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Après avoir débuté par le théâtre en 1949, il a produit et animé entre les années 1970 et 1990 de nombreuses émissions de divertissement comme Le Petit Rapporteur, L'École des fans ou Dimanche Martin.
Né le dans le 4e arrondissement de Lyon, Jacques Claude Martin est le fils de Joannès Martin, industriel, et de Germaine Ducerf. Son grand-père, Joannès Ducerf, chef de cuisine du tsar Nicolas II, tient également le célèbre restaurant de Lyon L'Universel.
Son père joue de sept instruments et cette passion pour la musique, ainsi que celle de la cuisine, accompagneront Jacques Martin toute sa vie. Souvent renvoyé pour son indiscipline, il est élevé chez les jésuites. Il s'oriente vers le théâtre et, à partir de 1949, s'installe à Paris pour suivre les cours de Charles Dullin.
Jean Le Poulain l'engage en 1956 pour jouer dans La Tour de Nesle d'Alexandre Dumas au théâtre des Mathurins. De 1959 à 1962, il fait partie de la troupe du cabaret satirique alsacien de Germain Muller, Le Barabli, à Strasbourg.
En 1962, retour à Paris pour jouer sous la direction de René Dupuy dans Le Misanthrope de Molière au théâtre Gramont, où il a notamment pour partenaires Danièle Lebrun et Daniel Prévost.
Au début des années 1960, Jacques Martin forme un duo de chansonniers avec Jean Yanne, se produisant dans les cabarets et enregistrant notamment pour un disque de parodies des Élucubrations d'Antoine : Les Émancipations d'Alphonse, Les Revendications d'Albert, Les Pérégrinations d'Anselme, et les Préoccupations d'Antime (1966).
Il se produit comme chanteur, assurant notamment la première partie de Jacques Brel à l'Olympia et participant à l'émission Le Palmarès des chansons[réf. nécessaire]. Il écrit aussi en collaboration avec Francis Veber une comédie musicale, Petitpatapon, créée à Bobino en 1967 et qui se solde par un échec.
Ses qualités vocales lui permettent de participer en 1978 à l'opéra bouffe La Belle Hélène de Jacques Offenbach, qu'il met en scène à l'Opéra du Rhin et dans lequel il incarne le roi Ménélas auprès de chanteurs lyriques tels que Jane Rhodes, Jules Bastin et Michel Trempont, sous la direction d'Alain Lombard, spectacle repris en 1986 au théâtre de Paris.
Le cinéma en revanche ne lui offre que des petits rôles : il apparaît notamment dans Erotissimo (1968) de Gérard Pirès, Sex-shop (film) (1972) de Claude Berri, Le Rescapé de Tikéroa (1983) de Jean L'Hôte et La Passante du Sans-Souci (1982) de Jacques Rouffio. Il s'essaye parallèlement à la réalisation avec Na ! en 1973.
Jacques Martin commence sa carrière à la télévision sous le pseudonyme de Ducerf à Télé-Strasbourg où il anime dans les années 1950 l’émission Pas très show, puis en 1961, Trois petits tours et Deux petites notes à la clé.
Repéré par Jacques Chancel en 1964, Jacques Martin rejoint l'ORTF et crée avec Jean Yanne l'émission 1 = 3 qui connaît un grand succès populaire. Ils y interprètent notamment des parodies de grands événements historiques. Leur sketch représentant Napoléon et ses maréchaux en cyclistes du Tour de France leur vaut un procès et la fin prématurée de l'émission. Le duo est renvoyé, Jean Yanne étant considéré comme « trop littéraire » et Martin, « pas assez ».
En 1968, il présente la cérémonie de remise des prix du festival de Cannes, puis anime avec Danièle Gilbert Midi Magazine en 1968-1969 qui devient Midi chez vous de 1969 à 1971. Au cours d'une de ces émissions, il invite le ministre des Finances de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing, qui accepte de jouer de l'accordéon.
Il anime au cours de l'année 1971, à diverses reprises, Le Show Jacques Martin. Au cours de l’été 1972, il présente une émission de variétés intitulée Gentil Coquelicot, qu'il coprésente avec Danièle Évenou.
De à , il coprésente aux côtés d'Évelyne Pagès l'émission de variétés Taratata) réalisée par Bernard Lion. L'émission propose des prestations de chanteurs entrecoupées de sketchs.
En , Jacques Martin lance l'émission satirique Le Petit Rapporteur, parodie de journal télévisé programmée chaque dimanche sur TF1. Des tensions avec des membres de son équipe et un projet de film avec le producteur Carlo Ponti font qu'il arrête l'émission le . En 1977 à la demande de Marcel Jullian, Jacques Martin vient sur Antenne 2 et reprend le principe de son émission avec La Lorgnette (1977-1978). Parallèlement, il anime avec Jean Yanne une émission radiophonique quotidienne sur RTL.
Habitué des émissions de variétés comme Les Grands Enfants ou Top à de Maritie et Gilbert Carpentier, Jacques Martin est avec Michel Drucker et Guy Lux l'un des animateurs vedettes de la variété à la télévision française (constituée des trois chaînes publiques jusqu'en 1984).
En 1977-1978, il crée et présente une série d'émissions pour les dimanches d'Antenne 2, sous le titre Bon Dimanche où s'enchaînent divers programmes : Ces messieurs nous disent, jeu présenté par Pierre Tchernia, Jacques Rouland et José Artur, Contre-ut, Le Grand Album ou encore Musique and Music, émission de variétés diffusée en début de soirée.
