Un an
Livres
ISBN : 978-2-7073-1587-8
cab : 000003410601
Année : 1997
Auteur : Jean Echenoz
Editeur : LES ED DE MINUIT LE MINUI
Description : La poétique d'Echenoz repose sur le combat perpétuel que se livrent une réalité mystérieuse et dont le sens fuit sans cesse - le monde, les objets, les personnes, les formes, les sons, les paroles, l'espace, le temps - et les mots pour le dire le plus exactement possible. Pierre Lepate, Le Monde. Un sens aigu de l'observation, à la fois goguenarde et détachée, l'invraisemblance assumée comme une magie blanche, inéluctable. Jean-Baptiste Harang, Libération. Echenoz excelle dans cet exercice de déréalisation. Jamais son attention portée aux détails les plus infimes de l'existence ne s'était trouvée justifiée à ce point par la nécessité du récit, et jamais sans doute il n'était allé aussi loin. Eric Reinhardt, les Inrockuptibles Ce qui fait la marque Echenoz, cet étonnant travail d'écriture qui lui permet de mêler dans ou hors de la métaphore tous les niveaux de la réalité. Norbert Czarny, La Quinzaine littéraire. Tout cela conduit tambour battant par Echenoz, sans céder à aucun instant sur une manière qui donne à son livre sa force suffocante. Jean-Claude Lebrun, L'Humanité. Où est passé le réel? C'est peut-être une des grandes questions de notre fin de siècle, qui fait ici claudiquer, sous les dehors de clochards et de pauvresses, des mythologies en baskets... Un des très rares livres dont il faille se contraindre à ralentir la lecture. Renaud Matignon, Le Figaro.

Le Labyrinthe du monde n° 3
Quoi ? l'éternité

Livres
ISBN : 978-2-07-038251-4
cab : 000003882101
Année : 1990
Auteur : Marguerite Yourcenar
Editeur : GALLIMARD GALIMAR
Description : Encore une fois, dans ce troisième volet du Labyrinthe du monde, le centre du récit est le personnage du père, Michel. Michel et sa mère, l'affreuse châtelaine du Mont-Noir ; Michel et ses amours : Fernande, Jeanne, dont l'inquiétant mari servira de modèle à Alexis, Liane, tant d'autres... « Confondue par le problème des dates de l'enfance, seule dans un paysage vide où tout semble tantôt très proche et tantôt lointain », Marguerite Yourcenar, qui parle peu d'elle-même, laisse seulement deviner, derrière le portrait du père, sa silhouette de petite fille, puis d'adolescente. Et, derrière le fourmillement des passions, le chaos des impressions, derrière les désastres privés et historiques, ce qui constituera son monde, comme si elle nous tendait quelques clés de son ?uvre romanesque.