à collecter les contes auprès de bergers et de vieux paysans lors de ses longues marches en Livradois. La dernière décennie de sa vie est presque entièrement consacrée à ce qu'il considère comme son œuvre maîtresse, Le trésor des contes. Il se servait pour cela de la littérature orale de l'Auvergne, qu'il avait recueillie pendant des décennies, d'abord suivant les conseils d'Arnold van Gennep puis davantage à sa propre manière : la collecte est suivie d'un travail de réécriture des textes souvent trop incomplets. A noter que la formule " il était une fois " est systématiquement remplacée par " il y avait une fois ".
Les plus de mille contes d'abord regroupés en treize volumes du Trésor des contes constituent le plus grand recueil de contes au monde. Collectés en Auvergne, ces contes ont une source commune à de nombreux pays sur tous les continents, l'inconscient collectif et une portée universelle.
L’œuvre de Pourrat a été traduite en anglais, allemand, espagnol, japonais, tchèque, slovaque et slovène. Des étudiants ont mené des travaux de niveau licence à thèse d'État au Canada, aux États-Unis, au Portugal, en Suisse, en Italie, en Belgique, en Irlande, au Japon, ou encore à Hawaï.
En 1974, ses enfants Claude Pourrat et Annette Lauras font don à la Ville de Clermont-Ferrand des archives de leur père : manuscrits, documentation, correspondances (plus de 20 000 lettres reçues). Ainsi a été créé le centre Henri-Pourrat, rattaché à la Bibliothèque municipale et interuniversitaire de Clermont-Ferrand. Le Centre, qui fait partie de l'UMR 6 563 du CNRS (correspondances des XIXe et XXe siècles), continue de s'enrichir. En 1975, s'y ajoute la majeure partie de la bibliothèque de l'écrivain. Des achats et des dons de manuscrits et d'éditions bibliophiliques complètent régulièrement ce fonds qui intéresse les contes, les arts et traditions populaires de l'Auvergne, ainsi que la littérature française de la première moitié du XXe siècle. Les inventaires en ont été informatisés et sont accessibles sur Internet. La correspondance et les manuscrits sont également signalés sur la base de données BN Opale plus.
Après sa mort en 1959, l’œuvre de Pourrat a continué à inspirer des sculpteurs comme l'Argentine Esther Barugel, Philippe Kaeppelin ou Jean-Philippe Roch, des peintres comme l'Espagnol Nicolás Rubió, les photographes Albert Monier, Nicole Prival, les cinéastes Claude Santelli et Jacques Santamaria, des universitaires, des historiens ou des chercheurs.
En 1965, Claude Santelli réalise le téléfilm Gaspard des montagnes en deux épisodes, avec Bernard Noël dans le rôle-titre.
En 1976, le ministre de l'Éducation René Haby inaugure, place du Livradois à Ambert, le monument de granit Gaspard des montagnes, érigé par Jean Chauchard à la mémoire d'Henri Pourrat.
En 1979, à l'occasion du 20e anniversaire de sa mort, FR3 Auvergne Radio a réalisé une série de dix émissions pour la collection « Histoire d'en parler », présentée par Christian Lassalas.
En 1987, la Poste émet un timbre et de nombreux documents philatéliques à la mémoire d'Henri Pourrat à l'occasion du centenaire de sa naissance. À la même époque, plusieurs médailles souvenir d'Henri Pourrat sont réalisées par Philippe Kaeppelin, Jean-Philippe Roch et Madame Drombeuf, publiées en argent et en bronze.
En 1993, Jacques Santamaria réalise le film Le Chasseur de la nuit, qui sera diffusé à plusieurs reprises sur les chaînes Antenne 2 et Arte.
En mai 2009, la Société des amis d'Henri Pourrat (SAHP) organise le cinquantenaire de sa mort. 2 cahiers Henri Pourrat numéros 24 et 25 rassemblent les actes de ces événements organisés au Collège de France à Paris, à l'Université Catholique de Lyon ainsi qu'à Clermont-Ferrand. Sous la présidence d'Annette Lauras, fille de l'écrivain, on note les conférences de Claude Dalet, Michel Zink, Bernadette Bricout et Marie-Hélène Lafon.
La Société des amis d'Henri Pourrat défend l’œuvre de l'écrivain et participe activement à la diffusion, à la découverte, à la connaissance et à l'étude de l’œuvre de l'écrivain. De 1982 à 2014, elle a publié 31 Cahiers Henri-Pourrat, éditant ou rééditant des inédits, des études universitaires, des conférences de colloques, des correspondances. Les Nouveaux Cahiers Henri-Pourrat ont pris le relais à compter de 2015.
De nombreuses localités de France ont donné le nom d'Henri Pourrat à des rues, boulevards, avenues, collèges ou lycées.
L'œuvre de Pourrat est fort diverse : poèmes de jeunesse, théâtre, romans, biographie, essais historiques, philosophiques ou religieux, contes... La nuit a une place particulière dans les écrits d'Henri Pourrat.
Nombre de ses ouvrages furent illustrés par ses amis François Angeli (1890–1974), Gaston Barret, Albert Uriet, Henri Charlier, Philippe Kaeppelin, Albert Monier...
Pourrat a entretenu une correspondance considérable avec plus de 1 900 correspondants et près de 20 000 lettres reçues, et presque autant vers toute la France ainsi qu'une trentaine de pays sur tous les continents.
Une liste des correspondants a été réalisée en 2007 par la Société des Amis d'Henri Pourrat sous la direction de Suzanne Montagne à partir de la correspondance conservée à la bibliothèque du patrimoine de Clermont Auvergne Métropole. D'après cette liste, les principaux correspondants sont : Elisabeth et Mario Versepuy (1253 lettres), Claude Dravaine (898 lettres), Joseph Desaymard (859 lettres), Alexandre Vialatte (765 lettres), Lucien Gachon (708 lettres), Germaine et Jean Paulhan (666 lettres)...
De nombreuses correspondances ont été publiées ou sont en cours de préparation : Henri Bosco, Albert Boudon-Lashermes, Jan Čep, Joseph Desaymard, Léo-Paul Desrosiers, Lucien Gachon, Jean Giono, Francis Jammes, Philippe Kaeppelin, Valery Larbaud, Albert Monier, Jean Paulhan, Suzanne Renaud, Charles Silvestre, Bernard Zimmer.
Correspondance avec Joseph Desaymard (1908-1922):
Correspondance avec Bernard Zimmer (1923-1959):
Correspondance avec Charles Silvestre (1920-1946):
Correspondance avec Lucien Gachon (1921-1959):
Correspondance avec Alexandre Vialatte (1916-1959) :
Une partie des lettres a été donnée par les héritiers d'Henri Pourrat en 1974, une autre partie par l'héritier d'Alexandre Vialatte en 1999.
Correspondance avec Jean Paulhan (1920-1959):
Autres correspondances:
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Source : Article Henri Pourrat de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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