Le jour où j'ai raté le bus : niveau A2
Livres
ISBN : 978-2-278-06091-7
cab : 1401247
Année : 2007
Auteur : Jean-Luc Luciani
Editeur : DIDIER DIDI
Description : Le jour où j'ai raté le bus est un ouvrage de niveau A2 du Cadre européen commun de référence. L'histoire : Benjamin n'est pas un garçon comme les autres. Un matin, il rate le bus qui le conduit dans son école spécialisée et monte dans un autre. Quand Benjamin descend du bus, il est perdu : c'est la première fois qu'il est seul dans Marseille. Il commence alors un voyage extraordinaire à travers la ville. Mais comment va-t-il retrouver sa famille ? Une histoire réaliste et tendre qui aborde avec justesse les thèmes du handicap et de la différence.

Où on va, papa ?
Livres
ISBN : 978-2-234-06117-0
cab : 1022890000013
Année : 2008
Auteur : Jean-Louis Fournier
Editeur : STOCK STOK
Description : "Cher Mathieu, cher Thomas, Quand vous étiez petits, j'ai eu quelquefois la tentation, à Noël, de vous offrir un livre, un Tintin par exemple. On aurait pu en parler ensemble après. Je connais bien Tintin, je les ai lus tous plusieurs fois. Je ne l'ai jamais fait. Ce n'était pas la peine, vous ne saviez pas lire. Vous ne saurez jamais lire. Jusqu'à la fin, vos cadeaux de Noël seront des cubes ou des petites voitures... " Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi? J'avais honte? Peur qu'on me plaigne? Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c'était pour échapper à la question terrible: "Qu'est-ce qu'ils font?" Aujourd'hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j'ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu'on ne les oublie pas, qu'il ne reste pas d'eux seulement une photo sur une carte d'invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n'ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d'ange, et je ne suis pas un ange. Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d'une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d'eux avec le sourire. Ils m'ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement. Grâce à eux, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux. Je n'ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu'ils feraient plus tard, on a su rapidement ce que ce serait: rien. Et surtout, pendant de nombreuses années, j'ai bénéficié d'une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j'ai pu rouler dans des grosses voitures américaines. Jean-Louis Fournier