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<iframe height="200" style="border: 0px; overflow:hidden" width="100%" scrolling="no" title="Nouveau" src="https://new.mabib.fr/bibliotheque/java/kiosque?titre=Nouveau&style_liste=diaporama&nb_notices=20&only_img=1&aleatoire=0&tri=1&nb_analyse=50&op_hauteur_img=150&op_transition=fade&op_largeur_img=95&op_hauteur_boite=200&op_captions=0&op_autoplay=0&op_visible=0&op_speed=0&op_auto=0&op_scroll=1&rss_avis=1&id_catalogue=5&id_panier=&profil_redirect=&boite=boite_de_la_division_gauche&id_module=7&profile_id=1&id_user=0&styles_reload=0&type_module=KIOSQUE&division=1&id_profil=1&vue=diaporama"> </iframe>Claude Gauvard, née le à Paris, est une enseignante-chercheuse et historienne française. Professeure émérite, titulaire de 1992 à 2009 d'une chaire d'histoire médiévale de l'Université Panthéon-Sorbonne, elle est spécialiste de l'histoire politique, sociale et judiciaire du Moyen Âge.
Fille d'une institutrice, pupille de la Nation, et d'un technicien de la Ville de Paris, originaire de Creuse, elle intègre le lycée Victor-Duruy puis fait khâgne au lycée Fénelon où elle s'engage contre la torture et en faveur de l'Indépendance de l’Algérie.
À la suite de ses études d'histoire à la Sorbonne entre 1961 et 1965, elle obtient l'agrégation d'histoire et géographie en 1967.
Débutant comme assistante à l'université de Rouen en 1969, puis à la Sorbonne en 1971, elle est maître de conférences à l'université Panthéon-Sorbonne. En 1989, elle soutient sa thèse de doctorat, « Crime, État et société en France à la fin du Moyen Âge » (qui reçoit le prix Malesherbes et le prix Gobert de l'Académie des inscriptions et belles-lettres), et devient professeure d'histoire du Moyen Âge à l'université de Reims en 1990, puis à l'université Panthéon-Sorbonne (1992) où elle a enseigné l’histoire du Moyen Âge jusqu'en 2009.
Elle a été membre senior de l’Institut universitaire de France pendant 10 ans (1997-2007).
En 1998, Jean-François Sirinelli et Claude Gauvard succèdent à René Rémond et Jean Favier à la direction de la Revue historique,. Olivier Mattéoni lui succède en 2024. Elle est également codirectrice de la collection « Le Nœud gordien » aux Presses universitaires de France.
Elle dirige l'École doctorale d'Histoire de l'université Panthéon-Sorbonne de 1998 à 2005.
Elle est présidente du jury de l'agrégation d'histoire de 1998 à 2001 et de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public (SHMESP) de 1995 à 2001.
En 2009, elle préside la Société de l'histoire de France.
En 2010, un collectif de 62 historiens et historiennes publient un ouvrage scientifique en son honneur.
Elle siège au conseil d'administration de l'Association française pour l'histoire de la justice, au Haut comité des commémorations nationales et au Comité d'histoire de la ville de Paris. Elle démissionne du Haut comité des commémorations nationales, avec neuf autres membres sur douze, par une lettre collective publiée dans Le Monde en . Ils protestent ainsi contre la décision de la ministre de la culture, Françoise Nyssen, de retirer le nom de Charles Maurras du Livre des commémorations nationales 2018, alors que ce choix avait été préalablement validé,,.
Élève de Bernard Guenée, son directeur de thèse, et influencée par Jacques Le Goff, Claude Gauvard s'est consacrée à l'histoire de la justice à la fin du Moyen Âge, en s'appuyant notamment sur les méthodes de l'anthropologie et de la sociologie. Sa thèse de doctorat d'État, publiée en 1991 sous le titre « De grace especial » : crime, État et société en France à la fin du Moyen Âge, a été récompensée par le prix Malesherbes de l'Association pour l'histoire de la justice et par le prix Gobert de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
À travers le prisme de la justice, Claude Gauvard étudie les modes de régulation du lien social dans la société ritualisée de la fin du Moyen Âge. D'après elle, les supplices en général et la peine de mort en particulier sont assez rares au Moyen Âge. Les sociétés médiévales ne seraient d'ailleurs pas particulièrement violentes, car régulées par le régime de l'honneur. S'attachant particulièrement aux usages, aux procédures et aux discours de la grâce, de la rémission et de l'arbitrage, elle montre la prégnance de la notion d'honneur dans la société médiévale.
Selon une perspective inspirée de l'anthropologie juridique anglo-américaine, elle insiste sur le caractère régulateur de l'activité judiciaire, qu'elle envisage comme un mécanisme de « résolution des conflits » parmi d'autres. Son étude de la criminalité permet ainsi de souligner à quel point les hommes et les femmes du Moyen Âge sont des « sujets en conflit »" qui participent de la construction judiciaire du pouvoir royal.
Claude Gauvard fait également partie des pionnières des Humanités numériques.
Dans les années 1980, elle utilise les cartes perforées pour contribuer à l'analyse des sources de sa thèse de doctorat d’État. Elle encode ainsi 750 lettres de rémissions datées du règne de Charles VI en fonction de 172 variables. Ce travail, mené au Centre de calcul de l’université de Paris 1 avec le concours du personnel et d'étudiants, lui permet d'effectuer environ 500 tris et de générer des graphiques. Elle interprète ensuite les résultats à la fois par la méthode de l'analyse factorielle et par un retour à la lecture du texte original,.
Sa grille d'analyse a inspiré d'autres travaux, comme ceux Nicole Dufournaud qui l'a adaptée à l'encodage XML-TEI.
Elle a dirigé, entre autres, les thèses de doctorat de Nicolas Offenstadt et de Véronique Beaulande-Barraud.
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Source : Article Claude Gauvard de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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