Gianni Rodari, né le à Omegna et mort le à Rome, est un poète, écrivain et journaliste italien. La littérature jeunesse est la partie la plus connue de son œuvre. Il a reçu le prestigieux prix Hans Christian Andersen, catégorie Écriture, en 1970.
Biographie
Rodari naît le à Omegna, une petite ville du nord de l'Italie, dans le Piémont. Son père, boulanger, meurt alors que G. Rodari n'a que 9 ans. Lui et ses deux frères, Cesare et Mario, sont élevés par leur mère dans leur village natal, Gavirate, dans la province de Varèse.
Après un séminaire de trois ans à Seveso, il reçoit en 1937 son diplôme d'enseignant à l'âge de 17 ans. Il enseigne alors dans des classes élémentaires du district de Varesotto. Il s'intéresse à la musique, en suivant trois ans de cours de violon, ainsi qu'à la littérature. Il découvre ainsi les ouvrages de Nietzsche, Schopenhauer, Marx, Engels, Lénine, Trotsky et Staline qui affûtent son sens critique[réf. souhaitée]. En 1939, pendant une courte période, il fréquente l'université de Milan.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Rodari est exempté de l'armée pour raisons de santé. Il rejoint le parti fasciste pendant quelque temps, pour obtenir un travail, la carte du parti fasciste étant obligatoire pour tous les fonctionnaires. Traumatisé par la perte de ses deux meilleurs amis et l'incarcération de son frère Cesare dans un camp de concentration, Rodari rejoint le parti communiste italien en 1944 et participe alors au mouvement de résistance italien. Rodari aurait en fait rejoint les communistes et la résistance dès les années 1940, son appartenance au parti fasciste étant une couverture obligatoire pour ses réelles activités politiques.
En 1948, en tant que journaliste du périodique communiste L'Unità, il commence l'écriture de livres pour enfants. En 1950 le Parti lui confie un poste de rédacteur pour le nouvel hebdomadaire pour enfants Il Pioniere. En 1951, il publie ses premiers livres: Il Libro delle Filastrocche et Il Romanzo di Cipollino.
Il se rend pour la première fois en URSS en 1952. Il se marie l'année suivante avec Maria Teresa Feretti avec qui il a, quatre ans plus tard, une fille nommée Paola. En 1957, Rodari passe l'examen de journaliste professionnel.
De 1966 à 1969, Rodari participe activement a des projets collaboratifs avec des enfants. En 1970, lui est décerné le Prix Hans Christian Andersen catégorie Écriture, récompensant les auteurs de littérature jeunesse. Cette décoration lui permet d'obtenir une réputation internationale. Ses ouvrages ont depuis été traduits dans de nombreuses langues.
En 1973, il obtient le Premio Grafico Fiera di Bologna per l'Infanzia, de la Foire du livre de jeunesse de Bologne (Italie).
En 1979, après un voyage en URSS, sa santé décline et l'empêche de travailler comme avant. Il meurt lors d'une opération chirurgicale le à Rome, à l'âge de 59 ans.
Œuvre
1950 - Il libro delle filastrocche
1951 - Il manuale del Pionere
1951 - Il romanzo di Cipollino (re-imprimé en 1957 comme Le avventure di Cipollino)
1952 - Cipollino e le bolle di sapone
1952 - Il libro dei mesi
1952 - Il treno delle filastrocche
1952 - Le carte parlanti
1959 - Gelsomino nel paese dei bugiardi
Benjamin au pays des menteurs, 1980
1960 - Filastrocche in cielo e in terra
1960 - Favole al telefono (dont les nouvelles La passeggiata di un distratto - Uno e sette - A sbagliare le storie - La strada che non andava in nessun posto - A inventare i numeri - Il filobus numero 75 - La coperta del soldato)
Tous les soirs au téléphone ou Histoires au téléphone, 1978, 1983, 1996 et La Joie de lire, 2007
Nouvelles extraites du recueil publiées en albums jeunesses :
Un et sept (Uno e sette), ill. Beatrice Alemagna, Seuil jeunesse, 2001
Quel cafouillage ! (A sbagliare le storie), ill Alessandro Sanna, Kaléïdoscope, 2005
Promenade d'un distrait, (La passeggiata di un distratto) (traduit et adapté de l'italien par Beatrice Alemagna), ill. Beatrice Alemagna, Seuil jeunesse, 2005 - accompagné d'un DVD avec le film d'animation, réalisé par Beatrice Alemagna et Giuseppe Bianchi, durée 6 min 35 s.
Et si on inventait des nombres ? (A inventare i numeri), ill. Alessandro Sanna, Kaléïdoscope, 2007
La couverture du papa soldat (La coperta del soldato), ill. Judith Gueyfier, Rue du Monde, 2010
Le chemin qui ne mène nulle part (La strada che non andava in nessun posto), ill. Fulvio Testa, Seuil jeunesse, 2011
Bus en goguette (Il filobus numero 75), ill. Blanca Gómez, La Joie de lire, 2013
1962 - Gip nel televisore. Favola in orbita di Gianni Rodari
Jip dans le téléviseur, 1976
1962 - Il pianeta degli alberi di Natale
La planète aux arbres de Noël, 1980
1963 - Castello di carte, illustrations Emanuele Luzzati
Château de cartes, illustrations Emanuele Luzzati ; adaptation de l'italien et préface de Bernard Friot, La Joie de lire, 2008
1964 - Il libro degli errori
1964 - La freccia azzurra
La flèche d’azur, Hachette, 1977 ; La Flèche bleue, éd. Circonflexe, 2012
Tout a commencé par un crocodile, La farandole, 1993
?? - Che cosa ci vuole
Il faut une fleur, ill. Silvia Bonanni, 2007
?? - La guerra delle campane
La guerre des cloches, Kaléïdoscope, 2006
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Alice Laculbute, La Joie de lire, 2002
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Marco et Mirko, La Joie de lire, 2002
Quelques rééditions en albums jeunesse
Scoop !, ill. Pef, Rue du monde, 1999
Un et sept, ill. Beatrice Alemagna, Seuil jeunesse, 2001
Quel cafouillage !, ill Alessandro Sanna, Kaléïdoscope, 2005
Promenade d'un distrait, (traduit et adapté de l'italien par Beatrice Alemagna), ill. Beatrice Alemagna, Seuil jeunesse, 2005 - accompagné d'un DVD avec le film d'animation, réalisé par Beatrice Alemagna et Giuseppe Bianchi, durée 6 min 35 s.
La guerre des cloches (La guerra delle campane), ill. Pef, Kaléïdoscope, 2006
Et si on inventait des nombres ?, ill. Alessandro Sanna, Kaléïdoscope, 2007
Il faut une fleur ( Che cosa ci vuole), ill. Silvia Bonanni, 2007
Les Hommes en sucre (I viaggi di Giovannino Perdigiorno), ill. de Bertrand Dubois, Rue du Monde, 2007
Château de cartes (Castello di carte), illustrations Emanuele Luzzati ; adaptation de l'italien et préface de Bernard Friot, La Joie de lire, 2008
La couverture du papa soldat, ill. Judith Gueyfier, Rue du Monde, 2010