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<iframe height="200" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="Nouveau" src="https://new.mabib.fr/bibliotheque/java/kiosque?titre=Nouveau&style_liste=diaporama&nb_notices=20&only_img=1&aleatoire=0&tri=1&nb_analyse=50&op_hauteur_img=150&op_transition=fade&op_largeur_img=95&op_hauteur_boite=200&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=0&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=1&id_catalogue=5&id_panier=&profil_redirect=&boite=boite_de_la_division_gauche&id_module=7&profile_id=1&id_user=0&styles_reload=0&type_module=KIOSQUE&division=1&id_profil=1&vue=diaporama"> </iframe>Claudie Gallay est une écrivaine française née en 1961 à Bourgoin-Jallieu, dans l'Isère. Son roman Les déferlantes, publié en 2008, remporte de nombreux prix littéraires.
Issue d'une famille d'agriculteurs, elle passe son enfance à Saint-Savin (Isère).
Depuis l'adolescence, elle écrit. Sa famille accepte ce rêve. Mais C. Gallay, qui travaille comme institutrice, propose de nombreux manuscrits avant de que son premier roman ne soit publié.
En 2001, son manuscrit l'Office des vivants est retenu par l'éditrice Sylvie Gracia. Cette publication marque le signe d'une entrée en écriture. En 2008, la parution et le succès que rencontre Les déferlantes met vraiment l'écrivaine sous la lumière des projecteurs, un succès qui se confirme avec la parution de L'amour est une île.
Dès ses premières réussites littéraires, Gallay se consacre davantage à l'écriture, n'enseignant plus que 2 jours par semaine, aux écoles primaires Antony Real puis Jean-Henri Fabre dans la ville de Serignan-du-Comtat. Avec le succès des Déferlantes, elle se met en disponibilité de l'Éducation nationale. Elle s'adonne aussi à la peinture.
Elle réside dans le village d'Uchaux dans le Vaucluse, et y apprécie le calme et la beauté de la nature et des saisons, propices à l'écriture. Elle relève que le succès lui offre la possibilité d'évasions dans la région dont elle exploite les décors et les ambiances pour ses romans, ainsi qu'elle le fit avec le Cotentin pour Les déferlantes.
Elle publie six romans aux éditions du Rouergue avant de passer aux éditions Actes Sud. Ses œuvres paraissent également en édition de poche et en format numérique.
Son style se distingue par sa sobriété. Ses personnages sont d'une grande sensibilité, un peu en marge de la vie sociale. Ils flottent dans la tendresse et la douceur.
Elle souligne que Rendez-nous la lumière de Dominique A est pour elle, une musique ressource.
Ce roman, qui se passe dans le Cotentin, raconte l'histoire d'un homme qui revient, quarante ans plus tard, sur le lieu du naufrage de ses parents. Leur terrible noyade est entourée de secrets et de mystères, en lien avec les habitants du bourg, qui se montrent taiseux. La narratrice, une femme seule qui travaille au Centre ornithologique de Caen, observe ceux qui l'entourent tout en s'occupant des oiseaux, son métier. Le titre du roman fait référence aux vagues qui s'abattent sur le littoral près de La Hague.
Publié au Rouergue en 2008, le roman a reçu le Prix des lectrices de Elle 2009.
Pour Josyane Savigneau, du journal Le Monde, "tout l'intérêt (du roman) est d'avancer pas à pas avec la narratrice, de chercher à comprendre les comportements bizarres de Lambert (le héros), cette région sauvage, ce village fermé et ses habitants repliés sur leur silence."
«Sa plume fine, subtile et si simplement poétique…».
«Âpre et lucide pour dire la violence des destins perdus, son écriture célèbre avec une grâce dépouillée la beauté pure des rêves».
Années 2010, dans une impasse d'une banlieue de petite ville, sans doute d'Isère. Jeanne, 43 ans, postière, vit depuis vingt ans avec son mari Rémy, bricoleur, en train de refaire la cuisine et la peinture de leur pavillon. Leurs deux filles, Chloé et Elsa, sont déjà étudiantes à Lyon, loin, indépendantes. Jeanne communique bien avec sa seule amie, sa voisine, Suzanne, en rupture avec Jef. Les autres voisins importent moins que les encombrants, les frères Combe, dont Tête Plate. Le dimanche, la famille se réunit à la ferme familiale : le père taiseux (bleu de travail, brodequins, casquette, établi, outils, brouette), la mère, la M'mé, la vache Rose, le chien, les poules, le purin, parfois le renard. C'est l'occasion de revoir la sœur, Emma, enceinte du quatrième, et surtout mère de Zoé, 10 ans, et son mari. Avant Jeanne, il y a eu Jean, le fils mort-né caché, dont elle a pris la place et le prénom. Après Jeanne, il y a Emma, et les deux autres sœurs, qui sont parties loin, Sylvie (Paris), Isa (Bordeaux). Jeanne vit de manière un peu décalée le passage du temps, au bureau avec M. Nicolas, son collègue, et en famille avec Rémy. Les habitudes, les sorties au lac de Paladru, les vacances à Dunkerque, la compagnie de Suzanne, les scénarios (pour les autres et pour elle-même, dont un projet de voyage en Grèce) ou la nouvelle cuisine ne suffisent pas. Pour espérer échapper à « la malédition des fendues » (p. 386). Jeanne, depuis vingt ans, s'intéresse à la performeuse Marina Abramović : elle lui écrit des lettres, qu'elle n'envoie pas, puis des mails ; elle voudrait la rencontrer. Puis, Jeanne retrouve dans la rue un ancien camarade de lycée, Martin, devenu restaurateur (itinérant) de fresques. Dans les deux cas, elle a l'impression de pouvoir devenir meilleure, comment choisir ? Comment parvenir à faire chanter l'oiseau que chacun abrite en soi, comme le dit la M'mé à Zoé ? Martin part rendre hommage à sa sœur morte, à Teshima. Il enregistre les bruits du cœur de Jeanne et de Zoé. Du Japon, il envoie des cartes postales, et des mails. Il y parle de la cabane de Boltanski, des Archives du Cœur.
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Source : Article Claudie Gallay de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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