Carnets / Albert Camus n° 3
Carnets : III : Mars 1951-décembre 1959

Livres
ISBN : 978-2-07-045406-8
cab : AFA00586
Année : 2013
Auteur : Albert Camus
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : «Chaque matin quand je sors sur cette terrasse, encore un peu ivre de sommeil, le chant des oiseaux me surprend, vient me chercher au fond du sommeil, et vient toucher une place précise pour y libérer d'un coup une sorte de joie mystérieuse. Depuis deux jours il fait beau et la belle lumière de décembre dessine devant moi les cyprès et les pins retroussés.» Entre 1951 et 1959, Albert Camus écrit L'Été, La Chute, L'Exil et le royaume. Il réagit aux polémiques déclenchées par L'Homme révolté, à la tragédie de la guerre d'Algérie, voyage en Italie et en Grèce, reçoit le prix Nobel' Ses Carnets témoignent de son désir d'harmonie, auquel il tend «à travers les chemins les plus raides, les désordres, les luttes». On trouvera à la fin de ce volume un index général des trois tomes.

Carnets / Albert Camus n° 2
Carnets : II : Janvier 1942-mars 1951

Livres
ISBN : 978-2-07-045405-1
cab : AFA00574
Année : 2013
Auteur : Albert Camus
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : «Poser la question du monde absurde, c'est demander : 'Allons-nous accepter le désespoir, sans rien faire '' Je suppose que personne d'honnête ne peut répondre oui.» Entre 1942 et 1951, Albert Camus rédige, entre autres, La Peste, Les Justes et L'Homme révolté. Si ce deuxième volume des Carnets témoigne de ces créations en devenir, il accueille aussi les instants essentiels d'une vie et l'histoire en train de se faire ' l'épuration, la guerre froide.... S'y révèlent une conscience en action, un homme dans toute sa fragilité, épris de beauté.

Carnets / Albert Camus n° 1
Carnets : I : Mai 1935-février 1942

Livres
ISBN : 978-2-07-045404-4
cab : AFA00573
Année : 2013
Auteur : Albert Camus
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : «Il s'agit d'abord de se taire ' de supprimer le public et de savoir se juger. D'équilibrer une attentive culture du corps avec une attentive conscience de vivre. D'abandonner toute prétention et de s'attacher à un double travail de libération ' à l'égard de l'argent et à l'égard de ses propres vanités et de ses lâchetés. Vivre en règle. Deux ans ne sont pas de trop dans une vie pour réfléchir sur un seul point. Il faut liquider tous les états antérieurs et mettre toute sa force d'abord à ne rien désapprendre, ensuite à patiemment apprendre.» Dans ses Carnets, Albert Camus se confronte au monde autant qu'à lui-même. Curieux de tous et de tout, il raconte une anecdote, épingle une sensation, fixe pour y revenir idées et citations. Ce premier volume rassemble les notes prises de 1935 à 1942, alors qu'Albert Camus rédige, entre autres livres, Noces, L'Étranger et Le Mythe de Sisyphe.

Correspondance : 1944-1959
Livres
ISBN : 978-2-07-287340-9
cab : AFA00571
Année : 2019
Auteur : Albert Camus
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris. L’ancienne élève du Conservatoire, originaire de La Corogne et fille d’un républicain espagnol en exil, n’a que vingt et un ans. Elle a débuté sa carrière en 1942 au Théâtre des Mathurins, au moment où Albert Camus publiait L’Étranger chez Gallimard. L’écrivain vit alors seul à Paris, la guerre l’ayant tenu éloigné de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au talent de l’actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création du Malentendu en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Ce n’est encore que le prélude d’une grande histoire amoureuse, qui ne prendra son vrai départ qu’en 1948. Jusqu’à la mort accidentelle de l'écrivain en janvier 1960, Albert et Maria n’ont jamais cessé de s’écrire, notamment lors des longues semaines de séparation dues à leur engagement artistique et intellectuel, aux séjours au grand air ou aux obligations familiales. Sur fond de vie publique et d’activité créatrice (les livres et les conférences, pour l’écrivain ; la Comédie-Française, les tournées et le TNP pour l’actrice), leur correspondance croisée révèle quelle fut l’intensité de leur relation intime, s’éprouvant dans le manque et l’absence autant que dans le consentement mutuel, la brûlure du désir, la jouissance des jours partagés, les travaux en commun et la quête du véritable amour, de sa parfaite formulation et de son accomplissement. Nous savions que l’œuvre d’Albert Camus était traversée par la pensée et l’expérience de l’amour. La publication de cette immense correspondance révèle une pierre angulaire à cette constante préoccupation. «Quand on a aimé quelqu’un, on l’aime toujours», confiait Maria Casarès bien après la mort d’Albert Camus ; «lorsqu’une fois, on n’a plus été seule, on ne l’est plus jamais».