Poèmes et chansons
Livres
ISBN : 978-2-02-012928-2
cab : 7200172
Année : 1991
Auteur : Georges Brassens
Editeur : SEUIL SEIL
Description : « … Vous viendrez me dire : « Il m’est arrivé tel malheur », vous auriez 18 ans, je vous aurais vu pleurer dans le coin là-bas, parce que vous m’auriez dit qu’une fille vous avait laissé dans telles ou telles circonstances, bon ! Je vous aurais dit : « T’en fais pas mon petit, c’est pas grave. » Bien sûr c’est très grave de perdre ses billes ou d’avoir son ballon ou sa première bulle de savon qui crève, mais je vous aurais dit : « T’en fais pas mon petit. » Bien que les chagrins d’enfance ne s’arrangent peut-être jamais finalement. Peut-être que la bulle de savon qui est crevée l’est définitivement et qu’on s’en remet jamais. Mais enfin, je vous aurais dit ça, et petit à petit tout ça aurait cheminé en moi, et, à l’aide d’autres histoires analogues à la vôtre, j’aurais fini, parce que c’est ma vocation, de jouer avec les mots, tout en prenant part à votre chagrin, par faire une chanson. Vous voyez ? » Georges Brassens, Extrait de l’interview de P. Némo, France-Culture, 1979.

Au pays des faux-amis : petit guide illustré anglais-français
Livres
ISBN : 978-2-02-012300-6
cab : 7202498
Année : 1990
Auteur : Samuel Cranston
Editeur : ED DU SEUIL SEIL
Description : Un petit guide humoristique invitant le lecteur à éviter chausse-trapes et autres pièges de la langue anglaise.

Du bon usage de la distance chez les sauvageons
Livres
ISBN : 978-2-02-037491-0
cab : 7202112
Année : 1999
Auteur : Azouz Begag
Editeur : ED DU SEUIL SEIL
Description : La " distance " qui sépare les quartiers sensibles du reste de la ville élargit le fossé. Il ne s'agit pas de la distance géométrique qui, elle, grâce aux développements des transports collectifs a tendance à régresser et favoriser leur intégration physique. Il s'agit de la distance mentale, celle dont parlent les habitants. Progressivement, en effet, les quartiers sensibles sont devenus des ultimes refuges, et depuis une génération la mise à distance des jeunes qui les habitent a nourri chez beaucoup une culture de rouilleur-de-pied-d'immeuble. Ils jouent et se jouent des distances. Tout ce qui n'est pas d'" ici " apparaît " loin " et finit même par être rejeté. Des bus sont caillassés, incendiés. Même les pompiers sont agressés. Quelles réponses sociales, quand on sait que la notion de sanction n'a plus prise sur certains jeunes dès lors qu'ils investissent en bande les espaces publics ? Leur distance vis-à-vis des règles de la société les place hors jeu. Dans les quartiers, on les appelle les gremlins ou la caillera (la racaille), au ministère de l'Intérieur, les sauvageons. Ils sont nés et ont grandi à distance de la ville, entre semblables, là où l'éloignement n'est pas un concept inconnu. Un essai utile aux débats d'actualité sur l'éloignement des jeunes délinquants, la proximité des services publics.