L'émission dominicale la plus renommée de Jacques Martin est L'École des fans, créée le et coprésentée avec Stéphane Collaro, dans laquelle des enfants viennent interpréter les chansons d'un invité (concept qui sera repris dans Dimanche Martin). Les passages obligés de l'émission ont marqué les esprits et les caricaturistes : les enfants se notant les uns les autres (pour finir par un « Ils ont tous gagné » de Jacques Martin) et Jacques Martin interpellant les parents dans la salle, où le père de l'enfant est souvent armé d'un caméscope et filme le passage sur scène.
Il publie la même année un livre de souvenirs, J'ai peur.
Après une pause de deux ans, pendant laquelle il anime quotidiennement sur Europe 1 l'émission-jeu La Vie en or (1978-79) puis le magazine d’actualité culturelle Showtime (1979-80), il revient à la télévision en 1980 avec un programme pour enfants intitulé Dessine-moi un mouton.
Antenne 2 lui propose alors de reprendre l'antenne du dimanche. Dimanche Martin, enregistré en public chaque samedi au théâtre de l'Empire à Paris, est diffusé chaque dimanche après-midi et reprend le principe de Bon Dimanche en mêlant humour, variétés, spectacles et reportages dans plusieurs émissions qui s'enchaînent : Entrez les artistes, un magazine culturel animé avec Daniel Patte, Incroyable mais vrai !, un jeu remplacé en 1983 par Si j'ai bonne mémoire, puis à partir de 1985 un autre jeu, Tout le monde le sait, lui-même remplacé par Le monde est à vous de 1987 à 1997, et en dernière saison par Sous vos applaudissements (1997). L'École des fans, Les Voyageurs de l'histoire, Thé dansant et Ainsi font, font, font qui lance les carrières d'humoristes de Virginie Lemoine, Laurent Gerra, Laurent Ruquier, Julien Courbet et Laurent Baffie.
Entre 1994 et 1996, Jacques Martin anime l'émission Escales chaque samedi sur l'antenne de France Culture.
Parallèlement, Jacques Martin participe régulièrement, en compagnie de son vieux complice Jean Yanne, aux Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL, puis à l'émission On va s'gêner de Laurent Ruquier sur Europe 1.
Le , il apprend la décision de France 2 d'arrêter à la fin de la saison son programme du dimanche dans l'émission Sous vos applaudissements ; on lui annonce aussi que l'animateur Michel Drucker le remplacera le dimanche avec Vivement dimanche et Vivement dimanche prochain.
Il est victime dans la nuit d'un accident vasculaire cérébral qui le laisse partiellement paralysé et l'oblige à interrompre ses émissions. Son ami Jean-Claude Brialy le remplace alors au pied levé jusqu'à la fin de la saison. À la fin de l'année 1998, il refuse l'aide de l'association La roue tourne de Janalla Jarnach, qui vient en aide aux artistes déchus du monde du spectacle, à la suite, par exemple, d'une maladie.
Après avoir participé épisodiquement à des émissions de radio et de télévision (il est par exemple invité en 2003 par Laurent Ruquier sur le plateau d'On a tout essayé pour rendre hommage à Jean Yanne qui vient de mourir), il se retire dans sa maison de Neuilly-sur-Seine, puis, sa santé se dégradant, dans une résidence médicalisée à Courbevoie.
En , il s'installe à l'hôtel du Palais, à Biarritz, ville où il meurt le d'un cancer généralisé, à l'âge de 74 ans. Le jour même, la plupart des grandes chaînes de radio et de télévision françaises modifient leur programme pour lui rendre hommage et évoquer sa carrière.
Ses obsèques sont célébrées le en la primatiale Saint-Jean à Lyon, en présence de ses proches et de nombreuses personnalités. Le gouvernement est représenté par Rachida Dati, ministre de la Justice, Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, Rama Yade, secrétaire d'État aux Droits de l'Homme et Christine Boutin, ministre du Logement. Le maire PS de Lyon Gérard Collomb, est par ailleurs présent. La « première dame » Cécilia Sarkozy, son ancienne épouse avec laquelle il a eu deux enfants, est présente, ainsi le PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, les journalistes Stéphane Collaro, Pierre Bonte, l'animatrice Danièle Gilbert (qu'il avait surnommée « La Grande Duduche »), l'humoriste Laurent Gerra, le dessinateur Piem, les chanteurs Chantal Goya et Enrico Macias et le cuisinier Paul Bocuse.
Il est inhumé au cimetière nouveau de la Guillotière, à Lyon, auprès de ses parents.
Jacques Martin s'est marié trois fois et est père de huit enfants.
Avec sa première épouse, Annie Lefèvre, il a eu deux enfants : David (né en 1961), cuisinier, comédien et présentateur d'émissions télévisées, et Élise (née en 1965).
De 1968 à 1972, il vit en union libre avec la comédienne Marion Game, puis avec la comédienne Danièle Évenou, avec laquelle il a deux fils : Frédéric (né en 1973), animateur de radio, et Jean-Baptiste (né en 1976), comédien et musicien.
Le , il épouse Cécilia Ciganer-Albeniz. Le mariage, à la mairie de Neuilly-sur-Seine, est célébré par le maire de l'époque, Nicolas Sarkozy, qui épousera la mariée quelques années plus tard. Ils ont deux filles : Judith (née en 1984) et Jeanne-Marie (née en 1987).
Le , il épouse Céline Boisson, de trente-sept ans sa cadette, rencontrée sur le plateau du Monde est à vous dont elle est l'une des hôtesses. Elle est la mère de ses deux derniers enfants, Juliette et Clovis, nés en 1994 et 1999.
Fait chevalier dans l'ordre national du Mérite en 1974 et officier dans l'ordre des Arts et des Lettres en 2005[réf. nécessaire], il reçoit la Légion d'honneur en 1999 des mains du président de la République Jacques Chirac.
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Source : Article Jacques Martin de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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