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<iframe height="200" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="Nouveau" src="https://new.mabib.fr/bibliotheque/java/kiosque?titre=Nouveau&style_liste=diaporama&nb_notices=20&only_img=1&aleatoire=0&tri=1&nb_analyse=50&op_hauteur_img=150&op_transition=fade&op_largeur_img=95&op_hauteur_boite=200&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=0&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=1&id_catalogue=5&id_panier=&profil_redirect=&boite=boite_de_la_division_gauche&id_module=7&profile_id=1&id_user=0&styles_reload=0&type_module=KIOSQUE&division=1&id_profil=1&vue=diaporama"> </iframe>Albert Memmi, né le à Tunis et mort le à Paris, est un écrivain et essayiste franco-tunisien.
Albert Memmi naît le , à huit heures du matin, au no 4 de l'impasse Tronja, rue Vieille-Tronja, dans le quartier juif de la Hara à Tunis, capitale de la Tunisie, alors placée sous protectorat de la France,. Il est l'aîné de huit enfants. Son père, François Memmi, est un artisan bourrelier d'origine juive italienne ; sa mère, Marguerite Sarfati, Juive sépharade d'ascendance berbère,, est analphabète. Sa langue maternelle est le judéo-arabe.
À sept ans, Albert Memmi entre à l'école de l'Alliance israélite universelle. Meilleur élève de sa promotion, il obtient une bourse privée qui lui permet de suivre des études secondaires au lycée Carnot de Tunis,. En , il obtient un baccalauréat en philosophie,. Il commence des études de philosophie à l'université d'Alger tout en demeurant à Tunis où, afin de subvenir à ses besoins, il occupe un poste de surveillant au lycée Carnot.
En -, il fait — « à peu près volontairement » selon ses propres termes — l'expérience des camps de travail forcé,.
En , Albert Memmi reprend ses études de philosophie, d'abord à Alger, puis à Paris où il s'inscrit à la Sorbonne afin de préparer l'agrégation, qu'il n'obtient cependant pas.
Parallèlement à son œuvre littéraire, il poursuit une carrière d'enseignant au lycée Carnot de Tunis () puis, après s'être replié en France à l'indépendance de la Tunisie, à l'École pratique des hautes études, à HEC et à l'université de Nanterre (). En , il obtient la nationalité française.
Bien qu'ayant soutenu le mouvement d'émancipation de la Tunisie, il ne peut trouver sa place dans le nouvel État musulman.
Il publie un premier roman largement autobiographique en , La Statue de sel, dont la préface a été écrite par Albert Camus. Son œuvre la plus connue est un essai théorique préfacé par Jean-Paul Sartre : Portrait du colonisé, précédé du portrait du colonisateur, publié en et qui apparaît, à l'époque, comme un soutien aux mouvements indépendantistes. Cette œuvre montre comment la relation entre colonisateur et colonisé les conditionne l'un et l'autre. Il est aussi connu pour l'Anthologie des littératures maghrébines publiée en (tome I) et (tome II). Il apparaît dans l'émission Italiques à l'occasion du dixième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie.
Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la décennie de la culture de non-violence et de paix. Il fait également partie du comité de parrainage de l'association La Paix maintenant.
Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité.
Albert Memmi meurt le à Paris à l’âge de 99 ans,.
En à Paris, Albert Memmi épouse la germaniste française Germaine Dubach, plus tard professeure à l'université Paris-VIII,. Elle meurt en 2009.
Au début des années 1970, Albert Memmi réfléchit sur ce que signifie être Juif. Il fonde alors le concept de judéité comme base de son travail d'exploration de l'être juif. Ce concept, dont il jeta les bases, sera ensuite utilisé par de nombreux philosophes.
Dans son livre Le Racisme, Albert Memmi développe le concept d'hétérophobie : « Le refus d’autrui au nom de n’importe quelle différence ». Ce terme désigne la peur diffuse et agressive d'autrui pouvant se transformer en violence physique. Le racisme est une expression particulière de l'hétérophobie.
Le , Albert Memmi est élu membre associé de l'Académie des sciences d'outre-mer.
En , il est fait docteur honoris causa de l'université Ben-Gourion du Néguev,.
En , l'Académie française lui décerne le grand prix de la francophonie pour l'« ensemble de son œuvre écrite en français »,.
Il a reçu de nombreux autres prix parmi lesquels : le Prix de Carthage à Tunis en puis le Prix Fénéon à Paris en , tous deux pour La Statue de sel ; le Prix Simba à Rome en pour « l'apport africain de son œuvre » ; le prix de l'Union rationaliste en 1994 ; le Grand Prix littéraire du Maghreb de la Fondation Nourredine-Aba à l'Unesco en ; le Prix de l'Afrique méditerranéenne (hors concours) de l'Association des écrivains de langue française en « pour l'ensemble de son œuvre » ; ou encore le Prix littéraire Tunisie-France, le Chalom du Conseil représentatif des institutions juives de France et le Prix de la ville de Bari.
Albert Memmi est officier de l'ordre national de la Légion d'honneur[Quand ?], commandeur du Nichan Iftikhar et officier de l'ordre de la République tunisienne.
Une place porte son nom dans le 4e arrondissement de Paris depuis juin 2022.
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Source : Article Albert Memmi de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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