Tout autour d'aujourd'hui, II : L'or/Rhum/L'argent : La merveilleuse histoire du Général Johann August Suter
Livres
ISBN : 978-2-207-25272-7
cab : 000003369201
Année : 2001
Auteur : Blaise Cendrars
Editeur : DENOEL
Description : Tous les héros de Cendrars se ressemblent. Nés impatients, ils sont définitivement réfractaires à toute appartenance. La vie pour eux n'est qu'un grand jeu où ils misent tout sur un appel de l'ailleurs. Toujours prêts à troquer leur identité, ne désirant rien tant que se refaire, ils partent à la conquête du monde et ils tentent de réaliser sur le vif les rêves de l'enfant inconsolable qu'ils ne cesseront jamais d'être. Au sommet de leur entreprise, ils sont foudroyés par un choc en retour où une adversité aux multiples visages se mêle à la découverte vertigineuse de l'irréalité de toutes choses. Mais ce qui les foudroie ne les abat pas : leur mort au monde est initiatique. À ces hommes d'action, elle ouvre les voies de la contemplation. L'Or et Rhum, deux des plus célèbres romans de Cendrars, forment un diptyque de l'aventurier moderne...

Tout autour d'aujourd'hui n° 9
Bourlinguer

Livres
ISBN : 978-2-207-25554-4
cab : 000003369401
Année : 2003
Auteur : Blaise Cendrars
Editeur : DENOEL
Description : "Rij était une pouffiasse, une femme-tonneau qui devait peser dans les 110, les 120 kilos. Je n'ai jamais vu un tel monument de chairs croulantes, débordantes. Elle passait sa journée et sa nuitée dans un fauteuil capitonné, fabriqué spécialement pour elle et qu'elle ne cessait d'ornementer, d'enrubanner, lui tressant des faveurs, des nœuds, des lacets d'or et d'argent..."

Les dernières nuits de Paris
Livres
ISBN : 978-2-07-075163-1
cab : 000003862301
Année : 1997
Auteur : Philippe Soupault
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : "Elle n'aimait que la nuit qu'elle semblait épouser chaque soir, et son allure même ne devenait réelle que lorsqu'elle s'éloignait de la lumière pour pénétrer dans l'obscurité. [...] Elle était la nuit même et sa beauté était nocturne. De même que l'on répète avec une parfaite inconscience : clair comme le jour, on ne pouvait s'empêcher d'estimer Georgette belle comme la nuit. Je songe à ses yeux, à ses dents, à ses mains, à cette pâleur qui la couvrait tout entière. Et je n'oublie pas cette fraîcheur qui l'accompagnait. Il me semble que Georgette devenait plus désirable lorsque la nuit s'avançait, que chaque heure la dépouillait d'un vêtement et rendait sa nudité plus apparente. Tout cela, ce sont des souvenirs qui s'égarent et s'allument, tout cela, ce sont des désirs de la nuit, mais Georgette avait compris que, pour être belle et désirée, il fallait qu'elle s'identifiât à la nuit, au mystère quotidien."