Certaines n'avaient jamais vu la mer : roman
Livres
ISBN : 978-2-7529-0670-0
cab : AFN0000885
Année : 2012
Auteur : Julie Otsuka
Editeur : PHEBUS FEBU
Description : En 1919, un bateau quitte l'Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration.Après une éprouvante traversée de l'Océan pacifique, elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs futurs maris. Pour lui, elles ont tout abandonné. Elles ont toutes rêvé de lui. Et pourtant, ils vont les décevoir.ÆA la façon d'un choeur antique, leurs voix se lèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées... leurs nuits de noces, trop souvent brutales, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l'humiliation des Blancs... Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre et la détention dans les camps d'internement, puisque tout Japonais vivant en Amérique est considéré comme une traître. Bientôt, l'oubli emporte tout, comme si elles, leurs époux et leurs progénitures n'avaient jamais existé.

Le soleil des Scorta : roman
Livres
ISBN : 978-2-7427-6018-3
cab : 000004336701
Année : 2006
Auteur : Laurent Gaudé
Editeur : ACTES SUD AKT SU
Description : Lorsque commence le récit, Luciano Mascalzone, un traîne-savate vivant de petites rapines, revient après quinze années de prison à Montepuccio, un village des Pouilles aux façades sales où les heures passent dans une fournaise qui abolit les couleurs. Autour, ce ne sont que collines et mer enchevêtrées. « Il m'a fallu du temps mais je reviens. Je suis là. Vous ne le savez pas encore puisque vous dormez. Je longe la façade de vos maisons. Je passe sous vos fenêtres. Vous ne vous doutez de rien. Je suis là et je viens chercher mon dû. » Son dû, c'est Filomena Biscotti, une femme qu'il désire depuis qu'il l'a rencontrée et dont le souvenir n'a cessé de le hanter. Ce que Luciano ignore, c'est que celle qui lui ouvre sa porte et qui se laisse dépuceler est la sœur cadette de celle qu'il convoitait, Immacolata. Battu à mort par les villageois, il meurt dans le dégoût du monde. Immacolata donne naissance à un fils. C'est ainsi que naît la lignée des Mascalzone, qui portera le nom de Scorta : d'une erreur, d'un malentendu. « D'un homme qui s'était trompé. Et d'une femme qui avait consenti à ce mensonge parce que le désir lui faisait claquer les genoux. » Avec une imagination qui semble avoir atteint son apogée, inondée de fraîcheur et poussée par la musicalité d'un style irréprochable, Laurent Gaudé raconte l'existence des Scorta de 1870 à nos jours. Chronique d'une famille qui vivra certes pauvrement, mais dans l'éternel désir « de manger le ciel et de boire les étoiles », Le Soleil des Scorta est une fresque vivante et volcanique.

Le soleil des Scorta
Livres
ISBN : 978-2-7427-5141-9
cab : 1022380000011
Année : 2004
Auteur : Laurent Gaudé
Editeur : ACTES SUD AKT SU
Description : Lorsque commence le récit, Luciano Mascalzone, un traîne-savate vivant de petites rapines, revient après quinze années de prison à Montepuccio, un village des Pouilles aux façades sales où les heures passent dans une fournaise qui abolit les couleurs. Autour, ce ne sont que collines et mer enchevêtrées. « Il m'a fallu du temps mais je reviens. Je suis là. Vous ne le savez pas encore puisque vous dormez. Je longe la façade de vos maisons. Je passe sous vos fenêtres. Vous ne vous doutez de rien. Je suis là et je viens chercher mon dû. » Son dû, c'est Filomena Biscotti, une femme qu'il désire depuis qu'il l'a rencontrée et dont le souvenir n'a cessé de le hanter. Ce que Luciano ignore, c'est que celle qui lui ouvre sa porte et qui se laisse dépuceler est la sœur cadette de celle qu'il convoitait, Immacolata. Battu à mort par les villageois, il meurt dans le dégoût du monde. Immacolata donne naissance à un fils. C'est ainsi que naît la lignée des Mascalzone, qui portera le nom de Scorta : d'une erreur, d'un malentendu. « D'un homme qui s'était trompé. Et d'une femme qui avait consenti à ce mensonge parce que le désir lui faisait claquer les genoux. »